Groupage et Électrophorèse pour tous : sensibiliser les jeunes filles des ateliers sur les risques sanitaires

Groupage et Électrophorèse pour Tous : sensibiliser les jeunes filles des ateliers de formation sur les risques sanitaires

Le projet « Groupage et Électrophorèse pour Tous », porté par un consortium d’associations composé de l’Association Cultu Lingus Source de Développement, Vie Féconde, Drépanositaires Conscients, Initiative Santé Communautaire pour un Monde Épanoui (ISCOME), vise à sensibiliser un public souvent négligé : les jeunes filles en formation professionnelle. Cette initiative a pour objectif de les éduquer sur des informations de santé essentielles, notamment leur groupe sanguin, leur rhésus et leur statut électrophorétique.

Les ateliers de formation professionnelle sont des lieux où de nombreuses jeunes filles se forment à leur futur métier. Cependant, bien qu’elles se consacrent à leur avenir, ces jeunes femmes ignorent parfois l’importance de certains tests de santé de base. Beaucoup pratiquent leurs activités sans connaître leur groupe sanguin ou leur rhésus, et n’ont jamais réalisé de tests d’électrophorèse, alors que ces informations sont cruciales pour leur bien-être et leur avenir.

Un projet pour informer et protéger
Le projet « Groupage et Électrophorèse pour Tous » a été conçu pour répondre à ce besoin. Il cible spécifiquement ces jeunes filles, afin de les informer des risques encourus lorsqu’elles ignorent ces éléments fondamentaux. Ces actions visent à leur permettre de prendre des décisions éclairées en matière de santé, notamment dans des situations d’urgence médicale ou lors de grossesses.

Pourquoi le groupe sanguin, le rhésus et l’électrophorèse sont-ils essentiels ?
La méconnaissance de son groupe sanguin peut poser des problèmes en cas de transfusion urgente. De plus, une incompatibilité de rhésus entre une femme enceinte et son partenaire peut entraîner des complications graves pour l’enfant à naître.

L’électrophorèse, quant à elle, permet de dépister la drépanocytose, une maladie génétique qui touche de nombreux jeunes en Afrique. Certaines jeunes filles, porteuses du trait drépanocytaire, vivent sans diagnostic. Connaître son statut électrophorétique est primordial pour anticiper les complications et garantir sa santé future.

Témoignages révélateurs des risques méconnus
Au cours des séances de sensibilisation, plusieurs jeunes filles ont partagé des témoignages poignants qui illustrent l’urgence de cette initiative. Certaines ont confié avoir découvert, pour la première fois, l’importance du rhésus après avoir vécu des complications liées à une interruption volontaire de grossesse (IVG). D’autres ont admis qu’elles ignoraient complètement ce qu’était l’électrophorèse, malgré des antécédents familiaux de drépanocytose.

« Je n’avais jamais entendu parler du vaccin anti-D. Après une IVG, j’ai eu des complications, mais je ne savais pas que c’était lié à mon rhésus négatif », a témoigné une participante.

Une autre a déclaré : « Grâce à cette campagne, j’ai fait mon premier test d’électrophorèse et j’ai appris que j’étais porteuse du trait drépanocytaire. Je peux maintenant prendre des précautions pour ma santé future. »

Ces témoignages mettent en lumière l’ampleur du manque de sensibilisation et l’importance de projets comme « Groupage et Électrophorèse pour Tous » pour combler ces lacunes.

Un projet porteur d’espoir
En offrant à ces jeunes filles un accès à des tests simples et essentiels, ce projet contribue à prévenir des risques évitables, à renforcer leur autonomie et à protéger leur avenir. Il démontre également qu’un accompagnement personnalisé et une sensibilisation adaptée peuvent transformer des vies et éviter des complications graves.

En sensibilisant sur ces questions de santé élémentaire, le consortium d’associations s’engage à garantir que ces jeunes femmes puissent continuer à se former et travailler, tout en prenant soin de leur santé. L’objectif final est de leur permettre de vivre plus sereinement et de faire des choix éclairés pour leur bien-être.

Sensibilisation aux droits des enfants et des femmes par le sport dans les communes de Wawa 2 et Amou 3

Dans le cadre du projet « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes d’Amou 3 et de Wawa 2 au Togo », ISCOME, avec l’appui de l’Ambassade d’Allemagne au Togo, a organisé les 19 et 20 octobre deux journées de rencontres culturelles et sportives respectivement à Gbadi-N’kougna et  àTémédja.

L’objectif visé par cette activité était Ces journées  était de vulgariser les droits des enfants et des femmes, en mettant l’accent sur la loi N°2022-020  qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo. L’événement a rassemblé plus de 500 participants, parmi lesquels des autorités coutumières et administratives, des leaders communautaires, et surtout de nombreuses femmes et jeunes.

Ce cadre a permis d’aborder un sujet sensible et essentiel, en utilisant le sport comme levier de mobilisation et de sensibilisation. Ainsi les matchs de football surtout féminin ont été au cœur de l’événement, montrant la participation active des femmes qui, en jouant, démontraient leur engagement pour leurs droits et celui de leurs enfants. Le sport est ainsi devenu ici un langage universel, réunissant tous les âges et les genres autour d’un objectif commun : la défense des droits humains notamment ceux des enfants et femmes.

Ces rencontres sportives étaient donc accompagnées de discussions enrichissantes pour expliciter les principes du guide élaboré par ISCOME. Conçu de manière simple et accessible, et qui présente des mesures de protection des apprenants et encourage des actions concrètes pour défendre les plus vulnérables, notamment les enfants et les femmes.

À la fin de chaque match, des exemplaires de ce livret ont été distribués aux participants ainsi qu’aux institutions communautaires locales, permettant une diffusion plus large de ces notions dans les deux communes.L’initiative a été saluée par les participants, qui ont trouvé innovant et mobilisateur l’usage du sport pour véhiculer un message aussi important. Ces journées ont non seulement renforcé la cohésion sociale, mais ont aussi ouvert un espace de dialogue et de réflexion, ancré dans les valeurs locales et adapté aux réalités de chaque communauté. Grâce à cette approche dynamique et inclusive, l’activité a posé les bases d’une prise de conscience collective, essentielle pour le respect et la défense des droits fondamentaux des enfants et femmes dans les zones rurales de notre pays Togo.

AKETA Jules

ISCOME TOGO

 

Renforcement de la Voix des Enfants à Amou 3 : Création du Conseil Consultatif Communal des Enfants pour une Société Inclusive

Du 21 au 22 septembre 2024, ISCOME a organisé un atelier de formation au centre socioculturel de Témédja dans la commune Amou 3, dans le cadre du projet soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo intitulé « Renforcement de la Voix des Femmes et Enfants Ruraux Marginalisés pour une Société Inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo ». Cet atelier fait suite à celui organisé à Gbadi-N’kougna dans la commune de Wawa 2, et visait à créer le Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE) dans la commune Amou 3, offrant ainsi aux enfants un rôle actif dans les décisions communautaires les concernant.

L’atelier a réuni 30 enfants et a permis d’aborder des thématiques essentielles telles que les droits et les devoirs des enfants, la prévention des violences, la dénonciation des abus et la lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire. La première journée, marquée par des sessions interactives et ludiques, a débuté par une discussion sur la notion d’« enfant » et les différentes définitions associées. Les participants ont ensuite exploré en profondeur les droits et les devoirs des enfants, ainsi que les types de violences, notamment psychologiques, physiques, sexuelles et économiques. La journée s’est clôturée par un échange sur les causes et les conséquences des grossesses précoces en milieu scolaire, ainsi que des pistes de solutions pour lutter contre ce phénomène.

Le deuxième jour, les discussions se sont concentrées sur la notion de « dénonciation » : quand et comment dénoncer les abus de manière sécurisée. À l’issue de ces échanges, le CCCE a été officiellement constitué, avec l’élection de six enfants, dont trois filles et trois garçons, pour représenter leurs pairs. Ce conseil servira de plateforme d’expression pour les enfants, leur permettant de faire entendre leurs voix sur des questions les concernant directement et de proposer des solutions aux défis auxquels ils sont confrontés au sein de leur communauté.

La mise en place de ce CCCE marque une avancée significative pour l’inclusion des enfants dans la gouvernance locale. En permettant aux enfants de participer activement aux décisions communautaires, ce projet leur offre une opportunité unique de devenir des acteurs clés du développement de leur commune. Les membres du CCCE auront pour mission de défendre les droits des enfants et de sensibiliser la communauté sur les questions de violences et de discriminations.

Cet atelier a pleinement atteint ses objectifs, avec une participation enthousiaste de tous les enfants. Le CCCE de AMOU 3 est désormais opérationnel, et les enfants ont exprimé leur désir de poursuivre ce type de formations pour renforcer leurs compétences et leur engagement dans la vie communautaire.

Ce projet, soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo, réaffirme l’importance de la participation active des enfants et des femmes dans les communes rurales, contribuant ainsi à la construction d’une société plus inclusive et équitable. Après les communes de Wawa 2 et Amou 3, d’autres activités se  avec toujours pour ambition de renforcer la voix des populations les plus vulnérables et de faire nos communutés des lieux où chacun à son niveau contribue au développement de façon harmonieuses.

AIME TCHITIE
Quelques photos

Réhabilitation des terrains de jeux dans la Préfecture de Zio pour le bonheur de la Jeunesse

Outre les activités sportives inscrite dans le cadre du  projet « Alliance Sportive Communautaire pour le renforcement des liens sociaux et la coexistence pacifique dans les communes Zio 1 et Zio 2 au Togo, il est prévu  l’’aménagement et la  réhabilitation des aires de jeux

En effet,  les populations locales, en particulier les jeunes, manquent souvent d’espaces adaptés pour se divertir et pratiquer des activités sportives. Ces aires de jeux réhabilitées deviennent alors des lieux privilégiés pour favoriser les interactions sociales et offrir des opportunités de rassemblement autour du sport. Cela permet non seulement de répondre à un besoin de divertissement, mais aussi de promouvoir des valeurs comme la solidarité, la paix et le vivre ensemble. En collaboration avec les communes de Zio 1 et Zio 2, deux terrains ont été sélectionnés pour bénéficier de ces aménagements. L’un à Tsévié et l’autre à Kovié.Ces espaces, une fois réhabilités, serviront de cadre pour les activités sportives et récréatives, participant ainsi au renforcement des liens sociaux et à la coexistence pacifique dans ces localités.

Alors que la rentrée scolaire approche, ces aires de jeux aménagées représentent une véritable aubaine pour les élèves des communes concernées. Ils pourront profiter de ces infrastructures pendant leurs moments de détente, ce qui contribuera à leur épanouissement physique et social. Ces espaces offriront un environnement sain et sécurisé où les jeunes pourront s’exprimer à travers le sport tout en développant des compétences interpersonnelles et en renforçant leur esprit d’équipe.

Les travaux ont débuté il y a plus d’une  semaine et avancent sereinement. Les équipes techniques, les jeunes bénéficiaires, les autorités locales, les membres d’ISCOME sont tous   à pied d’œuvre pour que ces travaux d’ aménagements se déroulent sans encombre. Les phases initiales comprennent la préparation des terrains, le nivellement et l’installation des équipements sportifs. Tout est mis en œuvre pour que ces infrastructures soient prêtes à accueillir les élèves et les jeunes dans les meilleures conditions dès la rentrée.

Ainsi comme on peut le voir, ce projet  soutenu par l’Ambassade de France à travers le programme FEF-OSC,  ne se limite pas seulement à l’organisation d’événements sportifs ponctuels. Il s’inscrit dans une vision à long terme, visant à promouvoir l’inclusion sociale et à offrir aux communautés locales des infrastructures durables qui continueront à bénéficier aux jeunes générations dans le futur.

Cette initiative témoigne ainsi de l’engagement d’ISCOME  et de ses partenaires, en particulier l’Ambassade de France, à créer des opportunités de développement et de cohésion pour les communautés de Zio 1 et Zio 2. Avec la rentrée scolaire qui se profile, ces aires de jeux deviendront des lieux clés pour les élèves, enrichissant leur quotidien par le sport et la convivialité.

Stéphane MOUKPE

ISCOME

 

 

 

Olympiades de Tsévié : Vacances sous le signe de la cohésion et du partage

En ces temps de vacances, où les occasions de se divertir et de se rassembler sont rares, l’Association Initiative Santé Communautaire pour un Monde Épanoui (ISCOME) a su créer un véritable moment de communion à travers le sport. Organisé pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir la paix, cet événement a été une fête collective qui a permis à toute la communauté de se retrouver dans un esprit de convivialité et de joie.

Les 30 août et 1er septembre 2024, sur le terrain du CEG Tsévié Ville 5, les jeunes des communes Zio 1 et Zio 2 ont répondu massivement à l’appel pour participer aux Olympiades organisées dans le cadre du projet « Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique ». Les compétitions de football, de course de vitesse (200 mètres) et de saut en hauteur ont offert un spectacle palpitant, où l’esprit d’équipe et l’enthousiasme des participants ont brillé sous les acclamations du public.

Au-delà des simples performances sportives, cet événement a été une opportunité unique de renforcer les liens entre les membres de la communauté. Parents, amis, et voisins se sont rassemblés pour encourager les athlètes et profiter de cette ambiance festive qui a rythmé ces journées. Dans une atmosphère joyeuse et colorée, l’événement a été une véritable célébration des valeurs de paix, de solidarité, et de vivre ensemble.

Le 1er septembre 2024, lors de la finale, l’excitation était à son comble. Des victoires marquées par des éclats de rire et des moments de partage inoubliables ont clôturé les compétitions. La remise des prix, faite en présence des autorités locales, des représentants des partenaires comme Colibris et O’Fitness, ainsi que de la chefferie traditionnelle, a permis de récompenser les efforts des jeunes avec des maillots, ballons, baskets, médailles, trophées et autres distinctions.

Les autorités et associations partenaires ont salué l’engagement d’ISCOME et de l’Ambassade de France, qui, à travers ce projet, contribuent à la promotion de l’inclusion sociale. Tous ont souligné l’importance de telles initiatives qui, par le sport, tissent des liens entre les habitants et renforcent la paix au sein de la communauté.

Cet événement a prouvé qu’au-delà de la compétition, c’est l’esprit de fraternité et de fête qui triomphe, unissant toute la population autour des mêmes valeurs. Rendez-vous dans quelques jours seulement pour des soirées culturelles  pour finir en beauté les vacances !

Jules AKETA

 

 

Absence de pluie au Togo : Reboiser ou disparaître

Depuis près de deux mois, une grande partie du territoire togolais, généralement arrosée à cette période de l’année, souffre d’un manque criant de pluie. Les discussions et les messages sur les réseaux sociaux illustrent l’ampleur de la situation : l’absence de pluie et l’eau du ciel se font cruellement sentir. Les rivières ne sont pas encore complètement asséchées, mais les champs et les terres sont dans un état déplorable. Les cultures de maïs, d’ignames et de haricots sont gravement menacées par cette longue sécheresse.

Cette situation est à la fois préoccupante et inquiétante. Pourquoi cette sécheresse prolongée à une époque où les pluies sont habituellement abondantes ? La réponse est sous nos yeux, mais nous faisons semblant de l’ignorer. Nous détruisons notre environnement en coupant des arbres et en déforestant pour satisfaire nos besoins quotidiens, sans compenser par un reboisement suffisant. Bien qu’il existe une campagne nationale de reboisement (le 1er juin) pour sensibiliser la population, cela ne suffit pas à pallier le mal et le déficit climatique et environnemental que nous créons.

Cette année, ISCOME a lancé un programme de reboisement sur son site de Bolou, couvrant environ 3 hectares. Il n’y a pas d’autre solution que le reboisement massif ; c’est la seule alternative qui nous reste.

Il est urgent que chacun d’entre nous prenne part à cette mission. Planter des arbres partout où il y a de l’espace libre est crucial. Planter une variété d’espèces d’arbres peut être bénéfique pour nos communautés, notamment les zones rurales où la pauvreté est répandue. Par exemple, un arbre fruitier contribuera non seulement à la réduction du carbone, mais ses fruits fourniront également de la nourriture et potentiellement un revenu pour son propriétaire.

ISCOME, dans son engagement à jouer un rôle de guide et de leader au sein de sa communauté, débute à peine cette aventure à Bolou Attivimé. Grâce au soutien de bonnes volontés qui souhaitent pérenniser  l’ investissement de leur parent dans la terre e  cette mission prend forme. Que ce soit en France, au Japon ou au Togo, la terre est la même, à condition de prendre soin d’elle.

Ci dessous quelques images du site d’ISCOME situé dans le canton de Bolou Attivimé. A terme ce site servira d’un centre d’expérimentation et d’une ferme école pour tous les amoureux de agroforesterie, de l’agroécologie dans notre pays.

Rejoignez nous pour faire partie de cette aventure

ISCOME : Promouvoir la paix et la cohésion sociale à travers l’Alliance Sportive Communautaire dans les Communes de Zio 1 et Zio 2

Les activités sportives et socioculturelles occupent une place essentielle dans la promotion de la paix, de l’inclusion et de la cohésion sociale au sein des communautés. Elles offrent un cadre privilégié pour les rencontres et les échanges entre individus d’horizons divers, facilitant ainsi le dialogue, le respect mutuel et la compréhension interculturelle pour un développement durable et harmonieux. En favorisant les rencontres et les échanges entre des individus de milieux divers, elles tissent les fils du dialogue, du respect mutuel et de la compréhension interculturelle.

C’est dans cette optique que l’association ISCOME, avec le soutien de l’Ambassade de France au Togo, a lancé le projet « Alliance Sportive Communautaire pour le renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes Zio 1 et Zio 2 au Togo ». Ce projet vise à promouvoir l’inclusion sociale, la cohésion communautaire et la paix à travers des activités sportives et des initiatives participatives, renforçant les liens sociaux et encourageant la coexistence pacifique entre les différentes communautés locales.

Les activités sportives et socioculturelles organisées dans le cadre de ce projet, telles que l’écojogging, le zumba fitness, les olympiades, les soirées socioculturelles, le handisport, les footings populaires, les ateliers de développement des compétences et les partages, offrent des opportunités d’interaction positive et de collaboration entre les participants. Elles permettent de développer des compétences de coopération, d’entraide et de solidarité, renforçant ainsi les liens sociaux au sein des communautés.

Le projet, qui se déroule de mai 2024 à mars 2025, prévoit l’organisation de 15 activités sportives et événements communautaires visant à favoriser les interactions positives, la collaboration et le respect mutuel entre les différentes communautés locales pour renforcer la cohésion et l’inclusion sociale. Le lancement du projet en mai à la mairie de Zio 2 à Kovié a été marqué par une rencontre le 21 mai, suivie d’une autre rencontre le 28 mai à la mairie de Zio 1 à Tsévié, au cours desquelles les participants se sont engagés à travailler pour l’atteinte des objectifs du projet.

Les représentants locaux ont salué cette initiative, la considérant comme un moyen de favoriser le développement harmonieux de la commune en créant des interactions positives entre les différents groupes et communautés. Le projet bénéficie également du soutien actif des partenaires tels que l’association O’FITNESS, l’Association les Colibris du Togo et des Communes de Zio 1 et Zio 2. À l’issue des rencontres, des comités locaux de gestion ont été mis en place pour appuyer la coordination dans la mise en œuvre des activités.

En conclusion, le projet « Alliance Sportive Communautaire » se présente comme une initiative cruciale pour favoriser la paix, la cohésion sociale et le dialogue intercommunautaire au sein de la préfecture du Zio. En valorisant la participation communautaire et en renforçant les liens sociaux, il contribue à construire un avenir plus harmonieux et pacifique pour tous les habitants des deux communes et de la préfecture de Zio.

Eric BANASSIMA Chargé de Projets ISCOME

Présentation dans la commune de Zio2

Présentation dans la commune de Zio1

L’agroécologie : Une alternative prometteuse pour nos communautés rurales

De nos jours, nous observons tous une utilisation excessive des intrants chimiques agricoles dans nos champs et nos jardins, une pratique qui soulève de sérieuses préoccupations quant à ses conséquences sur la santé de nos populations. Cette tendance est particulièrement alarmante dans le domaine maraîcher, où l’utilisation incontrôlée d’herbicides, d’insecticides et de fongicides menace non seulement la santé des utilisateurs, mais également celle des consommateurs finaux. Les fabricants de ces produits fournissent des instructions d’utilisation que nos paysans, souvent illettrés, peinent à respecter.

Face à cette situation préoccupante, l’Association ISCOME, intervenant également dans le domaine de la santé, s’est donnée pour mission de sensibiliser les paysans aux conséquences de l’usage des produits chimiques dans les champs, ainsi qu’aux alternatives biologiques en matière d’intrants agricoles. Nous militons en interne pour une nouvelle approche du travail agricole, privilégiant les méthodes biologiques et respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, nous avons mis en place un site pilote d’expérimentation d’une agriculture essentiellement biologique à Bolou Ativimé, où nous nous employons à démontrer qu’il est possible de concilier rendement agricole et préservation de la qualité des produits, sans recourir systématiquement aux engrais chimiques.

En 2023, grâce au soutien du FNAPP, nous avons formé des agriculteurs à l’utilisation d’engrais biologiques comme le bokashi, obtenu à partir de la décomposition des matières organiques, et avons également encouragé l’expérimentation d’autres techniques agricoles durables, telles que l’agroforesterie et la permaculture.

Pour étendre cette initiative et susciter un vaste mouvement en faveur de l’agroécologie, nous avons décidé de travailler en collaboration avec les maraîchers des localités de Djagblé et Badja Halè, dans la préfecture de Zio, au sud du Togo. En nous appuyant sur les groupements de femmes maraîchères, nous cherchons à identifier leurs besoins, à comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien et à proposer des solutions adaptées, en mettant l’accent sur les pratiques agroécologiques.

En effet, nos observations sur le terrain ont révélé des rendements agricoles insuffisants malgré l’utilisation de produits chimiques à Djagblé, tandis qu’à Badja Halè, les femmes maraîchères font face à des défis majeurs en matière d’irrigation en raison du manque d’infrastructures adéquates.

Il est clair que des efforts significatifs doivent être déployés pour promouvoir l’agroécologie et soutenir les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agricoles durables. En collaborant avec tous les acteurs concernés, nous sommes convaincus que nous pouvons marquer notre époque de manière positive et contribuer au bien-être de nos populations, tout en préservant notre santé et notre environnement.

Stan KETOR

ISCOME TOGO

Togo : L’association ISCOME et l’ONG Iwerliewen dotent Bolou-Attivimé d’un forage d’eau photovoltaïque

Enorme soulagement pour les habitants de Bolou-Attivimé, village situé à environ 8 km à l’ouest de la ville de Tsévié (préfecture de Zio). Longtemps confrontés à un problème crucial d’accès à l’eau potable, ils disposent désormais d’une source d’eau de qualité dans leur milieu. Ceci grâce à l’ONG luxembourgeoise Iwerliewen et à son partenaire togolais ISCOME (Initiative Santé communautaire pour un monde épanoui) qui ont doté le village d’un forage d’eau photovoltaïque. L’ouvrage a été officiellement inauguré le mardi 30 janvier 2024.

La construction de cet ouvrage se situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Clean Water for Togo - Round1 », financé par le ministère des affaires étrangères et européennes du LUXEMBOURG et exécuté par l’ONG Iwerliewen en partenariat avec l’Association ISCOME. En effet, à l’instar de plusieurs localités de la préfecture de Zio et plus particulièrement celles du canton de Bolou, le village de Bolou-Attivimé ne dispose pas encore d’un système d’accès à l’eau potable en dépit des efforts du gouvernement pour l’accès de tous à cette importante denrée. Pour avoir de l’eau, les villageois n’ont d’autres choix que de recourir à une retenue alimentée souvent par des eaux de ruissellement et les eaux d’un affluent du fleuve Zio.

Seulement voilà, en plus d’être située à environ deux kilomètres du village, obligeant les femmes et les enfants à consacrer de longues heures à la corvée d’eau, cette retenue ne fournit malheureusement pas une eau propre à la consommation.

« La retenue sert à toute sorte d’usage et son eau est vraiment souillée au plus haut point. Et au-delà du fait que cette eau est impropre à la consommation, la population de Bolou-Attivimé est contrainte de mettre les pieds et les bassines dans la retenue pour s’en procurer. Du coup, toute sorte de microbes et de bactérie se retrouvent dans cette eau dont se servent les villageois pour la boisson, la cuisine et d’autre tâches », déplore Stan KETOR, Secrétaire général d’ISCOME.

La situation n’est pas sans conséquence pour les habitants du village qui, en raison de la consommation de cette eau insalubre, sont exposés à des maladies d’origine hydrique comme le choléra, la fièvre typhoïde, l’hépatite A, l’amibiase ainsi que d’autres maladies qui causent de nombreux décès, notamment chez les enfants de moins de 5 ans.

A cela, s’ajoutent des conflits qui naissent souvent entre les populations et les éleveurs de bétail qui prennent également d’assaut cette seule retenue d’eau qui sert d’abreuvoir pour leurs animaux. Le partage de cette maigre ressource est devenu difficile et conduit parfois à des actes de violences graves.

Un forage d’eau photovoltaïque moderne qui vient soulager Bolou-Attivimé

Les enquêtes menées par l’association ISCOME sur le terrain ont révélé que le village de Bolou-Attivimé ne dispose pas de suffisamment de moyens financiers pour acquérir un ouvrage d’eau potable en raison de la pauvreté qui est grandissante dans la localité, alors qu’il était important que des actions soient menées pour aider la population à avoir accès à cette denrée. C’est ainsi qu’ISCOME a sollicité l’appui de son partenaire, l’ONG Iwerliewen qui a accepté de l’appuyer pour la mise en place d’une source d’eau potable dans le cadre du projet « Clean Water for Togo - Round1 ». Ainsi fut construit le forage d’eau photovoltaïque inauguré le mardi 30 janvier 2024. D’une profondeur de 75 mètres, le forage a un débit de 7000 litres/heure. Il est surmonté d’un château de 9 mètres de hauteur supportant un polytank de 5000 litres et est doté de 4 panneaux solaires de 250 watts chacun, soit 1000 watts qui actionnent une pompe immergée hybride.

« Cette pompe peut fonctionner aussi bien avec le courant électrique qu’avec l’énergie solaire. Mais pour le moment, sa commande est placée sur le système solaire vu qu’il n’y a pas encore d’électricité dans le milieu. Quant le village aura de l’électricité ou de groupe électrogène, il suffira de balancer la commande sur le système courant électrique pour le faire travailler », explique Kpatcha ADOLI, ingénieur hydrogéologue et Directeur de Multi Ingénieurs Conseils (MI Conseils), l’entreprise à qui a été confié la construction du forage.

L’ouvrage a été inauguré en présence des autorités locales, des responsables de CVD et CDQ des responsables des deux organisations donatrices et des villageois, tout en joie devant un forage qui leur permettra désormais de consommer une eau dont la qualité physico-chimique et organoleptique, ainsi que la qualité microbiologique ont été jugées acceptable et satisfaisante par la Direction de l’hygiène et de l’assainissement de base. Occasion pour les bénéficiaires, à travers leur porte-parole, de remercier l’association ISCOME et l’ONG Iwerliewen pour ce geste qui vient soulager l’ensemble des habitants de Bolou-Attivimé.

Pour Togbui ATENOU Edem Komlan VINYO V, chef de la localité, ce forage constitue un besoin prioritaire et pressant pour sa localité.

« Nous souffrons vraiment de problèmes d’eau potable. Il est vrai que le gouvernement fait de son mieux, mais le chantier est vaste. Nous ne pouvons que dire merci aux organisations qui nous ont offert cet ouvrage qui vient nous alléger une très grande tâche », se réjouit-il.

Pour leur part, les deux organisations donatrices ont invité les habitants de Bolou-Attivimé à prendre grand soin de l’ouvrage pour qu’il puisse leur servir le plus longtemps possible.

Source : https://www.societecivilemedias.com