Sensibilisation aux droits des enfants et des femmes par le sport dans les communes de Wawa 2 et Amou 3

Dans le cadre du projet « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes d’Amou 3 et de Wawa 2 au Togo », ISCOME, avec l’appui de l’Ambassade d’Allemagne au Togo, a organisé les 19 et 20 octobre deux journées de rencontres culturelles et sportives respectivement à Gbadi-N’kougna et  àTémédja.

L’objectif visé par cette activité était Ces journées  était de vulgariser les droits des enfants et des femmes, en mettant l’accent sur la loi N°2022-020  qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo. L’événement a rassemblé plus de 500 participants, parmi lesquels des autorités coutumières et administratives, des leaders communautaires, et surtout de nombreuses femmes et jeunes.

Ce cadre a permis d’aborder un sujet sensible et essentiel, en utilisant le sport comme levier de mobilisation et de sensibilisation. Ainsi les matchs de football surtout féminin ont été au cœur de l’événement, montrant la participation active des femmes qui, en jouant, démontraient leur engagement pour leurs droits et celui de leurs enfants. Le sport est ainsi devenu ici un langage universel, réunissant tous les âges et les genres autour d’un objectif commun : la défense des droits humains notamment ceux des enfants et femmes.

Ces rencontres sportives étaient donc accompagnées de discussions enrichissantes pour expliciter les principes du guide élaboré par ISCOME. Conçu de manière simple et accessible, et qui présente des mesures de protection des apprenants et encourage des actions concrètes pour défendre les plus vulnérables, notamment les enfants et les femmes.

À la fin de chaque match, des exemplaires de ce livret ont été distribués aux participants ainsi qu’aux institutions communautaires locales, permettant une diffusion plus large de ces notions dans les deux communes.L’initiative a été saluée par les participants, qui ont trouvé innovant et mobilisateur l’usage du sport pour véhiculer un message aussi important. Ces journées ont non seulement renforcé la cohésion sociale, mais ont aussi ouvert un espace de dialogue et de réflexion, ancré dans les valeurs locales et adapté aux réalités de chaque communauté. Grâce à cette approche dynamique et inclusive, l’activité a posé les bases d’une prise de conscience collective, essentielle pour le respect et la défense des droits fondamentaux des enfants et femmes dans les zones rurales de notre pays Togo.

AKETA Jules

ISCOME TOGO

 

Renforcement de la Voix des Enfants à Amou 3 : Création du Conseil Consultatif Communal des Enfants pour une Société Inclusive

Du 21 au 22 septembre 2024, ISCOME a organisé un atelier de formation au centre socioculturel de Témédja dans la commune Amou 3, dans le cadre du projet soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo intitulé « Renforcement de la Voix des Femmes et Enfants Ruraux Marginalisés pour une Société Inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo ». Cet atelier fait suite à celui organisé à Gbadi-N’kougna dans la commune de Wawa 2, et visait à créer le Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE) dans la commune Amou 3, offrant ainsi aux enfants un rôle actif dans les décisions communautaires les concernant.

L’atelier a réuni 30 enfants et a permis d’aborder des thématiques essentielles telles que les droits et les devoirs des enfants, la prévention des violences, la dénonciation des abus et la lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire. La première journée, marquée par des sessions interactives et ludiques, a débuté par une discussion sur la notion d’« enfant » et les différentes définitions associées. Les participants ont ensuite exploré en profondeur les droits et les devoirs des enfants, ainsi que les types de violences, notamment psychologiques, physiques, sexuelles et économiques. La journée s’est clôturée par un échange sur les causes et les conséquences des grossesses précoces en milieu scolaire, ainsi que des pistes de solutions pour lutter contre ce phénomène.

Le deuxième jour, les discussions se sont concentrées sur la notion de « dénonciation » : quand et comment dénoncer les abus de manière sécurisée. À l’issue de ces échanges, le CCCE a été officiellement constitué, avec l’élection de six enfants, dont trois filles et trois garçons, pour représenter leurs pairs. Ce conseil servira de plateforme d’expression pour les enfants, leur permettant de faire entendre leurs voix sur des questions les concernant directement et de proposer des solutions aux défis auxquels ils sont confrontés au sein de leur communauté.

La mise en place de ce CCCE marque une avancée significative pour l’inclusion des enfants dans la gouvernance locale. En permettant aux enfants de participer activement aux décisions communautaires, ce projet leur offre une opportunité unique de devenir des acteurs clés du développement de leur commune. Les membres du CCCE auront pour mission de défendre les droits des enfants et de sensibiliser la communauté sur les questions de violences et de discriminations.

Cet atelier a pleinement atteint ses objectifs, avec une participation enthousiaste de tous les enfants. Le CCCE de AMOU 3 est désormais opérationnel, et les enfants ont exprimé leur désir de poursuivre ce type de formations pour renforcer leurs compétences et leur engagement dans la vie communautaire.

Ce projet, soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo, réaffirme l’importance de la participation active des enfants et des femmes dans les communes rurales, contribuant ainsi à la construction d’une société plus inclusive et équitable. Après les communes de Wawa 2 et Amou 3, d’autres activités se  avec toujours pour ambition de renforcer la voix des populations les plus vulnérables et de faire nos communutés des lieux où chacun à son niveau contribue au développement de façon harmonieuses.

AIME TCHITIE
Quelques photos

Les jeunes et enfants de Wawa disposent désormais d’un cadre d’expression à travers le Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE)

Du 14 au 15 septembre 2024, un atelier de formation s’est tenu à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2, marquant la création du Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE). Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la Voix des Femmes et Enfants Ruraux Marginalisés pour une Société Inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo ». Ce projet vise à offrir aux enfants un rôle actif dans les décisions communautaires les concernant, en leur donnant un espace d’expression structuré.

Les jeunes ont souvent des besoins spécifiques qui ne sont pas toujours bien identifiés par les adultes. Il est donc crucial de leur offrir un cadre où ils peuvent s’exprimer librement. L’atelier de deux jours a permis de travailler avec des enfants très motivés à participer au développement de leur communauté. La première journée a été marquée par des sessions interactives animées par un spécialiste, abordant les droits et devoirs des enfants, ainsi que la protection contre les abus et les mécanismes de signalement des violations. À travers des discussions, des jeux de rôle et des activités ludiques, les enfants ont assimilé ces notions fondamentales.

Le deuxième jour, en collaboration avec les autorités locales, notamment la commune, le CCCE a été officiellement créé. Six enfants (trois filles et trois garçons) ont été élus pour représenter leurs pairs. Ce conseil servira de plateforme où les enfants pourront exprimer leurs préoccupations, proposer des solutions aux défis locaux, et contribuer activement au développement de leur commune.

Pour les enfants de cette communauté rurale, c’est une initiative inédite. Ils ont exprimé le désir de bénéficier de davantage de formations pour renforcer leurs compétences et favoriser leur épanouissement. Ce n’est que le début d’un processus où ISCOME, avec ses partenaires, s’engage à promouvoir une meilleure inclusion des enfants dans la prise de décisions locales.

Prochain arrêt : la commune d’Amou 3, où un atelier similaire se tiendra la semaine prochaine pour prolonger cette dynamique.

Ce projet, soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo, témoigne de l’engagement continu en faveur de la protection et de la participation des enfants et des femmes dans les communes rurales, pour bâtir une société plus juste et équitable.

Jules M’BOUKE

 

 

Empowerment des femmes et enfants ruraux dans les communes Wawa 2 et Amou3 : ISCOME et l’Ambassade d’Allemagne s’engagent à travers un projet

L’association ISCOME Togo, avec le soutien de l’ambassade d’Allemagne au Togo, a  lancé le mercredi 24 juillet passé un ambitieux projet à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2 dans la préfecture de Wawa (BADOU). Intitulé « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo », ce projet vise à créer un environnement sûr et inclusif pour les femmes et les enfants de ces deux communes.

Le projet met en avant plusieurs actions clés pour promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants vulnérables. Il prévoit notamment la mise en place de dispositifs familiaux et communautaires pour assurer le respect de ces droits. Les bénéficiaires principaux sont les femmes et les enfants en situation difficile, les enfants handicapés, les femmes victimes de violences basées sur le genre, les jeunes mères et les femmes handicapées.

Un aspect central du projet est la promotion de l’égalité des genres. Des initiatives seront menées pour renforcer l’autonomisation des femmes, encourager l’éducation des filles, combattre les violences sexistes, et assurer une participation équitable des femmes dans tous les aspects de la vie communautaire.

Ce projet est d’une importance cruciale en raison des nombreuses violations des droits que subissent les femmes et les enfants dans les zones rurales. Les femmes sont souvent victimes de discriminations, de violences domestiques, et d’un accès limité à l’éducation et aux opportunités économiques. Les enfants ruraux quant à eux, font face à des conditions de travail dangereuses, à la malnutrition et à un accès restreint aux soins de santé et à l’éducation.

Pour remédier à ces défis, ISCOME Togo s’engage à lutter contre l’exclusion, la discrimination et les violences, afin de permettre aux femmes et aux enfants en milieu rural de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux. Le projet inclut des sessions de formation et de sensibilisation sur les droits humains, la création de conseils consultatifs communaux des enfants (CCCE), et le soutien à des activités génératrices de revenus (AGR) pour les femmes. De plus, des livrets de poche sur les droits des enfants et des femmes seront distribués pour sensibiliser et informer.

ISCOME TOGO exprime sa gratitude envers les autorités communales de ces deux localités pour leur collaboration depuis le diagnostic et l’élaboration de ce projet.  Un note de remerciement également envers  l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au TOGO pour son soutien technique et financier dans ce projet.

La collaboration de tous est indispensable pour créer un environnement propice à l’épanouissement des femmes et des enfants, et pour leur permettre de contribuer activement au développement de leur communauté.

 

Eric BANASSIMA

 

Campagne nationale de distribution gratuite des moustiquaires à imprégnation durable

Campagne nationale de distribution gratuite des moustiquaires à imprégnation durable

D’abord ? c’est quoi le moustiquaire ?

Une moustiquaire  c’est un tissu à mailles fines  conçu pour empêcher les moustiques et autres animaux indésirables de pénétrer dans les locaux ou les lieux de stockage. On l’adapte aux cadres des fenêtres et des portes que l’on veut laisser ouvertes, on les utilise aussi pour envelopper les lits ou pour protéger les bouches d’aération des garde-manger, placards, etc.

En Afrique en général et particulièrement au Togo, c’est l’un des premiers moyens de protection contre les piqûres des moustiques qui transmettent la malaria (paludisme)

Dans plusieurs pays, cet objet apparemment banal fait partie des stratégies nationales de lutte contre le paludisme qui fait des millions de victimes par an sur le continent.

C’est quoi un moustiquaire imprégné ?

Les moustiquaires imprégnés ce sont ces moustiquaires que l’on imbibe  d’un répulsif, d’un insecticide.

Les premiers exemplaires de moustiquaires imprégnées en insecticides datent de 1983. Lire cet article intéressant sur l’histoire des moustiquaires imprégnés

Le Togo organise du 22 octobre au 02 novembre 2020, une quatrième campagne nationale de distribution de moustiquaires à imprégnation durable (MID) à toute la population pour le maintien de la couverture universelle des campagnes antérieures. Pour cette campagne, 6.445.650 moustiquaires sont prévus pour 9.760.887 Togolais.

Selon le rapport mondial 2019 sur le paludisme, au Togo, l’incidence du paludisme a régressé de plus de 25% entre 2015 et 2018 et la mortalité a régressé de 8% sur la même période. La mortalité spécifique due au paludisme est passée de 0,3‰ en 2011 à 0,12‰ en 2018. La létalité, quant à elle, est passée de 3,1% en 2011 à 2,4% en 2018 chez les adultes et de 6,5% à 3,5% chez les enfants de moins de 5 ans sur la même période.*

En dépit de ces résultats et des efforts consentis par le gouvernement togolais et les partenaires, des défis restent à relever dont, entre autres, la réduction de la transmission de la maladie par le contrôle des vecteurs. Le quatrième plan stratégique 2017-2022 étendu à 2023 en cours de mise en œuvre a donc été élaboré à l’issue d’une analyse des problèmes prioritaires et regroupe les différentes orientations stratégiques en adéquation avec les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Ce plan vise l’élimination du paludisme en assurant l’accès universel aux interventions de lutte contre le paludisme.
« C’est dans cette perspective que le Togo organise en 2020 une quatrième campagne nationale de distribution de Moustiquaires à imprégnation durable (MID) à toute la population pour le maintien de la couverture universelle des campagnes antérieures. Cette campagne, dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme au Togo permettra de distribuer les moustiquaires à tous les ménages du pays à raison d’une moustiquaire par couchette.

Pour ce faire, 6 445 650 moustiquaires ont été acquises par l’Etat Togolais et les partenaires notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’ONG internationale Against Malaria Foundation, AMF». A déclaré le professeur Moustafa MIJIYAWA, Ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de l’Accès Universel aux Soins