Change Mind : Transformer les mentalités, libérer le potentiel des femmes rurales et marginalisées

Du 26 novembre au 06 décembre 2024, les femmes et jeunes filles mères des communes Amou 3 et Wawa 2 ont bénéficié d’une série de formations dans le cadre du projet « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive », soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo 🇩🇪.

À travers le programme « Change Mind », ces formations pratiques ont insufflé un nouvel espoir aux femmes des localités rurales de notre pays 🌱.

Plus qu’une formation, une révolution des mentalités 💡

« Change Mind », c’est bien plus qu’une simple formation. C’est un changement de regard sur la femme dans la société, en lui offrant les outils nécessaires pour sa propre transformation. Ce programme répond aux défis concrets des femmes rurales, souvent marginalisées malgré leur rôle essentiel dans nos communautés.

Des formations concrètes pour des compétences durables 🎓

👉 Saponification : Fabrication de savons liquides antiseptiques, Kpévidi, Ezéklonu et déodorants. Le choix s’est basé sur des besoins réels exprimés par les participantes. Bien que simple, le savon reste un produit indispensable au quotidien 🧼.
👉 Création d’articles en perles : Colliers, bracelets, porte-clés et autres ornements pour valoriser la créativité locale 💍.
👉 Transformation agricole : Valorisation des produits locaux pour les rendre commercialisables 🍅🌽.

Une approche complète pour l’autonomisation des femmes 💪

Grâce à des formatrices chevronnées et une approche participative, le programme « Change Mind » a permis aux 80 participantes d’acquérir des compétences essentielles pour leur épanouissement personnel et économique :
Développement personnel : Se fixer des objectifs et oser rêver grand ✨.
Connaissance des droits et égalité de genre : Comprendre sa valeur et son rôle dans la société 👩‍⚖️.
Entrepreneuriat et gestion financière : Développer et gérer efficacement une activité économique 📊.

Une bouffée d’air en pleine saison sèche 🌾

En cette période de saison sèche où les ressources se font rares, « Change Mind » est une véritable bouffée d’air frais. Les participantes repartent transformées, armées de compétences et d’une nouvelle confiance pour relever les défis économiques et sociaux 💼.

Pour la première fois, ces localités accueillent une telle initiative, marquant ainsi un tournant historique ✨.

Une vision pour l’avenir 🌍

« Change Mind », c’est l’ambition de transformer la vision de la femme dans nos communautés, tout en lui offrant les moyens de réaliser son potentiel. Désormais, ces femmes ne subissent plus : elles agissent 💪. Elles se lèvent comme actrices du changement, bâtissant un avenir où leur voix compte et où leur épanouissement est une réalité 🌟.

Parce qu’une femme épanouie 🥰, c’est une famille qui prospère et une communauté qui avance.

L’ensemble de la famille ISCOME salue chaleureusement ses partenaires pour leur soutien précieux 🤝, ainsi que les autorités locales, notamment les maires et leurs collaborateurs, qui ont compris l’importance d’une synergie d’action pour le développement local 🚀.

« Change Mind » : Transformer les vies, changer les mentalités et construire une société inclusive et juste.

💫 ISCOME – Ensemble, faisons bouger les lignes pour un avenir meilleur ! 💫

Sensibilisation aux droits des enfants et des femmes par le sport dans les communes de Wawa 2 et Amou 3

Dans le cadre du projet « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes d’Amou 3 et de Wawa 2 au Togo », ISCOME, avec l’appui de l’Ambassade d’Allemagne au Togo, a organisé les 19 et 20 octobre deux journées de rencontres culturelles et sportives respectivement à Gbadi-N’kougna et  àTémédja.

L’objectif visé par cette activité était Ces journées  était de vulgariser les droits des enfants et des femmes, en mettant l’accent sur la loi N°2022-020  qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo. L’événement a rassemblé plus de 500 participants, parmi lesquels des autorités coutumières et administratives, des leaders communautaires, et surtout de nombreuses femmes et jeunes.

Ce cadre a permis d’aborder un sujet sensible et essentiel, en utilisant le sport comme levier de mobilisation et de sensibilisation. Ainsi les matchs de football surtout féminin ont été au cœur de l’événement, montrant la participation active des femmes qui, en jouant, démontraient leur engagement pour leurs droits et celui de leurs enfants. Le sport est ainsi devenu ici un langage universel, réunissant tous les âges et les genres autour d’un objectif commun : la défense des droits humains notamment ceux des enfants et femmes.

Ces rencontres sportives étaient donc accompagnées de discussions enrichissantes pour expliciter les principes du guide élaboré par ISCOME. Conçu de manière simple et accessible, et qui présente des mesures de protection des apprenants et encourage des actions concrètes pour défendre les plus vulnérables, notamment les enfants et les femmes.

À la fin de chaque match, des exemplaires de ce livret ont été distribués aux participants ainsi qu’aux institutions communautaires locales, permettant une diffusion plus large de ces notions dans les deux communes.L’initiative a été saluée par les participants, qui ont trouvé innovant et mobilisateur l’usage du sport pour véhiculer un message aussi important. Ces journées ont non seulement renforcé la cohésion sociale, mais ont aussi ouvert un espace de dialogue et de réflexion, ancré dans les valeurs locales et adapté aux réalités de chaque communauté. Grâce à cette approche dynamique et inclusive, l’activité a posé les bases d’une prise de conscience collective, essentielle pour le respect et la défense des droits fondamentaux des enfants et femmes dans les zones rurales de notre pays Togo.

AKETA Jules

ISCOME TOGO

 

Soirée socioculturelle et sportive à Kovié : Un moment pour renforcer les liens sociaux

Après la rencontre du 14 septembre à Tsévié (Commune Zio 1), c’était le tour de la Commune de Kovié (Zio 2) de vibrer, le 26 septembre, au rythme d’une soirée socioculturelle et sportive. Organisée par l’Association ISCOME en partenariat avec les organisations comme  Les Colibris et O’ Fitness, cette soirée s’inscrivait dans le cadre du projet «Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes de Zio 1 et Zio 2 ». Cet événement, destiné à renforcer les liens sociaux à travers le sport et la culture, a rassemblé une foule nombreuse et enthousiaste.

Les participants, issus de tous les horizons, ont pu assister à un spectacle riche et varié, fait de chants traditionnels, de moments d’humour et de prestations de danse et divers. Ces instants festifs ont mis en lumière les talents locaux, tout en offrant à la population de Kovié un espace de détente et de partage. Les jeunes, les femmes et les hommes présents ont démontré à quel point ce type de rencontres favorise la cohésion sociale en permettant à chacun de célébrer la diversité culturelle.

Plusieurs jeunes du public ont exprimé leur souhait de voir ces événements se répéter, car ils leur offrent une opportunité unique de se libérer du stress quotidien et de s’exprimer à travers des activités artistiques et sportives. Comme l’a souligné un jeune participant : « Ces moments nous permettent de nous défouler et de nous sentir plus connectés à notre communauté. »

Cette soirée s’inscrit dans un programme plus large, soutenu par l’Ambassade de France à travers le Fonds Équipe France – organisations de la société civile (FEF-OSC), qui reconnaît le rôle clé de la culture et du sport dans la promotion de la paix sociale et de la solidarité. L’expérience de Kovié et de Tsévié  prouve que de telles initiatives sont non seulement essentielles pour encourager les talents locaux, mais aussi pour renforcer les liens entre les habitants.

Un merci spécial à tous les partenaires qui ont contribué au succès de cet événement, notamment la mairie de Kovié, la Chefferie de Kovié, le Comité Villageois de Développement (CVD), le président des jeunes, et tous ceux qui se sont mobilisés pour la réussite de cette rencontre.
des apports si possible avant publication

Eric BANASSIMA

Chargé de programme ISCOME

 

ISCOME et ses partenaires organisent une soirée socioculturelle et sportive à Tsévié

Le 14 septembre 2024, le centre culturel NevaEme de Tsévié a accueilli une soirée socioculturelle intitulée « L’Amitié entre les Peuples », organisée par l’Association Initiative Santé Communautaire pour un Monde Épanoui (ISCOME) en partenariat avec l’Association Les Colibris et O’ Fitness.

Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet « Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes de Zio 1 et Zio 2 », un projet visant à renforcer les liens sociaux à travers le sport et la culture.Cette soirée, marquant la fin des vacances scolaires, a rassemblé un grand nombre de jeunes, de femmes et d’hommes, unis pour célébrer la diversité culturelle et la solidarité. La diversité du public présent démontre l’importance de la culture et de ce type de rencontres dans une communauté.Le Togo regorge de talents dans de nombreux domaines. C’est ce que le public a pu découvrir au cours de cette soirée, mêlant divertissement et démonstrations de talents locaux, tels que :

Prestations de groupes de danse et de chant traditionnels, performances d’artistes et de chanteurs locaux, séances de jonglage et de freestyle avec le ballon.

Cette activité fait partie d’un vaste programme de l’Ambassade de France, à travers le Fonds Équipe France – organisations de la société civile (FEF-OSC)
pour promouvoir la cohésion sociale à travers des activités sportives et culturelles.
Ce n’est pas un secret, ces la culture, le sport sont des excellemment moyens de tisser des liens, de souder des relations, bref de pacifier une communauté.
Rendez vous dans deux semaines pour éditer le même évènement dans la commune de Zio2.

 

Les jeunes et enfants de Wawa disposent désormais d’un cadre d’expression à travers le Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE)

Du 14 au 15 septembre 2024, un atelier de formation s’est tenu à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2, marquant la création du Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE). Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la Voix des Femmes et Enfants Ruraux Marginalisés pour une Société Inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo ». Ce projet vise à offrir aux enfants un rôle actif dans les décisions communautaires les concernant, en leur donnant un espace d’expression structuré.

Les jeunes ont souvent des besoins spécifiques qui ne sont pas toujours bien identifiés par les adultes. Il est donc crucial de leur offrir un cadre où ils peuvent s’exprimer librement. L’atelier de deux jours a permis de travailler avec des enfants très motivés à participer au développement de leur communauté. La première journée a été marquée par des sessions interactives animées par un spécialiste, abordant les droits et devoirs des enfants, ainsi que la protection contre les abus et les mécanismes de signalement des violations. À travers des discussions, des jeux de rôle et des activités ludiques, les enfants ont assimilé ces notions fondamentales.

Le deuxième jour, en collaboration avec les autorités locales, notamment la commune, le CCCE a été officiellement créé. Six enfants (trois filles et trois garçons) ont été élus pour représenter leurs pairs. Ce conseil servira de plateforme où les enfants pourront exprimer leurs préoccupations, proposer des solutions aux défis locaux, et contribuer activement au développement de leur commune.

Pour les enfants de cette communauté rurale, c’est une initiative inédite. Ils ont exprimé le désir de bénéficier de davantage de formations pour renforcer leurs compétences et favoriser leur épanouissement. Ce n’est que le début d’un processus où ISCOME, avec ses partenaires, s’engage à promouvoir une meilleure inclusion des enfants dans la prise de décisions locales.

Prochain arrêt : la commune d’Amou 3, où un atelier similaire se tiendra la semaine prochaine pour prolonger cette dynamique.

Ce projet, soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo, témoigne de l’engagement continu en faveur de la protection et de la participation des enfants et des femmes dans les communes rurales, pour bâtir une société plus juste et équitable.

Jules M’BOUKE

 

 

Empowerment des femmes et enfants ruraux dans les communes Wawa 2 et Amou3 : ISCOME et l’Ambassade d’Allemagne s’engagent à travers un projet

L’association ISCOME Togo, avec le soutien de l’ambassade d’Allemagne au Togo, a  lancé le mercredi 24 juillet passé un ambitieux projet à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2 dans la préfecture de Wawa (BADOU). Intitulé « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo », ce projet vise à créer un environnement sûr et inclusif pour les femmes et les enfants de ces deux communes.

Le projet met en avant plusieurs actions clés pour promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants vulnérables. Il prévoit notamment la mise en place de dispositifs familiaux et communautaires pour assurer le respect de ces droits. Les bénéficiaires principaux sont les femmes et les enfants en situation difficile, les enfants handicapés, les femmes victimes de violences basées sur le genre, les jeunes mères et les femmes handicapées.

Un aspect central du projet est la promotion de l’égalité des genres. Des initiatives seront menées pour renforcer l’autonomisation des femmes, encourager l’éducation des filles, combattre les violences sexistes, et assurer une participation équitable des femmes dans tous les aspects de la vie communautaire.

Ce projet est d’une importance cruciale en raison des nombreuses violations des droits que subissent les femmes et les enfants dans les zones rurales. Les femmes sont souvent victimes de discriminations, de violences domestiques, et d’un accès limité à l’éducation et aux opportunités économiques. Les enfants ruraux quant à eux, font face à des conditions de travail dangereuses, à la malnutrition et à un accès restreint aux soins de santé et à l’éducation.

Pour remédier à ces défis, ISCOME Togo s’engage à lutter contre l’exclusion, la discrimination et les violences, afin de permettre aux femmes et aux enfants en milieu rural de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux. Le projet inclut des sessions de formation et de sensibilisation sur les droits humains, la création de conseils consultatifs communaux des enfants (CCCE), et le soutien à des activités génératrices de revenus (AGR) pour les femmes. De plus, des livrets de poche sur les droits des enfants et des femmes seront distribués pour sensibiliser et informer.

ISCOME TOGO exprime sa gratitude envers les autorités communales de ces deux localités pour leur collaboration depuis le diagnostic et l’élaboration de ce projet.  Un note de remerciement également envers  l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au TOGO pour son soutien technique et financier dans ce projet.

La collaboration de tous est indispensable pour créer un environnement propice à l’épanouissement des femmes et des enfants, et pour leur permettre de contribuer activement au développement de leur communauté.

 

Eric BANASSIMA

 

L’agroécologie : Une alternative prometteuse pour nos communautés rurales

De nos jours, nous observons tous une utilisation excessive des intrants chimiques agricoles dans nos champs et nos jardins, une pratique qui soulève de sérieuses préoccupations quant à ses conséquences sur la santé de nos populations. Cette tendance est particulièrement alarmante dans le domaine maraîcher, où l’utilisation incontrôlée d’herbicides, d’insecticides et de fongicides menace non seulement la santé des utilisateurs, mais également celle des consommateurs finaux. Les fabricants de ces produits fournissent des instructions d’utilisation que nos paysans, souvent illettrés, peinent à respecter.

Face à cette situation préoccupante, l’Association ISCOME, intervenant également dans le domaine de la santé, s’est donnée pour mission de sensibiliser les paysans aux conséquences de l’usage des produits chimiques dans les champs, ainsi qu’aux alternatives biologiques en matière d’intrants agricoles. Nous militons en interne pour une nouvelle approche du travail agricole, privilégiant les méthodes biologiques et respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, nous avons mis en place un site pilote d’expérimentation d’une agriculture essentiellement biologique à Bolou Ativimé, où nous nous employons à démontrer qu’il est possible de concilier rendement agricole et préservation de la qualité des produits, sans recourir systématiquement aux engrais chimiques.

En 2023, grâce au soutien du FNAPP, nous avons formé des agriculteurs à l’utilisation d’engrais biologiques comme le bokashi, obtenu à partir de la décomposition des matières organiques, et avons également encouragé l’expérimentation d’autres techniques agricoles durables, telles que l’agroforesterie et la permaculture.

Pour étendre cette initiative et susciter un vaste mouvement en faveur de l’agroécologie, nous avons décidé de travailler en collaboration avec les maraîchers des localités de Djagblé et Badja Halè, dans la préfecture de Zio, au sud du Togo. En nous appuyant sur les groupements de femmes maraîchères, nous cherchons à identifier leurs besoins, à comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien et à proposer des solutions adaptées, en mettant l’accent sur les pratiques agroécologiques.

En effet, nos observations sur le terrain ont révélé des rendements agricoles insuffisants malgré l’utilisation de produits chimiques à Djagblé, tandis qu’à Badja Halè, les femmes maraîchères font face à des défis majeurs en matière d’irrigation en raison du manque d’infrastructures adéquates.

Il est clair que des efforts significatifs doivent être déployés pour promouvoir l’agroécologie et soutenir les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agricoles durables. En collaborant avec tous les acteurs concernés, nous sommes convaincus que nous pouvons marquer notre époque de manière positive et contribuer au bien-être de nos populations, tout en préservant notre santé et notre environnement.

Stan KETOR

ISCOME TOGO

Pénurie d’eau potable au Togo : ISCOME et IWERLIEVEN viennent au secours des populations de GOBE-VAKPO et de BOLOU ATIVIME »

La rareté de l’eau est une réalité alarmante qui sévit dans de nombreuses localités à travers notre pays. Le village de GOBE-VAKPO situé dans la région des plateaux, ainsi que le village de BOLOU ATIVIME dans la région des maritimes au Togo ne font malheureusement pas exception à cette situation critique. Les habitants de ces villages sont confrontés à des difficultés quotidiennes pour s’approvisionner en eau potable, ce qui engendre des conséquences désastreuses pour leur santé et leur bien-être.

Les populations de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME sont contraintes de boire de l’eau souillée provenant des rivières environnantes. Cette eau contaminée par des agents pathogènes et des polluants chimiques constitue une menace sérieuse pour la santé des habitants, les exposant à des maladies hydriques telles que la diarrhée, le choléra, dysenterie… De plus, cette eau non seulement est utilisée pour l’hygiène personnelle, mais aussi pour les besoins domestiques aggravant encore la situation sanitaire précaire de ces communautés.

Face à cette situation, l’association ISCOME, avec le soutien financier et technique de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg, a mis en place un projet ambitieux visant à résoudre le problème de l’accès à l’eau potable dans ces deux villages. Ce projet comprend la construction de deux forages d’eau qui permettront d’approvisionner en eau propre et potable les habitants de GOBE-VAKPO et Bolou Ativimé.

La réalisation de ces forages d’eau marque un tournant majeur pour les communautés de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME, car elle leur offre une lueur d’espoir dans leur lutte quotidienne pour survivre dans des conditions difficiles. En plus de fournir de l’eau potable, ces forages contribueront à améliorer les conditions de vie des habitants, l’hygiène et la santé, en réduisant le risque de maladies d’origine hydrique et en leur offrant un accès plus pratique à cette ressource essentielle.

Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des efforts de l’Etat d’atteindre l’ODD6, celui de garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.

Ce projet met également en évidence l’importance de la solidarité internationale et de la collaboration entre les organisations non gouvernementales, les gouvernements étrangers et les communautés locales pour résoudre les problèmes urgents liés à l’eau dans les régions les plus vulnérables. Il souligne également la nécessité d’une approche durable, participative en s’assurant que les ressources en eau sont gérées de manière responsable et que les communautés sont impliquées dans la gestion à long terme de ces installations.

En fin, le projet de forages d’eau entrepris par l’association ISCOME avec le soutien de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg représente une lueur d’espoir pour les habitants de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME. Il démontre qu’il est possible de surmonter la rareté de l’eau et de fournir un accès durable à cette ressource vitale, améliorant ainsi la qualité de vie et l’avenir de ces communautés autrefois privées d’eau potable.

Les défis et solutions à la paix et à la cohésion sociale dans nos communautés

Les défis et solutions à la paix et à la cohésion sociale dans nos communautés

L’Histoire du Togo aussi belle qu’elle soit, a été marquée par moult crises sociopolitiques, qui n’ont pas été sans conséquences sociopolitiques et économiques. En dépit des multiples actions qui ont été mises en place jusqu’ici aussi bien par les pouvoirs publics que par les organisations de la société civile afin de préserver la paix, le vivre ensemble et prévenir d’éventuelles crises, plusieurs sont encore les défis à la paix et à la cohésion sociale qui s’érigent, imposant l’implémentation de nouveaux paradigmes.

Dans nos communautés en effet, les ménages font actuellement face à la hausse des prix de carburant et de première nécessité, une situation qui impacte sur le climat familial et la paix dans les foyers. Les initiatives palliatives du gouvernement quand bien même salutaires n’ont pas pour le moment grand effet.

Dans nos écoles, les incessants bras de fer entre le ministère de l’éducation et les enseignants avec les conséquences multiformes qui s’en sont suivies sont une menace pour la paix et le vivre ensemble.

Toujours dans nos communautés, nombreux sont les jeunes, motivés aujourd’hui par le gain facile pour certains et le manque d’emploi pour d’autres qui s’adonnent à des pratiques créant des distorsions diverses au sein des populations. C’est le cas des anarques, vols et scandales de toutes sortes.

Plus encore, la menace liée à l’extrémisme violent est devenue très préoccupante. Non seulement, elle attise la peur, détériore la solidarité et le vivre ensemble qui sont des socles de la paix et er de la cohésion sociale mais elle pourrait se nourrir de certaines conditions socio-économiques cités plus haut et que vivent les communautés, notamment la pauvreté et le chômage surtout au niveau des jeunes. Dans la même logique, les désinformations sur phénomène peuvent augmenter le sentiment de marginalisation de certaines couches sociales et ethnies à fort dominance musulmane étiquetées comme ayant des aspirations terroristes.

Face à tout ce qui précède, il s’avère nécessaire d’initier des actions qui pourront converger d’une part vers une meilleure compréhension des différents défis et d’autre part à l’accroissement des résiliences des populations locales afin qu’elles deviennent des acteurs clés de prévention des conflits et de promotion de la paix et de la cohésion sociale. Ceci peut être possible au travers de fora d’échanges, de discussion, de plaidoyers promouvant l’interaction et le dialogue entre les jeunes, les communautés et les décideurs.

Il y a des actions qui peuvent s’opérer à petite échelle dans les écoles, les quartiers les communes et les régions comme mener des actions citoyennes qui vont permettre aux jeunes de participer à la vie active de leurs communautés, inspirer les pairs à s’engager, développer des compétences et des capacités leur permettant de s’insérer facilement dans le monde professionnel mais aussi de développer un réseau grâce aux personnes rencontrés.

Voici ma petite contribution au débat que l’on pourrait mener sur la paix, la cohésion sociale face aux menaces sécuritaires dans nos communautés

Je suis Eric LAMAK BANASSIMA

Chargé de Projet à ISCOME

ISCOME TOGO pour l’autonomisation socioéconomique des communautés paysannes et rurales

La promotion de la santé environnementale et l’autonomisation socioéconomique des communautés dans une dynamique de développement durable autocentrée sont au cœur des préoccupations de l’Association ISCOME. Dans ce domaine, ISCOME a mis un accent particulier sur les sociétés coopératives intervenant dans la production du riz dans la commune. Pour l’heure, les démarches sont beaucoup orientées vers un diagnostic participatif et la recherche de solutions pour une autopromotion locale et un épanouissement intégral non seulement des producteurs eux même et leurs familles mais aussi de la communauté toute entière. À ce titre, nombreux sont les recherches quantitatives (questionnaires) et qualitatives ( focus groupes et les entretiens individuels) qui ont été menées auprès des producteurs et de leurs familles afin de faire un état des lieux de leur situation en lien avec les objectifs de l’association pour des actions endogènes efficaces.

Historiquement, les potentialités de la zone tiennent aux terres agricoles bien adaptées à la riziculture et au savoir-faire local notamment en ce qui concerne les pratiques culturales. La population de la zone de production pour les trois principales localités de la commune du Zio 2 qui sont Mission Tové , Kovié et Assomé estimée à 14 041 habitants (RGPH, 2010) . Elle représente 5,07% de la population totale de la préfecture de Zio estimée à 276 456 habitants. La proximité géographique de la zone par rapport à la capitale constitue par ailleurs un atout pour les acteurs externes qui y interviennent. Chaque année, la zone accueillit de pèlerins catholiques au mois de décembre sur le site Maria ; une opportunité extraordinaire pour les riziculteurs de valoriser leur produit (préparation des plats à base de riz pour ces pèlerins, visite des périmètres rizicoles). Le paysage, qu’offrent ces casiers rizicoles ainsi que l’odeur parfumé du riz sont très appréciés par les visiteurs et confortent la notoriété du riz de Kovié. La disponibilité des ressources en eau de surface constitue un autre atout de la zone. En ce sens, un producteur situé à Mission Tové a déclaré au cours d’un entretien .: « Ici, les populations de la zone sont essentiellement des agriculteurs. Ils élèvent des chèvres, des volailles, du porc, des canards et produisent du maïs, des haricots, des patates douces, du manioc, parfois de l’igname, mais le riz est la principale culture. Notre zone est connue pour sa production de riz de qualité et son paysage constitué de champs de riz parfumé ».

Parlant des difficultés ou menaces relevées dans le secteur au cours des différentes recherches empiriques se trouve l’épineux problème du changement climatique, un défi significatif qu’il faut lever au travers d’actions efficaces, participatives, concertées et durables. En effet, les conséquences du changement climatique sont multiples sur la production agricole et de manière particulière sur les productions agricoles et du riz des groupements agricoles de ZIO qui n’en sont pas épargnés. Ainsi, ces producteurs subissent constamment ces dernières années des conséquences de ce changement climatique et à l’utilisation abusive des produits chimiques à savoir : la baisse de la production due à la variabilité des modèles de précipitations, l’émergence de maladies, de ravageurs et de vecteurs pathogènes. En plus de ces problèmes rencontrés, il y a aussi une difficulté d’écoulement des produits et une mauvaise gestion des microentreprises et méconnaissances des principes coopératifs.

De tout ce qui précède, la zone d’action du diagnostic participatif regorge de fortes potentialités pour son développement socioéconomique. Toutefois, partant des contraintes mis en relief, il est clair que les initiatives futures de l’association avec l’appui de potentiels partenaires sera capitale pour pallier aux différentes difficultés que rencontrent les producteurs et leurs familles.

Eric K. Lama BANASSIMA

Chargé de Projet ISCOME