Soirée socioculturelle et sportive à Kovié : Un moment pour renforcer les liens sociaux

Après la rencontre du 14 septembre à Tsévié (Commune Zio 1), c’était le tour de la Commune de Kovié (Zio 2) de vibrer, le 26 septembre, au rythme d’une soirée socioculturelle et sportive. Organisée par l’Association ISCOME en partenariat avec les organisations comme  Les Colibris et O’ Fitness, cette soirée s’inscrivait dans le cadre du projet «Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes de Zio 1 et Zio 2 ». Cet événement, destiné à renforcer les liens sociaux à travers le sport et la culture, a rassemblé une foule nombreuse et enthousiaste.

Les participants, issus de tous les horizons, ont pu assister à un spectacle riche et varié, fait de chants traditionnels, de moments d’humour et de prestations de danse et divers. Ces instants festifs ont mis en lumière les talents locaux, tout en offrant à la population de Kovié un espace de détente et de partage. Les jeunes, les femmes et les hommes présents ont démontré à quel point ce type de rencontres favorise la cohésion sociale en permettant à chacun de célébrer la diversité culturelle.

Plusieurs jeunes du public ont exprimé leur souhait de voir ces événements se répéter, car ils leur offrent une opportunité unique de se libérer du stress quotidien et de s’exprimer à travers des activités artistiques et sportives. Comme l’a souligné un jeune participant : « Ces moments nous permettent de nous défouler et de nous sentir plus connectés à notre communauté. »

Cette soirée s’inscrit dans un programme plus large, soutenu par l’Ambassade de France à travers le Fonds Équipe France – organisations de la société civile (FEF-OSC), qui reconnaît le rôle clé de la culture et du sport dans la promotion de la paix sociale et de la solidarité. L’expérience de Kovié et de Tsévié  prouve que de telles initiatives sont non seulement essentielles pour encourager les talents locaux, mais aussi pour renforcer les liens entre les habitants.

Un merci spécial à tous les partenaires qui ont contribué au succès de cet événement, notamment la mairie de Kovié, la Chefferie de Kovié, le Comité Villageois de Développement (CVD), le président des jeunes, et tous ceux qui se sont mobilisés pour la réussite de cette rencontre.
des apports si possible avant publication

Eric BANASSIMA

Chargé de programme ISCOME

 

ISCOME et ses partenaires organisent une soirée socioculturelle et sportive à Tsévié

Le 14 septembre 2024, le centre culturel NevaEme de Tsévié a accueilli une soirée socioculturelle intitulée « L’Amitié entre les Peuples », organisée par l’Association Initiative Santé Communautaire pour un Monde Épanoui (ISCOME) en partenariat avec l’Association Les Colibris et O’ Fitness.

Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet « Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes de Zio 1 et Zio 2 », un projet visant à renforcer les liens sociaux à travers le sport et la culture.Cette soirée, marquant la fin des vacances scolaires, a rassemblé un grand nombre de jeunes, de femmes et d’hommes, unis pour célébrer la diversité culturelle et la solidarité. La diversité du public présent démontre l’importance de la culture et de ce type de rencontres dans une communauté.Le Togo regorge de talents dans de nombreux domaines. C’est ce que le public a pu découvrir au cours de cette soirée, mêlant divertissement et démonstrations de talents locaux, tels que :

Prestations de groupes de danse et de chant traditionnels, performances d’artistes et de chanteurs locaux, séances de jonglage et de freestyle avec le ballon.

Cette activité fait partie d’un vaste programme de l’Ambassade de France, à travers le Fonds Équipe France – organisations de la société civile (FEF-OSC)
pour promouvoir la cohésion sociale à travers des activités sportives et culturelles.
Ce n’est pas un secret, ces la culture, le sport sont des excellemment moyens de tisser des liens, de souder des relations, bref de pacifier une communauté.
Rendez vous dans deux semaines pour éditer le même évènement dans la commune de Zio2.

 

Les jeunes et enfants de Wawa disposent désormais d’un cadre d’expression à travers le Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE)

Du 14 au 15 septembre 2024, un atelier de formation s’est tenu à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2, marquant la création du Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE). Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la Voix des Femmes et Enfants Ruraux Marginalisés pour une Société Inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo ». Ce projet vise à offrir aux enfants un rôle actif dans les décisions communautaires les concernant, en leur donnant un espace d’expression structuré.

Les jeunes ont souvent des besoins spécifiques qui ne sont pas toujours bien identifiés par les adultes. Il est donc crucial de leur offrir un cadre où ils peuvent s’exprimer librement. L’atelier de deux jours a permis de travailler avec des enfants très motivés à participer au développement de leur communauté. La première journée a été marquée par des sessions interactives animées par un spécialiste, abordant les droits et devoirs des enfants, ainsi que la protection contre les abus et les mécanismes de signalement des violations. À travers des discussions, des jeux de rôle et des activités ludiques, les enfants ont assimilé ces notions fondamentales.

Le deuxième jour, en collaboration avec les autorités locales, notamment la commune, le CCCE a été officiellement créé. Six enfants (trois filles et trois garçons) ont été élus pour représenter leurs pairs. Ce conseil servira de plateforme où les enfants pourront exprimer leurs préoccupations, proposer des solutions aux défis locaux, et contribuer activement au développement de leur commune.

Pour les enfants de cette communauté rurale, c’est une initiative inédite. Ils ont exprimé le désir de bénéficier de davantage de formations pour renforcer leurs compétences et favoriser leur épanouissement. Ce n’est que le début d’un processus où ISCOME, avec ses partenaires, s’engage à promouvoir une meilleure inclusion des enfants dans la prise de décisions locales.

Prochain arrêt : la commune d’Amou 3, où un atelier similaire se tiendra la semaine prochaine pour prolonger cette dynamique.

Ce projet, soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo, témoigne de l’engagement continu en faveur de la protection et de la participation des enfants et des femmes dans les communes rurales, pour bâtir une société plus juste et équitable.

Jules M’BOUKE

 

 

Empowerment des femmes et enfants ruraux dans les communes Wawa 2 et Amou3 : ISCOME et l’Ambassade d’Allemagne s’engagent à travers un projet

L’association ISCOME Togo, avec le soutien de l’ambassade d’Allemagne au Togo, a  lancé le mercredi 24 juillet passé un ambitieux projet à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2 dans la préfecture de Wawa (BADOU). Intitulé « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo », ce projet vise à créer un environnement sûr et inclusif pour les femmes et les enfants de ces deux communes.

Le projet met en avant plusieurs actions clés pour promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants vulnérables. Il prévoit notamment la mise en place de dispositifs familiaux et communautaires pour assurer le respect de ces droits. Les bénéficiaires principaux sont les femmes et les enfants en situation difficile, les enfants handicapés, les femmes victimes de violences basées sur le genre, les jeunes mères et les femmes handicapées.

Un aspect central du projet est la promotion de l’égalité des genres. Des initiatives seront menées pour renforcer l’autonomisation des femmes, encourager l’éducation des filles, combattre les violences sexistes, et assurer une participation équitable des femmes dans tous les aspects de la vie communautaire.

Ce projet est d’une importance cruciale en raison des nombreuses violations des droits que subissent les femmes et les enfants dans les zones rurales. Les femmes sont souvent victimes de discriminations, de violences domestiques, et d’un accès limité à l’éducation et aux opportunités économiques. Les enfants ruraux quant à eux, font face à des conditions de travail dangereuses, à la malnutrition et à un accès restreint aux soins de santé et à l’éducation.

Pour remédier à ces défis, ISCOME Togo s’engage à lutter contre l’exclusion, la discrimination et les violences, afin de permettre aux femmes et aux enfants en milieu rural de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux. Le projet inclut des sessions de formation et de sensibilisation sur les droits humains, la création de conseils consultatifs communaux des enfants (CCCE), et le soutien à des activités génératrices de revenus (AGR) pour les femmes. De plus, des livrets de poche sur les droits des enfants et des femmes seront distribués pour sensibiliser et informer.

ISCOME TOGO exprime sa gratitude envers les autorités communales de ces deux localités pour leur collaboration depuis le diagnostic et l’élaboration de ce projet.  Un note de remerciement également envers  l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au TOGO pour son soutien technique et financier dans ce projet.

La collaboration de tous est indispensable pour créer un environnement propice à l’épanouissement des femmes et des enfants, et pour leur permettre de contribuer activement au développement de leur communauté.

 

Eric BANASSIMA

 

L’agroécologie : Une alternative prometteuse pour nos communautés rurales

De nos jours, nous observons tous une utilisation excessive des intrants chimiques agricoles dans nos champs et nos jardins, une pratique qui soulève de sérieuses préoccupations quant à ses conséquences sur la santé de nos populations. Cette tendance est particulièrement alarmante dans le domaine maraîcher, où l’utilisation incontrôlée d’herbicides, d’insecticides et de fongicides menace non seulement la santé des utilisateurs, mais également celle des consommateurs finaux. Les fabricants de ces produits fournissent des instructions d’utilisation que nos paysans, souvent illettrés, peinent à respecter.

Face à cette situation préoccupante, l’Association ISCOME, intervenant également dans le domaine de la santé, s’est donnée pour mission de sensibiliser les paysans aux conséquences de l’usage des produits chimiques dans les champs, ainsi qu’aux alternatives biologiques en matière d’intrants agricoles. Nous militons en interne pour une nouvelle approche du travail agricole, privilégiant les méthodes biologiques et respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, nous avons mis en place un site pilote d’expérimentation d’une agriculture essentiellement biologique à Bolou Ativimé, où nous nous employons à démontrer qu’il est possible de concilier rendement agricole et préservation de la qualité des produits, sans recourir systématiquement aux engrais chimiques.

En 2023, grâce au soutien du FNAPP, nous avons formé des agriculteurs à l’utilisation d’engrais biologiques comme le bokashi, obtenu à partir de la décomposition des matières organiques, et avons également encouragé l’expérimentation d’autres techniques agricoles durables, telles que l’agroforesterie et la permaculture.

Pour étendre cette initiative et susciter un vaste mouvement en faveur de l’agroécologie, nous avons décidé de travailler en collaboration avec les maraîchers des localités de Djagblé et Badja Halè, dans la préfecture de Zio, au sud du Togo. En nous appuyant sur les groupements de femmes maraîchères, nous cherchons à identifier leurs besoins, à comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien et à proposer des solutions adaptées, en mettant l’accent sur les pratiques agroécologiques.

En effet, nos observations sur le terrain ont révélé des rendements agricoles insuffisants malgré l’utilisation de produits chimiques à Djagblé, tandis qu’à Badja Halè, les femmes maraîchères font face à des défis majeurs en matière d’irrigation en raison du manque d’infrastructures adéquates.

Il est clair que des efforts significatifs doivent être déployés pour promouvoir l’agroécologie et soutenir les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agricoles durables. En collaborant avec tous les acteurs concernés, nous sommes convaincus que nous pouvons marquer notre époque de manière positive et contribuer au bien-être de nos populations, tout en préservant notre santé et notre environnement.

Stan KETOR

ISCOME TOGO

Pénurie d’eau potable au Togo : ISCOME et IWERLIEVEN viennent au secours des populations de GOBE-VAKPO et de BOLOU ATIVIME »

La rareté de l’eau est une réalité alarmante qui sévit dans de nombreuses localités à travers notre pays. Le village de GOBE-VAKPO situé dans la région des plateaux, ainsi que le village de BOLOU ATIVIME dans la région des maritimes au Togo ne font malheureusement pas exception à cette situation critique. Les habitants de ces villages sont confrontés à des difficultés quotidiennes pour s’approvisionner en eau potable, ce qui engendre des conséquences désastreuses pour leur santé et leur bien-être.

Les populations de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME sont contraintes de boire de l’eau souillée provenant des rivières environnantes. Cette eau contaminée par des agents pathogènes et des polluants chimiques constitue une menace sérieuse pour la santé des habitants, les exposant à des maladies hydriques telles que la diarrhée, le choléra, dysenterie… De plus, cette eau non seulement est utilisée pour l’hygiène personnelle, mais aussi pour les besoins domestiques aggravant encore la situation sanitaire précaire de ces communautés.

Face à cette situation, l’association ISCOME, avec le soutien financier et technique de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg, a mis en place un projet ambitieux visant à résoudre le problème de l’accès à l’eau potable dans ces deux villages. Ce projet comprend la construction de deux forages d’eau qui permettront d’approvisionner en eau propre et potable les habitants de GOBE-VAKPO et Bolou Ativimé.

La réalisation de ces forages d’eau marque un tournant majeur pour les communautés de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME, car elle leur offre une lueur d’espoir dans leur lutte quotidienne pour survivre dans des conditions difficiles. En plus de fournir de l’eau potable, ces forages contribueront à améliorer les conditions de vie des habitants, l’hygiène et la santé, en réduisant le risque de maladies d’origine hydrique et en leur offrant un accès plus pratique à cette ressource essentielle.

Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des efforts de l’Etat d’atteindre l’ODD6, celui de garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.

Ce projet met également en évidence l’importance de la solidarité internationale et de la collaboration entre les organisations non gouvernementales, les gouvernements étrangers et les communautés locales pour résoudre les problèmes urgents liés à l’eau dans les régions les plus vulnérables. Il souligne également la nécessité d’une approche durable, participative en s’assurant que les ressources en eau sont gérées de manière responsable et que les communautés sont impliquées dans la gestion à long terme de ces installations.

En fin, le projet de forages d’eau entrepris par l’association ISCOME avec le soutien de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg représente une lueur d’espoir pour les habitants de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME. Il démontre qu’il est possible de surmonter la rareté de l’eau et de fournir un accès durable à cette ressource vitale, améliorant ainsi la qualité de vie et l’avenir de ces communautés autrefois privées d’eau potable.

Les défis et solutions à la paix et à la cohésion sociale dans nos communautés

Les défis et solutions à la paix et à la cohésion sociale dans nos communautés

L’Histoire du Togo aussi belle qu’elle soit, a été marquée par moult crises sociopolitiques, qui n’ont pas été sans conséquences sociopolitiques et économiques. En dépit des multiples actions qui ont été mises en place jusqu’ici aussi bien par les pouvoirs publics que par les organisations de la société civile afin de préserver la paix, le vivre ensemble et prévenir d’éventuelles crises, plusieurs sont encore les défis à la paix et à la cohésion sociale qui s’érigent, imposant l’implémentation de nouveaux paradigmes.

Dans nos communautés en effet, les ménages font actuellement face à la hausse des prix de carburant et de première nécessité, une situation qui impacte sur le climat familial et la paix dans les foyers. Les initiatives palliatives du gouvernement quand bien même salutaires n’ont pas pour le moment grand effet.

Dans nos écoles, les incessants bras de fer entre le ministère de l’éducation et les enseignants avec les conséquences multiformes qui s’en sont suivies sont une menace pour la paix et le vivre ensemble.

Toujours dans nos communautés, nombreux sont les jeunes, motivés aujourd’hui par le gain facile pour certains et le manque d’emploi pour d’autres qui s’adonnent à des pratiques créant des distorsions diverses au sein des populations. C’est le cas des anarques, vols et scandales de toutes sortes.

Plus encore, la menace liée à l’extrémisme violent est devenue très préoccupante. Non seulement, elle attise la peur, détériore la solidarité et le vivre ensemble qui sont des socles de la paix et er de la cohésion sociale mais elle pourrait se nourrir de certaines conditions socio-économiques cités plus haut et que vivent les communautés, notamment la pauvreté et le chômage surtout au niveau des jeunes. Dans la même logique, les désinformations sur phénomène peuvent augmenter le sentiment de marginalisation de certaines couches sociales et ethnies à fort dominance musulmane étiquetées comme ayant des aspirations terroristes.

Face à tout ce qui précède, il s’avère nécessaire d’initier des actions qui pourront converger d’une part vers une meilleure compréhension des différents défis et d’autre part à l’accroissement des résiliences des populations locales afin qu’elles deviennent des acteurs clés de prévention des conflits et de promotion de la paix et de la cohésion sociale. Ceci peut être possible au travers de fora d’échanges, de discussion, de plaidoyers promouvant l’interaction et le dialogue entre les jeunes, les communautés et les décideurs.

Il y a des actions qui peuvent s’opérer à petite échelle dans les écoles, les quartiers les communes et les régions comme mener des actions citoyennes qui vont permettre aux jeunes de participer à la vie active de leurs communautés, inspirer les pairs à s’engager, développer des compétences et des capacités leur permettant de s’insérer facilement dans le monde professionnel mais aussi de développer un réseau grâce aux personnes rencontrés.

Voici ma petite contribution au débat que l’on pourrait mener sur la paix, la cohésion sociale face aux menaces sécuritaires dans nos communautés

Je suis Eric LAMAK BANASSIMA

Chargé de Projet à ISCOME

ISCOME TOGO pour l’autonomisation socioéconomique des communautés paysannes et rurales

La promotion de la santé environnementale et l’autonomisation socioéconomique des communautés dans une dynamique de développement durable autocentrée sont au cœur des préoccupations de l’Association ISCOME. Dans ce domaine, ISCOME a mis un accent particulier sur les sociétés coopératives intervenant dans la production du riz dans la commune. Pour l’heure, les démarches sont beaucoup orientées vers un diagnostic participatif et la recherche de solutions pour une autopromotion locale et un épanouissement intégral non seulement des producteurs eux même et leurs familles mais aussi de la communauté toute entière. À ce titre, nombreux sont les recherches quantitatives (questionnaires) et qualitatives ( focus groupes et les entretiens individuels) qui ont été menées auprès des producteurs et de leurs familles afin de faire un état des lieux de leur situation en lien avec les objectifs de l’association pour des actions endogènes efficaces.

Historiquement, les potentialités de la zone tiennent aux terres agricoles bien adaptées à la riziculture et au savoir-faire local notamment en ce qui concerne les pratiques culturales. La population de la zone de production pour les trois principales localités de la commune du Zio 2 qui sont Mission Tové , Kovié et Assomé estimée à 14 041 habitants (RGPH, 2010) . Elle représente 5,07% de la population totale de la préfecture de Zio estimée à 276 456 habitants. La proximité géographique de la zone par rapport à la capitale constitue par ailleurs un atout pour les acteurs externes qui y interviennent. Chaque année, la zone accueillit de pèlerins catholiques au mois de décembre sur le site Maria ; une opportunité extraordinaire pour les riziculteurs de valoriser leur produit (préparation des plats à base de riz pour ces pèlerins, visite des périmètres rizicoles). Le paysage, qu’offrent ces casiers rizicoles ainsi que l’odeur parfumé du riz sont très appréciés par les visiteurs et confortent la notoriété du riz de Kovié. La disponibilité des ressources en eau de surface constitue un autre atout de la zone. En ce sens, un producteur situé à Mission Tové a déclaré au cours d’un entretien .: « Ici, les populations de la zone sont essentiellement des agriculteurs. Ils élèvent des chèvres, des volailles, du porc, des canards et produisent du maïs, des haricots, des patates douces, du manioc, parfois de l’igname, mais le riz est la principale culture. Notre zone est connue pour sa production de riz de qualité et son paysage constitué de champs de riz parfumé ».

Parlant des difficultés ou menaces relevées dans le secteur au cours des différentes recherches empiriques se trouve l’épineux problème du changement climatique, un défi significatif qu’il faut lever au travers d’actions efficaces, participatives, concertées et durables. En effet, les conséquences du changement climatique sont multiples sur la production agricole et de manière particulière sur les productions agricoles et du riz des groupements agricoles de ZIO qui n’en sont pas épargnés. Ainsi, ces producteurs subissent constamment ces dernières années des conséquences de ce changement climatique et à l’utilisation abusive des produits chimiques à savoir : la baisse de la production due à la variabilité des modèles de précipitations, l’émergence de maladies, de ravageurs et de vecteurs pathogènes. En plus de ces problèmes rencontrés, il y a aussi une difficulté d’écoulement des produits et une mauvaise gestion des microentreprises et méconnaissances des principes coopératifs.

De tout ce qui précède, la zone d’action du diagnostic participatif regorge de fortes potentialités pour son développement socioéconomique. Toutefois, partant des contraintes mis en relief, il est clair que les initiatives futures de l’association avec l’appui de potentiels partenaires sera capitale pour pallier aux différentes difficultés que rencontrent les producteurs et leurs familles.

Eric K. Lama BANASSIMA

Chargé de Projet ISCOME

Conditions de vie difficiles de certains ménages dans la préfecture du Golfe

Au cours de nos activités durant la dernière semaine du mois de novembre 2021, nous avons parcouru plusieurs coins de la région maritime pour aller vers nos compatriotes  afin de leur apporter notre soutien durant cette crise de la covid 19.

Dans la préfecture du Golfe, nous avons particulièrement été touché par une situation qui n’est pas en fait nouvelle mais qui interpelle notre conscience sur les conditions de vie de certains de nos compatriotes dans certains endroits de la capitale. Nous avons en effet rencontré des ménages vivant dans des pratiquement dans l’eau chaque jours et ce durant toute la période de l’hivernage (saison des pluies) .

Les personnes vivant dans ces conditions sont menacées par diverses pathologies surtout le paludisme et la grippe. Nous sommes une organisation intervenant dans la santé et nous savons combien l’environnement de vie immédiat d’un individu influe directement sur son état de santé. Les services spécialisés qui ont pour mission d’assainir nos milieux de vie doivent travailler aussi dans la sensibilisation pour que les zones vraiment dites inondables n’accueillent pas d’habitation. Pour celles qui sont déjà là, nous pensons qu’il y a des solutions envisageables pour tous si chacun des acteurs concernant prend conscience de la situation. Le pays a besoin de tous ses fils pour évoluer. Et il faut être en bonne santé pour participer pleinement au développement de son pays. Les besoins sont énormes pour les communes nouvellement installées, nous le savons. On ne peut pas tout faire au même moment, ça aussi nous en sommes conscients ; mais vraiment prière aux Maires et aux élus locaux de faire le plus urgent pour sauver ces compatriotes  qui vivent presque dans l’eau. Nous demandons pardon aux différentes communes de penser sérieusement Milieu de vie & Environnement de leurs concitoyens si ce n’est pas encore fait. Si c’est fait il faudrait agir vite pour passer du stade de projet au stade de réalité ceci afin d’améliorer le milieu de vie des habitants. Une pensée spéciale à tous ces ménages qu’on a rencontré durant notre activité et à qui on ne pouvait pas faire grand chose à part de dire courage. Nous espérons vivement qu’ils sentent un jour la présence d’action communale dans leur vie d’une autre manière.

Lutte contre la désinformation en temps de covid-19 dans la préfecture de Yoto

Au cours des fora organisés dans les préfectures de Yoto, Zio et Golfe au cours du mois de Juillet 2021 dans le cadre du projet Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid   mis en œuvre par ISCOME avec l’appui technique et financier de l’USAID, les participants avaient souligner, à plusieurs reprises,  l’influence négative des réseaux sociaux dans la lutte contre cette pandémie.

Entre autres  recommandations ils avaient  exhorté les  autorités et  des acteurs  la société civile à  mener un véritable combat pas uniquement contre la maladie mais aussi et surtout contre les fakenews   qui infestent les réseaux sociaux et braquent les populations contre les initiatives  prises pour combattre la maladie.

 Allant dans ce sens,  l’association ISCOME avec l’appui de l’USAID a entrepris une série de formation à l’endroit des usagers des réseaux sociaux, des journalistes, des influenceurs  afin de les sensibiliser, leur enseigner quelques techniques  et stratégies pour faire la distinction entre une fausse information et une nouvelle crédible  surtout en rapport à la covid-19.  

 Ainsi du 02 au 3 août 2021, il a été organisé deux ateliers de formation sur les stratégies de lutte contre la désinformations liées à la covid-19 dans la préfecture de Yoto à l’intention des journalistes, des leaders communautaires influenceurs et administrateurs de groupes des réseaux sociaux. Au total 62 participants venus des trois communes que compose la préfecture ont  bénéficié cette formation.  

Dans son message d’ouverture de la session de formation du  jour 1 le Secrétaire Général de la Mairie de la commune de Yoto 1 a salué l’initiative prise par ISCOME et  l’USAID de s’attaquer à la désinformation.

L’élu local s’appuyant sur les interventions des participants au cours du forum tenue dans sa préfecture, les fakeNews annihile  le travail des acteurs engagés dans la riposte contre la maladie dans la localité. Pour ce faire il a invité les bénéficiaires de la formation à devenir des références en matière d’objectivité et de faire tout pour rompre la chaine de propagation non seulement du virus à travers les mesures barrières mais aussi en prenant le temps d’assainir les plateformes d’échanges et de discussions en ligne.

Pour terminer, Il a partagé un témoignage selon lequel, les trois premières activités menées dans la commune ont donné un ancrage positif où certains leaders intensifient déjà les sensibilisations sur les mesures barrières et la nécessité de se faire vacciner.

Parlant de la formation proprement dite elle a porté sur plusieurs  modules et sessions pratiques  qui sont entre autres, l’histoire de la  désinformation à travers le temps, le Fact checking,   les types de désinformation/infox ;   la législation togolaise et la désinformation, la covid-19 et les fausses informations …

Pour mieux faire passer le message, les formateurs  ont beaucoup eu recours à des séances d’exercices pratiques avec des exemples d’actualités pour  présenter  aux participants, la nécessité de procéder à la vérification d’information avant de le partager autour de soi. 

Pour l’un des participants exprimant à la fin de la formation, c’est une heureuse opportunité qui lui a été offerte de savoir qu’il existe des sites parodiques, des entreprises de désinformations qui font tout pour paraitre aux yeux du lecteur comme des gens sérieux.   Il s’engage dorénavant à faire attention à ce qu’il publie et ce qu’il partage en ligne pour ses amis dans les groupes Whatsapp. Et sur la Covid-19, il se rend compte qu’il y a véritablement une vraie campagne de manipulation des populations contre laquelle tout le monde doit travailler si on espère sortir tôt de cette pandémie.

La même activité s’est déroulée dans la préfecture de Zio les 05 et 06 Août 2021.