L’agroécologie : Une alternative prometteuse pour nos communautés rurales

De nos jours, nous observons tous une utilisation excessive des intrants chimiques agricoles dans nos champs et nos jardins, une pratique qui soulève de sérieuses préoccupations quant à ses conséquences sur la santé de nos populations. Cette tendance est particulièrement alarmante dans le domaine maraîcher, où l’utilisation incontrôlée d’herbicides, d’insecticides et de fongicides menace non seulement la santé des utilisateurs, mais également celle des consommateurs finaux. Les fabricants de ces produits fournissent des instructions d’utilisation que nos paysans, souvent illettrés, peinent à respecter.

Face à cette situation préoccupante, l’Association ISCOME, intervenant également dans le domaine de la santé, s’est donnée pour mission de sensibiliser les paysans aux conséquences de l’usage des produits chimiques dans les champs, ainsi qu’aux alternatives biologiques en matière d’intrants agricoles. Nous militons en interne pour une nouvelle approche du travail agricole, privilégiant les méthodes biologiques et respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, nous avons mis en place un site pilote d’expérimentation d’une agriculture essentiellement biologique à Bolou Ativimé, où nous nous employons à démontrer qu’il est possible de concilier rendement agricole et préservation de la qualité des produits, sans recourir systématiquement aux engrais chimiques.

En 2023, grâce au soutien du FNAPP, nous avons formé des agriculteurs à l’utilisation d’engrais biologiques comme le bokashi, obtenu à partir de la décomposition des matières organiques, et avons également encouragé l’expérimentation d’autres techniques agricoles durables, telles que l’agroforesterie et la permaculture.

Pour étendre cette initiative et susciter un vaste mouvement en faveur de l’agroécologie, nous avons décidé de travailler en collaboration avec les maraîchers des localités de Djagblé et Badja Halè, dans la préfecture de Zio, au sud du Togo. En nous appuyant sur les groupements de femmes maraîchères, nous cherchons à identifier leurs besoins, à comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien et à proposer des solutions adaptées, en mettant l’accent sur les pratiques agroécologiques.

En effet, nos observations sur le terrain ont révélé des rendements agricoles insuffisants malgré l’utilisation de produits chimiques à Djagblé, tandis qu’à Badja Halè, les femmes maraîchères font face à des défis majeurs en matière d’irrigation en raison du manque d’infrastructures adéquates.

Il est clair que des efforts significatifs doivent être déployés pour promouvoir l’agroécologie et soutenir les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agricoles durables. En collaborant avec tous les acteurs concernés, nous sommes convaincus que nous pouvons marquer notre époque de manière positive et contribuer au bien-être de nos populations, tout en préservant notre santé et notre environnement.

Stan KETOR

Icome Togo

Togo : L’association ISCOME et l’ONG Iwerliewen dotent Bolou-Attivimé d’un forage d’eau photovoltaïque

Enorme soulagement pour les habitants de Bolou-Attivimé, village situé à environ 8 km à l’ouest de la ville de Tsévié (préfecture de Zio). Longtemps confrontés à un problème crucial d’accès à l’eau potable, ils disposent désormais d’une source d’eau de qualité dans leur milieu. Ceci grâce à l’ONG luxembourgeoise Iwerliewen et à son partenaire togolais ISCOME (Initiative Santé communautaire pour un monde épanoui) qui ont doté le village d’un forage d’eau photovoltaïque. L’ouvrage a été officiellement inauguré le mardi 30 janvier 2024.

La construction de cet ouvrage se situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Clean Water for Togo - Round1 », financé par le ministère des affaires étrangères et européennes du LUXEMBOURG et exécuté par l’ONG Iwerliewen en partenariat avec l’Association ISCOME. En effet, à l’instar de plusieurs localités de la préfecture de Zio et plus particulièrement celles du canton de Bolou, le village de Bolou-Attivimé ne dispose pas encore d’un système d’accès à l’eau potable en dépit des efforts du gouvernement pour l’accès de tous à cette importante denrée. Pour avoir de l’eau, les villageois n’ont d’autres choix que de recourir à une retenue alimentée souvent par des eaux de ruissellement et les eaux d’un affluent du fleuve Zio.

Seulement voilà, en plus d’être située à environ deux kilomètres du village, obligeant les femmes et les enfants à consacrer de longues heures à la corvée d’eau, cette retenue ne fournit malheureusement pas une eau propre à la consommation.

« La retenue sert à toute sorte d’usage et son eau est vraiment souillée au plus haut point. Et au-delà du fait que cette eau est impropre à la consommation, la population de Bolou-Attivimé est contrainte de mettre les pieds et les bassines dans la retenue pour s’en procurer. Du coup, toute sorte de microbes et de bactérie se retrouvent dans cette eau dont se servent les villageois pour la boisson, la cuisine et d’autre tâches », déplore Stan KETOR, Secrétaire général d’ISCOME.

La situation n’est pas sans conséquence pour les habitants du village qui, en raison de la consommation de cette eau insalubre, sont exposés à des maladies d’origine hydrique comme le choléra, la fièvre typhoïde, l’hépatite A, l’amibiase ainsi que d’autres maladies qui causent de nombreux décès, notamment chez les enfants de moins de 5 ans.

A cela, s’ajoutent des conflits qui naissent souvent entre les populations et les éleveurs de bétail qui prennent également d’assaut cette seule retenue d’eau qui sert d’abreuvoir pour leurs animaux. Le partage de cette maigre ressource est devenu difficile et conduit parfois à des actes de violences graves.

Un forage d’eau photovoltaïque moderne qui vient soulager Bolou-Attivimé

Les enquêtes menées par l’association ISCOME sur le terrain ont révélé que le village de Bolou-Attivimé ne dispose pas de suffisamment de moyens financiers pour acquérir un ouvrage d’eau potable en raison de la pauvreté qui est grandissante dans la localité, alors qu’il était important que des actions soient menées pour aider la population à avoir accès à cette denrée. C’est ainsi qu’ISCOME a sollicité l’appui de son partenaire, l’ONG Iwerliewen qui a accepté de l’appuyer pour la mise en place d’une source d’eau potable dans le cadre du projet « Clean Water for Togo - Round1 ». Ainsi fut construit le forage d’eau photovoltaïque inauguré le mardi 30 janvier 2024. D’une profondeur de 75 mètres, le forage a un débit de 7000 litres/heure. Il est surmonté d’un château de 9 mètres de hauteur supportant un polytank de 5000 litres et est doté de 4 panneaux solaires de 250 watts chacun, soit 1000 watts qui actionnent une pompe immergée hybride.

« Cette pompe peut fonctionner aussi bien avec le courant électrique qu’avec l’énergie solaire. Mais pour le moment, sa commande est placée sur le système solaire vu qu’il n’y a pas encore d’électricité dans le milieu. Quant le village aura de l’électricité ou de groupe électrogène, il suffira de balancer la commande sur le système courant électrique pour le faire travailler », explique Kpatcha ADOLI, ingénieur hydrogéologue et Directeur de Multi Ingénieurs Conseils (MI Conseils), l’entreprise à qui a été confié la construction du forage.

L’ouvrage a été inauguré en présence des autorités locales, des responsables de CVD et CDQ des responsables des deux organisations donatrices et des villageois, tout en joie devant un forage qui leur permettra désormais de consommer une eau dont la qualité physico-chimique et organoleptique, ainsi que la qualité microbiologique ont été jugées acceptable et satisfaisante par la Direction de l’hygiène et de l’assainissement de base. Occasion pour les bénéficiaires, à travers leur porte-parole, de remercier l’association ISCOME et l’ONG Iwerliewen pour ce geste qui vient soulager l’ensemble des habitants de Bolou-Attivimé.

Pour Togbui ATENOU Edem Komlan VINYO V, chef de la localité, ce forage constitue un besoin prioritaire et pressant pour sa localité.

« Nous souffrons vraiment de problèmes d’eau potable. Il est vrai que le gouvernement fait de son mieux, mais le chantier est vaste. Nous ne pouvons que dire merci aux organisations qui nous ont offert cet ouvrage qui vient nous alléger une très grande tâche », se réjouit-il.

Pour leur part, les deux organisations donatrices ont invité les habitants de Bolou-Attivimé à prendre grand soin de l’ouvrage pour qu’il puisse leur servir le plus longtemps possible.

Source : https://www.societecivilemedias.com

Eaux et Assainissement : ISCOME à l’œuvre à travers la réalisation d’un forage

Un forage d’eau revêt une importance cruciale pour plusieurs raisons, principalement liées à l’accès à l’eau potable, à l’amélioration des conditions de vie et au développement durable…
Accès à l’eau potable : L’un des besoins essentiels de la vie est l’accès à une source d’eau potable. Les forages fournissent une source d’eau propre et sûre, réduisant ainsi les risques de maladies hydriques liées à la consommation d’eau contaminée.
Santé publique : L’eau potable provenant d’un forage contribue à améliorer la santé publique en réduisant les maladies liées à l’eau telles que la diarrhée, le choléra et d’autres infections hydriques qui ont un impact dévastateur sur les populations locales, en particulier les enfants.
Réduction de la charge de travail : Les femmes et les enfants, qui sont souvent responsables de la collecte d’eau dans peuvent économiser un temps précieux grâce à un forage situé à proximité. Cela peut libérer du temps pour d’autres activités, y compris l’éducation.
Sécurité alimentaire : L’eau provenant d’un forage est essentielle à l’agriculture et à l’élevage. Les villageois peuvent utiliser cette ressource pour irriguer les cultures, assurant ainsi une sécurité alimentaire accrue et des revenus plus stables.
Développement économique : L’eau issue d’un forage peut également favoriser le développement économique local en soutenant des activités telles que l’agriculture, l’élevage, la pêche, et en encourageant la création de petites entreprises liées à l’eau.
Éducation : L’accès à l’eau potable peut améliorer les conditions dans les écoles en fournissant de l’eau pour les élèves et les enseignants, ce qui contribue à créer un environnement éducatif plus sain et propice à l’apprentissage.
Réduction de la migration : L’accès à une source d’eau fiable peut contribuer à stabiliser les communautés, réduisant ainsi la nécessité pour les habitants de migrer à la recherche de ressources vitales.
Adaptation aux changements climatiques : Face aux défis posés par les changements climatiques, les forages peuvent contribuer à la résilience des communautés en fournissant un accès durable à l’eau, même pendant les périodes de sécheresse.
En résumé, un forage dans un village africain n’est pas seulement une source d’eau, mais il peut également être un catalyseur pour améliorer la santé, l’éducation, le développement économique et la qualité de vie globale des habitants. C’est un élément clé pour promouvoir la durabilité et renforcer la résilience des communautés.
Les membres d’ISCOME sont heureux de vous annoncer que les travaux de construction du forage de Bolou avancent sereinement.

Quelques images :

 

Pénurie d’eau potable au Togo : ISCOME et IWERLIEVEN viennent au secours des populations de GOBE-VAKPO et de BOLOU ATIVIME »

La rareté de l’eau est une réalité alarmante qui sévit dans de nombreuses localités à travers notre pays. Le village de GOBE-VAKPO situé dans la région des plateaux, ainsi que le village de BOLOU ATIVIME dans la région des maritimes au Togo ne font malheureusement pas exception à cette situation critique. Les habitants de ces villages sont confrontés à des difficultés quotidiennes pour s’approvisionner en eau potable, ce qui engendre des conséquences désastreuses pour leur santé et leur bien-être.

Les populations de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME sont contraintes de boire de l’eau souillée provenant des rivières environnantes. Cette eau contaminée par des agents pathogènes et des polluants chimiques constitue une menace sérieuse pour la santé des habitants, les exposant à des maladies hydriques telles que la diarrhée, le choléra, dysenterie… De plus, cette eau non seulement est utilisée pour l’hygiène personnelle, mais aussi pour les besoins domestiques aggravant encore la situation sanitaire précaire de ces communautés.

Face à cette situation, l’association ISCOME, avec le soutien financier et technique de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg, a mis en place un projet ambitieux visant à résoudre le problème de l’accès à l’eau potable dans ces deux villages. Ce projet comprend la construction de deux forages d’eau qui permettront d’approvisionner en eau propre et potable les habitants de GOBE-VAKPO et Bolou Ativimé.

La réalisation de ces forages d’eau marque un tournant majeur pour les communautés de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME, car elle leur offre une lueur d’espoir dans leur lutte quotidienne pour survivre dans des conditions difficiles. En plus de fournir de l’eau potable, ces forages contribueront à améliorer les conditions de vie des habitants, l’hygiène et la santé, en réduisant le risque de maladies d’origine hydrique et en leur offrant un accès plus pratique à cette ressource essentielle.

Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des efforts de l’Etat d’atteindre l’ODD6, celui de garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.

Ce projet met également en évidence l’importance de la solidarité internationale et de la collaboration entre les organisations non gouvernementales, les gouvernements étrangers et les communautés locales pour résoudre les problèmes urgents liés à l’eau dans les régions les plus vulnérables. Il souligne également la nécessité d’une approche durable, participative en s’assurant que les ressources en eau sont gérées de manière responsable et que les communautés sont impliquées dans la gestion à long terme de ces installations.

En fin, le projet de forages d’eau entrepris par l’association ISCOME avec le soutien de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg représente une lueur d’espoir pour les habitants de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME. Il démontre qu’il est possible de surmonter la rareté de l’eau et de fournir un accès durable à cette ressource vitale, améliorant ainsi la qualité de vie et l’avenir de ces communautés autrefois privées d’eau potable.

ISCOME engagée pour une agriculture biologique saine au profit des paysans riziculteurs de Kovié

Engagée depuis sa création pour l’amélioration des conditions de vie sanitaire et socio-économiques des communautés à la base, Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui (ISCOME) est convaincue qu’il y a un lien entre ce que nous mangeons et notre santé. Elle travaille donc à amener les producteurs de riz de la préfecture de Zio à opter pour l’agriculture biologique. C’est dans ce cadre qu’elle initie, depuis le 3 juillet 2023, un atelier de formation sur la production de biofertilisants et bioprotecteurs et sur l’entrepreneuriat agricole à l’intention de 70 riziculteurs de Kovié et de Mission Tové, localités situées dans la commune Zio 2.

Cofinancée par le Fonds National d’Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement Professionnel (FNAFPP) et ISCOME-Togo, cette formation, à en croire ses organisateurs, se justifie par la nécessité d’accompagner les producteurs de riz des deux localités ciblées.

En effet, les producteurs agricoles de la commune de Zio 1 en général subissent de plein fouet les effets du changement climatique. Une situation difficile qui n’épargne pas les producteurs de riz de Kovié et de Mission Tové.

« En plus des impacts du climat qu’ils subissent dans leurs activités, les producteurs de riz des localités ciblées s’adonnent aussi à l’utilisation des intrants chimiques. Ces produits non seulement nuisent aux sols et à l’environnement, mais ont également des effets négatifs sur la santé des consommateurs », déplore Koffi Stan Ketor, président de ISCOME-Togo.

Aux difficultés susmentionnées, s’ajoutent celles liées à l’écoulement des produits, ainsi que la mauvaise gestion des microentreprises de riziculteurs et la méconnaissance des principes coopératifs.

La formation, qui s’étend jusqu’au 11 juillet, est donc destinée à accompagner les producteurs de riz à produire bio sans l’utilisation des intrants chimiques pour la préservation de la santé des consommateurs et des écosystèmes.

De plus, cette formation porte sur les fondamentaux de l’agriculture biologie, la production de l’engrais organique (compost), la fabrication des biofertilisants à base de jus de fruits et la fabrication des biopesticides.

L’intérêt de cette formation est d’épargner les producteurs de riz du coût élevé des intrants agricoles chimiques et de réduire leurs effets néfastes sur la santé humaine. L’utilisation des intrants agricoles bios permet d’accroître la production agricole et de conserver la fertilité du sol.

Par ailleurs, la formation est également l’occasion pour les producteurs de Kovié et Mission Tové d’acquérir des connaissances sur les stratégies de commercialisation du riz. Il s’agit de faire d’eux de véritables entrepreneurs agricoles… (lire la suite iciSOCIETE CIVILE MEDIA)

Prévention et lutte contre la propagation des IST dans les centres de formation professionnel au Togo

Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA célébrée tous les 1ers Décembre de chaque années l’association « Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui » (ISCOME), a planifié et organisé une activité de terrain en direction des jeunes des centres/ateliers de formation professionnelle des préfectures de Zio et d’Agoè Nyivé. L’activité de « Dépistage au VIH et à la Syphilis était couplée de séances de causeries éducatives sur la santé sexuelle et reproductives, les maladies sexuelles à l’endroit de trois cent jeunes
Privé d’informations et de centres adaptés à la question de dépistage et de la prise en charge des IST/VIH, la population jeune qui constitue aujourd’hui un grand bassin de partage des infections sexuellement transmissibles se livrent à des pratiques à haut risques.
Malgré les sensibilisations, les débats sur la santé sexuelle et la reproduction et les IST (Infections Sexuellement Transmissible), malheureusement, l’éducation sexuelle atteint très peu de jeunes et adolescents.
De plus les établissements de soins ne sont pas adaptés à l’accueil de ces jeunes pour des causeries éducatives, pour des jeux de rôle pour un changement de comportement. Ainsi il n’est pas surprenant de voir que qu’on continue par enregistrer de nouveaux cas d’infections aux maladies sexuellement transmissible comme le SIDA, la syphilis
L’association ISCOME a saisi l’opportunité de la journée du 1er décembre pour partager avec les jeunes les informations sur ces sujets liés à la santé sexuelle. Ainsi du 01 au 13 Décembre il a été organisé une campagne de sensibilisation de dépistage et de distribution des préservatifs et de gels lubrifiants. Les patients dépistés positifs au teste du VIH seront référés dans les centres de références de la préfecture et ceux positifs au test de la Syphilis seront traités selon le protocole en vigueur selon le département des IST au Togo. Pour les cas indéterminés, on rassure les clients à revenir dans un mois pour refaire le test.
Pour faire autrement, ISCOME a choisi la méthode itinérante pour espérer atteindre un nombre important de jeunes. Ainsi l’équipe des infirmiers et de travailleurs sociaux d’ISCOME a parcouru les ateliers pour rencontrer les jeunes et discuter avec eux.
Un travail en amont a été fait avec les chefs d’atelier pour leur expliquer le bien fondé de notre démarche et l’impact sur le bon fonctionnement de leurs ateliers car comme plusieurs l’ont souligné plusieurs jeunes ne parviennent pas à finir leur formation pour des raisons liées à la non maitrise de leur sexualité. Des cas de grossesses involontaires récurrentes empêchent l’achèvement des formations.
ISCOME a réussi a réalisé 50 tests de dépistage avec consentement des apprentis dont un seul cas indéterminé pas de cas positif. Avant chaque test il a été réalisé le counseling prétest et à la prise de résultat le counseling post test aux jeunes. Toutes les jeunes- apprenties sont revenus prendre leurs résultats
1200 préservatifs et 300 gels lubrifiants ont été distribués par l’association.


Stan KETOR
Infirmier Diplomé d’Etat
Président de l’Association ISCOME TOGO

ISCOME prend une part active au Forum international Week Eco des jeunes francophones à Défalé au nord Togo

Pour la quatrième fois, après la 3ème édition qui s’est déroulée à Atakpamé, plus de 150 jeunes de différents pays francophones se sont réunis à Défalé dans la préfecture de Doufelgou (Nord Est) du Togo dans le cadre de l’événement Week-Eco 2022. ISCOME (Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui)  dont les domaines d’interventions cadrent avec la protection et la préservation de l’écosystème environnemental (pour une santé saine) était présente au forum au travers de son chargé de projets (Eric Lama Kokou BANASSIMA).
L’édition de cette année, placée sous le thème : «Le rôle des jeunes francophones à la COP 27 en Egypte» s’est déroulé du 16 au 20 Août 2022 avec pour objectif de créer un pont entre les jeunes et les grandes conférences mondiales où le sort de la planète est discuté telles que la COP, regrouper les recommandations des jeunes quant aux questions climatiques et environnementales puis les remonter à la COP 27 en Egypte, créer un événement participatif dirigé par des jeunes pour des jeunes et axé sur les points de vue, les demandes, les expériences vécues et les réussites des jeunes francophones du monde entier et enfin la rencontre vise à contribuer à une génération égalitaire en incluant plus de femmes dans les questions environnementales.
Au terme de ce forum Week-Eco 2022, les différents jeunes participants au travers des diverses activités enrichissantes (Conférences thématiques, ateliers de formation, foire aux projets, simulation cop 27, séance de reboisement dans la communauté locale, Eccojoging, réseautage et visites touristiques) ; ont pu capitaliser un certain nombre de connaissances, compétences et renforcé leur engagement pour une plus grande participation au renforcement de la résilience climatique dans leurs pays respectifs. Dans la même perspective, des recommandations sous forme de propositions politiques et techniques ont été fournies par les jeunes.
Il tient de préciser que le chargé de projet d’ISCOME, n’a ménagé aucun effort pour participer activement aux activités du forum. En l’espèce, il était le représentant des jeunes lors de la simulation de la COP 27 au jour 2. Au cours de la conférence, il n’a ménagé aucun effort pour marteler sur l’importance de l’implication active des jeunes dans la gouvernance locale, à tous les échelons de planification et de mise en œuvre d’initiatives et de programmes de développement durable car les jeunes sont les dirigeants non de demain mais d’aujourd’hui.
Il va s’en dire qu’à la suite de ce forum, nombreuses seront les initiatives que l’organisation ISCOME implémentera pour davantage renforcer la résilience socioéconomique des communautés locales en lien avec la protection et la préservation de l’écosystème environnemental 

ISCOME TOGO pour l’autonomisation socioéconomique des communautés paysannes et rurales

La promotion de la santé environnementale et l’autonomisation socioéconomique des communautés dans une dynamique de développement durable autocentrée sont au cœur des préoccupations de l’Association ISCOME. Dans ce domaine, ISCOME a mis un accent particulier sur les sociétés coopératives intervenant dans la production du riz dans la commune. Pour l’heure, les démarches sont beaucoup orientées vers un diagnostic participatif et la recherche de solutions pour une autopromotion locale et un épanouissement intégral non seulement des producteurs eux même et leurs familles mais aussi de la communauté toute entière. À ce titre, nombreux sont les recherches quantitatives (questionnaires) et qualitatives ( focus groupes et les entretiens individuels) qui ont été menées auprès des producteurs et de leurs familles afin de faire un état des lieux de leur situation en lien avec les objectifs de l’association pour des actions endogènes efficaces.

Historiquement, les potentialités de la zone tiennent aux terres agricoles bien adaptées à la riziculture et au savoir-faire local notamment en ce qui concerne les pratiques culturales. La population de la zone de production pour les trois principales localités de la commune du Zio 2 qui sont Mission Tové , Kovié et Assomé estimée à 14 041 habitants (RGPH, 2010) . Elle représente 5,07% de la population totale de la préfecture de Zio estimée à 276 456 habitants. La proximité géographique de la zone par rapport à la capitale constitue par ailleurs un atout pour les acteurs externes qui y interviennent. Chaque année, la zone accueillit de pèlerins catholiques au mois de décembre sur le site Maria ; une opportunité extraordinaire pour les riziculteurs de valoriser leur produit (préparation des plats à base de riz pour ces pèlerins, visite des périmètres rizicoles). Le paysage, qu’offrent ces casiers rizicoles ainsi que l’odeur parfumé du riz sont très appréciés par les visiteurs et confortent la notoriété du riz de Kovié. La disponibilité des ressources en eau de surface constitue un autre atout de la zone. En ce sens, un producteur situé à Mission Tové a déclaré au cours d’un entretien .: « Ici, les populations de la zone sont essentiellement des agriculteurs. Ils élèvent des chèvres, des volailles, du porc, des canards et produisent du maïs, des haricots, des patates douces, du manioc, parfois de l’igname, mais le riz est la principale culture. Notre zone est connue pour sa production de riz de qualité et son paysage constitué de champs de riz parfumé ».

Parlant des difficultés ou menaces relevées dans le secteur au cours des différentes recherches empiriques se trouve l’épineux problème du changement climatique, un défi significatif qu’il faut lever au travers d’actions efficaces, participatives, concertées et durables. En effet, les conséquences du changement climatique sont multiples sur la production agricole et de manière particulière sur les productions agricoles et du riz des groupements agricoles de ZIO qui n’en sont pas épargnés. Ainsi, ces producteurs subissent constamment ces dernières années des conséquences de ce changement climatique et à l’utilisation abusive des produits chimiques à savoir : la baisse de la production due à la variabilité des modèles de précipitations, l’émergence de maladies, de ravageurs et de vecteurs pathogènes. En plus de ces problèmes rencontrés, il y a aussi une difficulté d’écoulement des produits et une mauvaise gestion des microentreprises et méconnaissances des principes coopératifs.

De tout ce qui précède, la zone d’action du diagnostic participatif regorge de fortes potentialités pour son développement socioéconomique. Toutefois, partant des contraintes mis en relief, il est clair que les initiatives futures de l’association avec l’appui de potentiels partenaires sera capitale pour pallier aux différentes difficultés que rencontrent les producteurs et leurs familles.

Eric K. Lama BANASSIMA

Chargé de Projet ISCOME

ISCOME renforce la lutte contre le Covid-19 dans trois préfectures de la région Maritime

Mise en œuvre par l’association ISCOME-Togo dans trois préfectures de la région Maritime, le projet «Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid» est dans sa dernière phase. Une ultime étape qui consiste pour l’essentiel à accroître la résilience des populations des localités ciblées dans la lutte contre le Covid-19. Deux grandes activités sont menées depuis quelques jours à cet effet et viennent ainsi clore cette initiative entamée depuis mai 2021 et soutenue par l’USAID (United States Agency for International Development)

Une de ces activités est l’accompagnement de 300 ménages vulnérables en masques réutilisables et en kits désinfectants. Action à travers laquelle ISCOME a doté les ménages de 4500 cache-nez et 900 kits désinfectants.

Ce geste vise à équiper davantage les ménages vulnérables et à aider les bénéficiaires à se protéger contre la maladie quand ils sortent de leur domicile.

«Nous savons tous que le port du masque reste une mesure obligatoire au Togo en ce temps de pandémie. Et ceux qui ne s’y conforment pas ont souvent quelques soucis avec les agents de la force anti-covid. Notre objectif est d’éviter ces conflits en dotant les ménages, notamment papas, mamans et enfants, de cache-nez pour ne pas qu’ils aient des problèmes quand ils sortent. Les masques en tissus ont été privilégiés car ils pourront être utilisés à long terme», explique Eric Lama Kokou Banassima, Chargé de projet à ISCOME-Togo (Initiative Santé communautaire pour un monde épanoui au Togo ).

La seconde activité de cette dernière phase du projet « Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid » est le renforcement des écoles et marchés en dispositifs de lavage des mains.

Au total, 59 dispositifs sont distribués dans chaque préfecture, soit 21 dans la préfecture du Golfe, 19 dans le Zio et 19 dans le Yoto.

«Les écoles et les marchés, comme on le sait tous, sont des lieux de fort regroupement de foules. Il s’est agi aussi de les sensibiliser et le message est resté le même : respecter les mesures barrières notamment le lavage des mains. Ce geste, en plus de nous éviter le Covid-19, nous protège contre plusieurs maladies. D’où ma nécessité de continuer à le pratiquer afin que la lutte contre la pandémie ne puisse pas faiblir», souligne le chargé de projet de l’association ISCOME-Togo.

Outre les deux activités susmentionnées, le projet « Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid » a été marqué par plusieurs autres actions menées par ISCOME-Togo dans les trois préfectures.

Parmi elles, l’organisation de 3 forums (1 par préfecture) dans le Zio, Golfe et Yoto. Ces rencontres ont réuni 50 personnes dans la préfecture de Yoto et 100 personnes dans les deux autres préfectures. Il s’agit notamment des jeunes, des femmes, des acteurs de la société civile, des élus locaux, des leaders politiques et religieux. Ensemble, ils ont librement échangé autour de sujets et thématiques de crispations liés au Covid-19.

Le projet a également permis de former des responsables de débits de boissons, leaders communautaires, conducteurs de taxi et de taxi-motos et responsables religieux sur les techniques de médiation et de persuasion. Ils ont été donc dotés connaissances pouvant leur permettre d’amener les populations et leurs clients à adopter des comportements responsables afin de participer à l’endiguement de la pandémie et prévenir les heurts avec les forces anti-covid.

Par ailleurs, des clubs de veille, composés de différents acteurs et groupes sociaux ayant participé aux formations, ont également été mis en place pour régulièrement interpeller les populations, dans une approche participative, dans l’application des mesures barrières.

Ces clubs, il faut le rappeler, veillent également à la consolidation de la cohésion sociale avec les citoyens et avec les forces anti-covid en mettant en pratique les enseignements tirés lors des différents ateliers (techniques de médiation de communication et persuasion, stratégies d’identification des fakes-news et les moyens d’éviter de les relayer et de les contrer).

Autre activité marquant du projet, la formation des journalistes, des administrateurs de groupes WhatsApp et des leaders communautaires influenceurs sur les fakes news en lien avec le Covid-19. Il s’est agi de renforcer leurs capacités afin de contribuer efficacement à la lutte contre les fake news, sachant que les fausses informations créent souvent la panique au sein des populations en l’occurrence en ces temps de Covid-19.

Aussi, des émissions radiophoniques ont été organisées et ont servi de couloir de sensibilisation de masse des populations sur l’adoption régulière et permanente des mesures barrières. Elles ont été animées conjointement par un professionnel de santé et un juriste spécialisé dans la médiation avec la participation, d’un membre de l’association.

L’ Association ISCOME en consultation médicale foraine en faveur des enfants dans commune d’Agoè-Nyivé 1

A l’association ISCOME (Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui), la santé est un droit pour tout humain, notamment pour les enfants. La situation de cette couche, souvent vulnérable, préoccupe cette organisation qui était en séance de consultation foraine le samedi 6 novembre à Agoè-Démakpoè (banlieue nord de Lomé). L’opération, complètement gratuite, a ciblé les élèves du complexe scolaire “Carrefour des Leaders” et visait à prévenir les problèmes de santé auxquels ils sont souvent confrontés au cours de leur parcours scolaire.

A en croire les responsables de l’association ISCOME, il s’agit, à travers cette séance de consultation foraine gratuite, de donner aux élèves la chance d’avoir une année scolaire réussie.

 « Nous sommes à un peu plus d’un mois après la rentrée scolaire 2021-2022. Et comme vous le savez, après les vacances et tout ce qu’elles impliquent, les enfants tombent parfois subitement malade dès qu’ils arrivent à l’école. C’est donc pour prévenir ces problèmes qui surviennent au cours de leur parcours scolaire et qui, parfois, constituent un frein à leur réussite, que nous avons initié cette activité. L’objectif visé à travers cette séance de consultation foraine est de faire en sorte que ses élèves soient en bonne santé tout le long de l’année scolaire, afin de pouvoir bien travailler et d’obtenir de bons résultats  », explique M. Eric TOI, Secrétaire général d’ISCOME.

« Nous aurions pu le faire dès la rentrée scolaire. Mais compte tenu des mesures restrictives prises par le gouvernement pour limiter la propagation de la maladie, nous avons été dans l’obligation de la repousser pour le faire aujourd’hui », ajoute M. TOI.

L’activité, il faut rappeler, rentre dans la droite ligne des objectifs d’ISCOME, qui a fait de la santé son cheval de bataille. Elle s’inscrit dans les activités de l’année 2021 de l’association et a consisté à sensibiliser plus d’une centaine d’élèves de l’établissement ciblé et leurs parents, sur l’ensemble des maladies qui peuvent causer des cas de décès ou de complication de l’état de santé d’un enfant à tout moment.

« La sensibilisation a porté sur les pathologies les plus courantes qu’on rencontre chez les enfants, notamment l’anémie. Nous avons essayé de leur faire comprendre comment l’anémie peut subvenir chez un enfant, comment détecter ses signes et comment lutter contre ce mal. Ce sont des choses simples que les parents doivent forcément maîtriser pour savoir si leurs enfants développent l’anémie ou pas et, éventuellement, les conduire dans un centre de santé. Ce sont des réflexes simples qui peuvent permettent d’éviter des complications ou la mort subite chez les enfants », fait savoir Steven ASMA, infirmier diplômé d’Etat, membre de l’association ISCOME.

La sensibilisation a été suivie de consultations qui ont permis à l’équipe médicale de l’association d’avoir une idée de l’état de santé de chaque élève et d’offrir des médicaments à ceux dont l’état le nécessite.

 « Nous avons constaté ces derniers temps qu’il y a beaucoup de cas de paludisme et d’anémie. Et quand on parle d’anémie, vous n’êtes pas sans savoir que les causes sont assez multiples et variées. Nous avons donc offert aux parents d’élèves des produits pour le traitement du paludisme, pour le déparasitage ou encore pour soulager les enfants en cas de fièvre. Nous leur avons également offert des antibiotiques au cas où nous constatons, lors de l’examen médical, des situations d’infection ou des signes d’infection associés », indique Steven ASMA. Après ces consultations, l’association promet de suivre les enfants dont l’état de santé s’est révélé un peu compliqué jusqu’à guérison totale. Et au cas où leur état venait à s’aggraver, ils seront envoyés vers des structures pour être traités plus efficacement.

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