Sensibilisation aux droits des enfants et des femmes par le sport dans les communes de Wawa 2 et Amou 3

Dans le cadre du projet « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes d’Amou 3 et de Wawa 2 au Togo », ISCOME, avec l’appui de l’Ambassade d’Allemagne au Togo, a organisé les 19 et 20 octobre deux journées de rencontres culturelles et sportives respectivement à Gbadi-N’kougna et  àTémédja.

L’objectif visé par cette activité était Ces journées  était de vulgariser les droits des enfants et des femmes, en mettant l’accent sur la loi N°2022-020  qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo. L’événement a rassemblé plus de 500 participants, parmi lesquels des autorités coutumières et administratives, des leaders communautaires, et surtout de nombreuses femmes et jeunes.

Ce cadre a permis d’aborder un sujet sensible et essentiel, en utilisant le sport comme levier de mobilisation et de sensibilisation. Ainsi les matchs de football surtout féminin ont été au cœur de l’événement, montrant la participation active des femmes qui, en jouant, démontraient leur engagement pour leurs droits et celui de leurs enfants. Le sport est ainsi devenu ici un langage universel, réunissant tous les âges et les genres autour d’un objectif commun : la défense des droits humains notamment ceux des enfants et femmes.

Ces rencontres sportives étaient donc accompagnées de discussions enrichissantes pour expliciter les principes du guide élaboré par ISCOME. Conçu de manière simple et accessible, et qui présente des mesures de protection des apprenants et encourage des actions concrètes pour défendre les plus vulnérables, notamment les enfants et les femmes.

À la fin de chaque match, des exemplaires de ce livret ont été distribués aux participants ainsi qu’aux institutions communautaires locales, permettant une diffusion plus large de ces notions dans les deux communes.L’initiative a été saluée par les participants, qui ont trouvé innovant et mobilisateur l’usage du sport pour véhiculer un message aussi important. Ces journées ont non seulement renforcé la cohésion sociale, mais ont aussi ouvert un espace de dialogue et de réflexion, ancré dans les valeurs locales et adapté aux réalités de chaque communauté. Grâce à cette approche dynamique et inclusive, l’activité a posé les bases d’une prise de conscience collective, essentielle pour le respect et la défense des droits fondamentaux des enfants et femmes dans les zones rurales de notre pays Togo.

AKETA Jules

ISCOME TOGO

 

Soirée socioculturelle et sportive à Kovié : Un moment pour renforcer les liens sociaux

Après la rencontre du 14 septembre à Tsévié (Commune Zio 1), c’était le tour de la Commune de Kovié (Zio 2) de vibrer, le 26 septembre, au rythme d’une soirée socioculturelle et sportive. Organisée par l’Association ISCOME en partenariat avec les organisations comme  Les Colibris et O’ Fitness, cette soirée s’inscrivait dans le cadre du projet «Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes de Zio 1 et Zio 2 ». Cet événement, destiné à renforcer les liens sociaux à travers le sport et la culture, a rassemblé une foule nombreuse et enthousiaste.

Les participants, issus de tous les horizons, ont pu assister à un spectacle riche et varié, fait de chants traditionnels, de moments d’humour et de prestations de danse et divers. Ces instants festifs ont mis en lumière les talents locaux, tout en offrant à la population de Kovié un espace de détente et de partage. Les jeunes, les femmes et les hommes présents ont démontré à quel point ce type de rencontres favorise la cohésion sociale en permettant à chacun de célébrer la diversité culturelle.

Plusieurs jeunes du public ont exprimé leur souhait de voir ces événements se répéter, car ils leur offrent une opportunité unique de se libérer du stress quotidien et de s’exprimer à travers des activités artistiques et sportives. Comme l’a souligné un jeune participant : « Ces moments nous permettent de nous défouler et de nous sentir plus connectés à notre communauté. »

Cette soirée s’inscrit dans un programme plus large, soutenu par l’Ambassade de France à travers le Fonds Équipe France – organisations de la société civile (FEF-OSC), qui reconnaît le rôle clé de la culture et du sport dans la promotion de la paix sociale et de la solidarité. L’expérience de Kovié et de Tsévié  prouve que de telles initiatives sont non seulement essentielles pour encourager les talents locaux, mais aussi pour renforcer les liens entre les habitants.

Un merci spécial à tous les partenaires qui ont contribué au succès de cet événement, notamment la mairie de Kovié, la Chefferie de Kovié, le Comité Villageois de Développement (CVD), le président des jeunes, et tous ceux qui se sont mobilisés pour la réussite de cette rencontre.
des apports si possible avant publication

Eric BANASSIMA

Chargé de programme ISCOME

 

Renforcement de la Voix des Enfants à Amou 3 : Création du Conseil Consultatif Communal des Enfants pour une Société Inclusive

Du 21 au 22 septembre 2024, ISCOME a organisé un atelier de formation au centre socioculturel de Témédja dans la commune Amou 3, dans le cadre du projet soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo intitulé « Renforcement de la Voix des Femmes et Enfants Ruraux Marginalisés pour une Société Inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo ». Cet atelier fait suite à celui organisé à Gbadi-N’kougna dans la commune de Wawa 2, et visait à créer le Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE) dans la commune Amou 3, offrant ainsi aux enfants un rôle actif dans les décisions communautaires les concernant.

L’atelier a réuni 30 enfants et a permis d’aborder des thématiques essentielles telles que les droits et les devoirs des enfants, la prévention des violences, la dénonciation des abus et la lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire. La première journée, marquée par des sessions interactives et ludiques, a débuté par une discussion sur la notion d’« enfant » et les différentes définitions associées. Les participants ont ensuite exploré en profondeur les droits et les devoirs des enfants, ainsi que les types de violences, notamment psychologiques, physiques, sexuelles et économiques. La journée s’est clôturée par un échange sur les causes et les conséquences des grossesses précoces en milieu scolaire, ainsi que des pistes de solutions pour lutter contre ce phénomène.

Le deuxième jour, les discussions se sont concentrées sur la notion de « dénonciation » : quand et comment dénoncer les abus de manière sécurisée. À l’issue de ces échanges, le CCCE a été officiellement constitué, avec l’élection de six enfants, dont trois filles et trois garçons, pour représenter leurs pairs. Ce conseil servira de plateforme d’expression pour les enfants, leur permettant de faire entendre leurs voix sur des questions les concernant directement et de proposer des solutions aux défis auxquels ils sont confrontés au sein de leur communauté.

La mise en place de ce CCCE marque une avancée significative pour l’inclusion des enfants dans la gouvernance locale. En permettant aux enfants de participer activement aux décisions communautaires, ce projet leur offre une opportunité unique de devenir des acteurs clés du développement de leur commune. Les membres du CCCE auront pour mission de défendre les droits des enfants et de sensibiliser la communauté sur les questions de violences et de discriminations.

Cet atelier a pleinement atteint ses objectifs, avec une participation enthousiaste de tous les enfants. Le CCCE de AMOU 3 est désormais opérationnel, et les enfants ont exprimé leur désir de poursuivre ce type de formations pour renforcer leurs compétences et leur engagement dans la vie communautaire.

Ce projet, soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo, réaffirme l’importance de la participation active des enfants et des femmes dans les communes rurales, contribuant ainsi à la construction d’une société plus inclusive et équitable. Après les communes de Wawa 2 et Amou 3, d’autres activités se  avec toujours pour ambition de renforcer la voix des populations les plus vulnérables et de faire nos communutés des lieux où chacun à son niveau contribue au développement de façon harmonieuses.

AIME TCHITIE
Quelques photos

ISCOME et ses partenaires organisent une soirée socioculturelle et sportive à Tsévié

Le 14 septembre 2024, le centre culturel NevaEme de Tsévié a accueilli une soirée socioculturelle intitulée « L’Amitié entre les Peuples », organisée par l’Association Initiative Santé Communautaire pour un Monde Épanoui (ISCOME) en partenariat avec l’Association Les Colibris et O’ Fitness.

Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet « Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes de Zio 1 et Zio 2 », un projet visant à renforcer les liens sociaux à travers le sport et la culture.Cette soirée, marquant la fin des vacances scolaires, a rassemblé un grand nombre de jeunes, de femmes et d’hommes, unis pour célébrer la diversité culturelle et la solidarité. La diversité du public présent démontre l’importance de la culture et de ce type de rencontres dans une communauté.Le Togo regorge de talents dans de nombreux domaines. C’est ce que le public a pu découvrir au cours de cette soirée, mêlant divertissement et démonstrations de talents locaux, tels que :

Prestations de groupes de danse et de chant traditionnels, performances d’artistes et de chanteurs locaux, séances de jonglage et de freestyle avec le ballon.

Cette activité fait partie d’un vaste programme de l’Ambassade de France, à travers le Fonds Équipe France – organisations de la société civile (FEF-OSC)
pour promouvoir la cohésion sociale à travers des activités sportives et culturelles.
Ce n’est pas un secret, ces la culture, le sport sont des excellemment moyens de tisser des liens, de souder des relations, bref de pacifier une communauté.
Rendez vous dans deux semaines pour éditer le même évènement dans la commune de Zio2.

 

Les jeunes et enfants de Wawa disposent désormais d’un cadre d’expression à travers le Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE)

Du 14 au 15 septembre 2024, un atelier de formation s’est tenu à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2, marquant la création du Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE). Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la Voix des Femmes et Enfants Ruraux Marginalisés pour une Société Inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo ». Ce projet vise à offrir aux enfants un rôle actif dans les décisions communautaires les concernant, en leur donnant un espace d’expression structuré.

Les jeunes ont souvent des besoins spécifiques qui ne sont pas toujours bien identifiés par les adultes. Il est donc crucial de leur offrir un cadre où ils peuvent s’exprimer librement. L’atelier de deux jours a permis de travailler avec des enfants très motivés à participer au développement de leur communauté. La première journée a été marquée par des sessions interactives animées par un spécialiste, abordant les droits et devoirs des enfants, ainsi que la protection contre les abus et les mécanismes de signalement des violations. À travers des discussions, des jeux de rôle et des activités ludiques, les enfants ont assimilé ces notions fondamentales.

Le deuxième jour, en collaboration avec les autorités locales, notamment la commune, le CCCE a été officiellement créé. Six enfants (trois filles et trois garçons) ont été élus pour représenter leurs pairs. Ce conseil servira de plateforme où les enfants pourront exprimer leurs préoccupations, proposer des solutions aux défis locaux, et contribuer activement au développement de leur commune.

Pour les enfants de cette communauté rurale, c’est une initiative inédite. Ils ont exprimé le désir de bénéficier de davantage de formations pour renforcer leurs compétences et favoriser leur épanouissement. Ce n’est que le début d’un processus où ISCOME, avec ses partenaires, s’engage à promouvoir une meilleure inclusion des enfants dans la prise de décisions locales.

Prochain arrêt : la commune d’Amou 3, où un atelier similaire se tiendra la semaine prochaine pour prolonger cette dynamique.

Ce projet, soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo, témoigne de l’engagement continu en faveur de la protection et de la participation des enfants et des femmes dans les communes rurales, pour bâtir une société plus juste et équitable.

Jules M’BOUKE

 

 

Empowerment des femmes et enfants ruraux dans les communes Wawa 2 et Amou3 : ISCOME et l’Ambassade d’Allemagne s’engagent à travers un projet

L’association ISCOME Togo, avec le soutien de l’ambassade d’Allemagne au Togo, a  lancé le mercredi 24 juillet passé un ambitieux projet à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2 dans la préfecture de Wawa (BADOU). Intitulé « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo », ce projet vise à créer un environnement sûr et inclusif pour les femmes et les enfants de ces deux communes.

Le projet met en avant plusieurs actions clés pour promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants vulnérables. Il prévoit notamment la mise en place de dispositifs familiaux et communautaires pour assurer le respect de ces droits. Les bénéficiaires principaux sont les femmes et les enfants en situation difficile, les enfants handicapés, les femmes victimes de violences basées sur le genre, les jeunes mères et les femmes handicapées.

Un aspect central du projet est la promotion de l’égalité des genres. Des initiatives seront menées pour renforcer l’autonomisation des femmes, encourager l’éducation des filles, combattre les violences sexistes, et assurer une participation équitable des femmes dans tous les aspects de la vie communautaire.

Ce projet est d’une importance cruciale en raison des nombreuses violations des droits que subissent les femmes et les enfants dans les zones rurales. Les femmes sont souvent victimes de discriminations, de violences domestiques, et d’un accès limité à l’éducation et aux opportunités économiques. Les enfants ruraux quant à eux, font face à des conditions de travail dangereuses, à la malnutrition et à un accès restreint aux soins de santé et à l’éducation.

Pour remédier à ces défis, ISCOME Togo s’engage à lutter contre l’exclusion, la discrimination et les violences, afin de permettre aux femmes et aux enfants en milieu rural de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux. Le projet inclut des sessions de formation et de sensibilisation sur les droits humains, la création de conseils consultatifs communaux des enfants (CCCE), et le soutien à des activités génératrices de revenus (AGR) pour les femmes. De plus, des livrets de poche sur les droits des enfants et des femmes seront distribués pour sensibiliser et informer.

ISCOME TOGO exprime sa gratitude envers les autorités communales de ces deux localités pour leur collaboration depuis le diagnostic et l’élaboration de ce projet.  Un note de remerciement également envers  l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au TOGO pour son soutien technique et financier dans ce projet.

La collaboration de tous est indispensable pour créer un environnement propice à l’épanouissement des femmes et des enfants, et pour leur permettre de contribuer activement au développement de leur communauté.

 

Eric BANASSIMA

 

L’agroécologie : Une alternative prometteuse pour nos communautés rurales

De nos jours, nous observons tous une utilisation excessive des intrants chimiques agricoles dans nos champs et nos jardins, une pratique qui soulève de sérieuses préoccupations quant à ses conséquences sur la santé de nos populations. Cette tendance est particulièrement alarmante dans le domaine maraîcher, où l’utilisation incontrôlée d’herbicides, d’insecticides et de fongicides menace non seulement la santé des utilisateurs, mais également celle des consommateurs finaux. Les fabricants de ces produits fournissent des instructions d’utilisation que nos paysans, souvent illettrés, peinent à respecter.

Face à cette situation préoccupante, l’Association ISCOME, intervenant également dans le domaine de la santé, s’est donnée pour mission de sensibiliser les paysans aux conséquences de l’usage des produits chimiques dans les champs, ainsi qu’aux alternatives biologiques en matière d’intrants agricoles. Nous militons en interne pour une nouvelle approche du travail agricole, privilégiant les méthodes biologiques et respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, nous avons mis en place un site pilote d’expérimentation d’une agriculture essentiellement biologique à Bolou Ativimé, où nous nous employons à démontrer qu’il est possible de concilier rendement agricole et préservation de la qualité des produits, sans recourir systématiquement aux engrais chimiques.

En 2023, grâce au soutien du FNAPP, nous avons formé des agriculteurs à l’utilisation d’engrais biologiques comme le bokashi, obtenu à partir de la décomposition des matières organiques, et avons également encouragé l’expérimentation d’autres techniques agricoles durables, telles que l’agroforesterie et la permaculture.

Pour étendre cette initiative et susciter un vaste mouvement en faveur de l’agroécologie, nous avons décidé de travailler en collaboration avec les maraîchers des localités de Djagblé et Badja Halè, dans la préfecture de Zio, au sud du Togo. En nous appuyant sur les groupements de femmes maraîchères, nous cherchons à identifier leurs besoins, à comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien et à proposer des solutions adaptées, en mettant l’accent sur les pratiques agroécologiques.

En effet, nos observations sur le terrain ont révélé des rendements agricoles insuffisants malgré l’utilisation de produits chimiques à Djagblé, tandis qu’à Badja Halè, les femmes maraîchères font face à des défis majeurs en matière d’irrigation en raison du manque d’infrastructures adéquates.

Il est clair que des efforts significatifs doivent être déployés pour promouvoir l’agroécologie et soutenir les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agricoles durables. En collaborant avec tous les acteurs concernés, nous sommes convaincus que nous pouvons marquer notre époque de manière positive et contribuer au bien-être de nos populations, tout en préservant notre santé et notre environnement.

Stan KETOR

ISCOME TOGO

Eaux et Assainissement : ISCOME à l’œuvre à travers la réalisation d’un forage

Un forage d’eau revêt une importance cruciale pour plusieurs raisons, principalement liées à l’accès à l’eau potable, à l’amélioration des conditions de vie et au développement durable…
Accès à l’eau potable : L’un des besoins essentiels de la vie est l’accès à une source d’eau potable. Les forages fournissent une source d’eau propre et sûre, réduisant ainsi les risques de maladies hydriques liées à la consommation d’eau contaminée.
Santé publique : L’eau potable provenant d’un forage contribue à améliorer la santé publique en réduisant les maladies liées à l’eau telles que la diarrhée, le choléra et d’autres infections hydriques qui ont un impact dévastateur sur les populations locales, en particulier les enfants.
Réduction de la charge de travail : Les femmes et les enfants, qui sont souvent responsables de la collecte d’eau dans peuvent économiser un temps précieux grâce à un forage situé à proximité. Cela peut libérer du temps pour d’autres activités, y compris l’éducation.
Sécurité alimentaire : L’eau provenant d’un forage est essentielle à l’agriculture et à l’élevage. Les villageois peuvent utiliser cette ressource pour irriguer les cultures, assurant ainsi une sécurité alimentaire accrue et des revenus plus stables.
Développement économique : L’eau issue d’un forage peut également favoriser le développement économique local en soutenant des activités telles que l’agriculture, l’élevage, la pêche, et en encourageant la création de petites entreprises liées à l’eau.
Éducation : L’accès à l’eau potable peut améliorer les conditions dans les écoles en fournissant de l’eau pour les élèves et les enseignants, ce qui contribue à créer un environnement éducatif plus sain et propice à l’apprentissage.
Réduction de la migration : L’accès à une source d’eau fiable peut contribuer à stabiliser les communautés, réduisant ainsi la nécessité pour les habitants de migrer à la recherche de ressources vitales.
Adaptation aux changements climatiques : Face aux défis posés par les changements climatiques, les forages peuvent contribuer à la résilience des communautés en fournissant un accès durable à l’eau, même pendant les périodes de sécheresse.
En résumé, un forage dans un village africain n’est pas seulement une source d’eau, mais il peut également être un catalyseur pour améliorer la santé, l’éducation, le développement économique et la qualité de vie globale des habitants. C’est un élément clé pour promouvoir la durabilité et renforcer la résilience des communautés.
Les membres d’ISCOME sont heureux de vous annoncer que les travaux de construction du forage de Bolou avancent sereinement.

Quelques images :

 

ISCOME distribue de kits scolaires aux enfants vulnérables : un pas vers l’égalité des chances

 

Dans de nombreux pays à travers le monde à l’instar du Togo, de nombreux enfants vulnérables sont confrontés à des obstacles majeurs pour accéder à l’éducation. Les contraintes économiques et sociales auxquelles ils font face les empêchent souvent de bénéficier d’une éducation de qualité. Cependant, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact significatif sur leur parcours éducatif, en leur offrant une chance de réussir malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés. C’est ce à quoi s’attelle ISCOME depuis 2020. En marge de la rentrée académique 2023-2024, l’action sociale de l’Association a touché près d’une centaine d’élèves dans des localités rurales des régions maritime (Mission Tové,Kovié) et des plateaux (Gobé-Vakpo).

Les enfants vulnérables, tels que les enfants issus de familles à faible revenu ou des zones rurales éloignées, sont souvent privés des ressources matérielles nécessaires pour aller à l’école. Les kits scolaires, qui comprennent des fournitures essentielles telles que des cahiers, des stylos, des crayons et des trousses, leur permettent de participer pleinement aux activités scolaires et de développer leurs compétences.

La distribution de kits scolaires offre aux enfants vulnérables une opportunité précieuse de briser le cycle de la pauvreté et de l’exclusion sociale. En leur fournissant les outils nécessaires pour apprendre, ils sont en mesure de suivre les cours, de réaliser leurs devoirs et de participer activement à la vie scolaire. Cela contribue à améliorer leurs résultats académiques et à renforcer leur estime de soi.

En outre, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables favorise l’égalité des chances en leur offrant les mêmes opportunités que leurs pairs plus favorisés. Les kits scolaires identiques pour tous les élèves, indépendamment de leur situation économique, éliminent la stigmatisation et les discriminations. Chaque enfant a ainsi la possibilité de s’épanouir et de développer son potentiel, indépendamment de son contexte social.

L’impact de la distribution de kits scolaires va au-delà de l’éducation elle-même. En recevant ces kits, les enfants vulnérables ressentent un sentiment de soutien et d’appartenance à la communauté. Cela renforce leur motivation à aller à l’école, à s’investir dans leurs études et à persévérer malgré les difficultés. Ils se sentent valorisés et encouragés à poursuivre leurs rêves et leurs aspirations.

De plus, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact positif sur leurs familles et leurs communautés. Les parents sont souvent confrontés à des difficultés financières et ne peuvent pas se permettre d’acheter les fournitures scolaires nécessaires à leurs enfants. En recevant ces kits, les parents ressentent un soulagement et sont encouragés à soutenir l’éducation de leurs enfants. Ils comprennent l’importance de l’éducation et s’impliquent davantage dans leur parcours scolaire.

Cependant, il est essentiel de souligner que la distribution de kits scolaires ne résout pas tous les problèmes liés à l’éducation des enfants vulnérables. C’est une mesure temporaire qui doit être accompagnée de politiques éducatives plus larges, telles que la construction d’écoles, la formation des enseignants et l’amélioration des programmes scolaires. Il est également crucial de promouvoir l’inclusion sociale et de lutter contre les inégalités structurelles qui entravent l’accès à l’éducation.

En conclusion, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact profond sur leur parcours éducatif. En leur offrant les ressources matérielles nécessaires, elle leur permet de bénéficier d’une éducation de qualité et de briser le cycle de la pauvreté. Cependant, il est important de reconnaître que cela ne peut être considéré comme une solution à long terme. Des mesures plus larges et un engagement continu sont nécessaires pour garantir une éducation équitable pour tous les enfants, indépendamment de leur situation sociale.

Eric LAMAK BANASSIMA
Chargé de Projet

Pénurie d’eau potable au Togo : ISCOME et IWERLIEVEN viennent au secours des populations de GOBE-VAKPO et de BOLOU ATIVIME »

La rareté de l’eau est une réalité alarmante qui sévit dans de nombreuses localités à travers notre pays. Le village de GOBE-VAKPO situé dans la région des plateaux, ainsi que le village de BOLOU ATIVIME dans la région des maritimes au Togo ne font malheureusement pas exception à cette situation critique. Les habitants de ces villages sont confrontés à des difficultés quotidiennes pour s’approvisionner en eau potable, ce qui engendre des conséquences désastreuses pour leur santé et leur bien-être.

Les populations de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME sont contraintes de boire de l’eau souillée provenant des rivières environnantes. Cette eau contaminée par des agents pathogènes et des polluants chimiques constitue une menace sérieuse pour la santé des habitants, les exposant à des maladies hydriques telles que la diarrhée, le choléra, dysenterie… De plus, cette eau non seulement est utilisée pour l’hygiène personnelle, mais aussi pour les besoins domestiques aggravant encore la situation sanitaire précaire de ces communautés.

Face à cette situation, l’association ISCOME, avec le soutien financier et technique de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg, a mis en place un projet ambitieux visant à résoudre le problème de l’accès à l’eau potable dans ces deux villages. Ce projet comprend la construction de deux forages d’eau qui permettront d’approvisionner en eau propre et potable les habitants de GOBE-VAKPO et Bolou Ativimé.

La réalisation de ces forages d’eau marque un tournant majeur pour les communautés de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME, car elle leur offre une lueur d’espoir dans leur lutte quotidienne pour survivre dans des conditions difficiles. En plus de fournir de l’eau potable, ces forages contribueront à améliorer les conditions de vie des habitants, l’hygiène et la santé, en réduisant le risque de maladies d’origine hydrique et en leur offrant un accès plus pratique à cette ressource essentielle.

Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des efforts de l’Etat d’atteindre l’ODD6, celui de garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.

Ce projet met également en évidence l’importance de la solidarité internationale et de la collaboration entre les organisations non gouvernementales, les gouvernements étrangers et les communautés locales pour résoudre les problèmes urgents liés à l’eau dans les régions les plus vulnérables. Il souligne également la nécessité d’une approche durable, participative en s’assurant que les ressources en eau sont gérées de manière responsable et que les communautés sont impliquées dans la gestion à long terme de ces installations.

En fin, le projet de forages d’eau entrepris par l’association ISCOME avec le soutien de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg représente une lueur d’espoir pour les habitants de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME. Il démontre qu’il est possible de surmonter la rareté de l’eau et de fournir un accès durable à cette ressource vitale, améliorant ainsi la qualité de vie et l’avenir de ces communautés autrefois privées d’eau potable.