L’agroécologie : Une alternative prometteuse pour nos communautés rurales

De nos jours, nous observons tous une utilisation excessive des intrants chimiques agricoles dans nos champs et nos jardins, une pratique qui soulève de sérieuses préoccupations quant à ses conséquences sur la santé de nos populations. Cette tendance est particulièrement alarmante dans le domaine maraîcher, où l’utilisation incontrôlée d’herbicides, d’insecticides et de fongicides menace non seulement la santé des utilisateurs, mais également celle des consommateurs finaux. Les fabricants de ces produits fournissent des instructions d’utilisation que nos paysans, souvent illettrés, peinent à respecter.

Face à cette situation préoccupante, l’Association ISCOME, intervenant également dans le domaine de la santé, s’est donnée pour mission de sensibiliser les paysans aux conséquences de l’usage des produits chimiques dans les champs, ainsi qu’aux alternatives biologiques en matière d’intrants agricoles. Nous militons en interne pour une nouvelle approche du travail agricole, privilégiant les méthodes biologiques et respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, nous avons mis en place un site pilote d’expérimentation d’une agriculture essentiellement biologique à Bolou Ativimé, où nous nous employons à démontrer qu’il est possible de concilier rendement agricole et préservation de la qualité des produits, sans recourir systématiquement aux engrais chimiques.

En 2023, grâce au soutien du FNAPP, nous avons formé des agriculteurs à l’utilisation d’engrais biologiques comme le bokashi, obtenu à partir de la décomposition des matières organiques, et avons également encouragé l’expérimentation d’autres techniques agricoles durables, telles que l’agroforesterie et la permaculture.

Pour étendre cette initiative et susciter un vaste mouvement en faveur de l’agroécologie, nous avons décidé de travailler en collaboration avec les maraîchers des localités de Djagblé et Badja Halè, dans la préfecture de Zio, au sud du Togo. En nous appuyant sur les groupements de femmes maraîchères, nous cherchons à identifier leurs besoins, à comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien et à proposer des solutions adaptées, en mettant l’accent sur les pratiques agroécologiques.

En effet, nos observations sur le terrain ont révélé des rendements agricoles insuffisants malgré l’utilisation de produits chimiques à Djagblé, tandis qu’à Badja Halè, les femmes maraîchères font face à des défis majeurs en matière d’irrigation en raison du manque d’infrastructures adéquates.

Il est clair que des efforts significatifs doivent être déployés pour promouvoir l’agroécologie et soutenir les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agricoles durables. En collaborant avec tous les acteurs concernés, nous sommes convaincus que nous pouvons marquer notre époque de manière positive et contribuer au bien-être de nos populations, tout en préservant notre santé et notre environnement.

Stan KETOR

Icome Togo

Togo : L’association ISCOME et l’ONG Iwerliewen dotent Bolou-Attivimé d’un forage d’eau photovoltaïque

Enorme soulagement pour les habitants de Bolou-Attivimé, village situé à environ 8 km à l’ouest de la ville de Tsévié (préfecture de Zio). Longtemps confrontés à un problème crucial d’accès à l’eau potable, ils disposent désormais d’une source d’eau de qualité dans leur milieu. Ceci grâce à l’ONG luxembourgeoise Iwerliewen et à son partenaire togolais ISCOME (Initiative Santé communautaire pour un monde épanoui) qui ont doté le village d’un forage d’eau photovoltaïque. L’ouvrage a été officiellement inauguré le mardi 30 janvier 2024.

La construction de cet ouvrage se situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Clean Water for Togo - Round1 », financé par le ministère des affaires étrangères et européennes du LUXEMBOURG et exécuté par l’ONG Iwerliewen en partenariat avec l’Association ISCOME. En effet, à l’instar de plusieurs localités de la préfecture de Zio et plus particulièrement celles du canton de Bolou, le village de Bolou-Attivimé ne dispose pas encore d’un système d’accès à l’eau potable en dépit des efforts du gouvernement pour l’accès de tous à cette importante denrée. Pour avoir de l’eau, les villageois n’ont d’autres choix que de recourir à une retenue alimentée souvent par des eaux de ruissellement et les eaux d’un affluent du fleuve Zio.

Seulement voilà, en plus d’être située à environ deux kilomètres du village, obligeant les femmes et les enfants à consacrer de longues heures à la corvée d’eau, cette retenue ne fournit malheureusement pas une eau propre à la consommation.

« La retenue sert à toute sorte d’usage et son eau est vraiment souillée au plus haut point. Et au-delà du fait que cette eau est impropre à la consommation, la population de Bolou-Attivimé est contrainte de mettre les pieds et les bassines dans la retenue pour s’en procurer. Du coup, toute sorte de microbes et de bactérie se retrouvent dans cette eau dont se servent les villageois pour la boisson, la cuisine et d’autre tâches », déplore Stan KETOR, Secrétaire général d’ISCOME.

La situation n’est pas sans conséquence pour les habitants du village qui, en raison de la consommation de cette eau insalubre, sont exposés à des maladies d’origine hydrique comme le choléra, la fièvre typhoïde, l’hépatite A, l’amibiase ainsi que d’autres maladies qui causent de nombreux décès, notamment chez les enfants de moins de 5 ans.

A cela, s’ajoutent des conflits qui naissent souvent entre les populations et les éleveurs de bétail qui prennent également d’assaut cette seule retenue d’eau qui sert d’abreuvoir pour leurs animaux. Le partage de cette maigre ressource est devenu difficile et conduit parfois à des actes de violences graves.

Un forage d’eau photovoltaïque moderne qui vient soulager Bolou-Attivimé

Les enquêtes menées par l’association ISCOME sur le terrain ont révélé que le village de Bolou-Attivimé ne dispose pas de suffisamment de moyens financiers pour acquérir un ouvrage d’eau potable en raison de la pauvreté qui est grandissante dans la localité, alors qu’il était important que des actions soient menées pour aider la population à avoir accès à cette denrée. C’est ainsi qu’ISCOME a sollicité l’appui de son partenaire, l’ONG Iwerliewen qui a accepté de l’appuyer pour la mise en place d’une source d’eau potable dans le cadre du projet « Clean Water for Togo - Round1 ». Ainsi fut construit le forage d’eau photovoltaïque inauguré le mardi 30 janvier 2024. D’une profondeur de 75 mètres, le forage a un débit de 7000 litres/heure. Il est surmonté d’un château de 9 mètres de hauteur supportant un polytank de 5000 litres et est doté de 4 panneaux solaires de 250 watts chacun, soit 1000 watts qui actionnent une pompe immergée hybride.

« Cette pompe peut fonctionner aussi bien avec le courant électrique qu’avec l’énergie solaire. Mais pour le moment, sa commande est placée sur le système solaire vu qu’il n’y a pas encore d’électricité dans le milieu. Quant le village aura de l’électricité ou de groupe électrogène, il suffira de balancer la commande sur le système courant électrique pour le faire travailler », explique Kpatcha ADOLI, ingénieur hydrogéologue et Directeur de Multi Ingénieurs Conseils (MI Conseils), l’entreprise à qui a été confié la construction du forage.

L’ouvrage a été inauguré en présence des autorités locales, des responsables de CVD et CDQ des responsables des deux organisations donatrices et des villageois, tout en joie devant un forage qui leur permettra désormais de consommer une eau dont la qualité physico-chimique et organoleptique, ainsi que la qualité microbiologique ont été jugées acceptable et satisfaisante par la Direction de l’hygiène et de l’assainissement de base. Occasion pour les bénéficiaires, à travers leur porte-parole, de remercier l’association ISCOME et l’ONG Iwerliewen pour ce geste qui vient soulager l’ensemble des habitants de Bolou-Attivimé.

Pour Togbui ATENOU Edem Komlan VINYO V, chef de la localité, ce forage constitue un besoin prioritaire et pressant pour sa localité.

« Nous souffrons vraiment de problèmes d’eau potable. Il est vrai que le gouvernement fait de son mieux, mais le chantier est vaste. Nous ne pouvons que dire merci aux organisations qui nous ont offert cet ouvrage qui vient nous alléger une très grande tâche », se réjouit-il.

Pour leur part, les deux organisations donatrices ont invité les habitants de Bolou-Attivimé à prendre grand soin de l’ouvrage pour qu’il puisse leur servir le plus longtemps possible.

Source : https://www.societecivilemedias.com

Eaux et Assainissement : ISCOME à l’œuvre à travers la réalisation d’un forage

Un forage d’eau revêt une importance cruciale pour plusieurs raisons, principalement liées à l’accès à l’eau potable, à l’amélioration des conditions de vie et au développement durable…
Accès à l’eau potable : L’un des besoins essentiels de la vie est l’accès à une source d’eau potable. Les forages fournissent une source d’eau propre et sûre, réduisant ainsi les risques de maladies hydriques liées à la consommation d’eau contaminée.
Santé publique : L’eau potable provenant d’un forage contribue à améliorer la santé publique en réduisant les maladies liées à l’eau telles que la diarrhée, le choléra et d’autres infections hydriques qui ont un impact dévastateur sur les populations locales, en particulier les enfants.
Réduction de la charge de travail : Les femmes et les enfants, qui sont souvent responsables de la collecte d’eau dans peuvent économiser un temps précieux grâce à un forage situé à proximité. Cela peut libérer du temps pour d’autres activités, y compris l’éducation.
Sécurité alimentaire : L’eau provenant d’un forage est essentielle à l’agriculture et à l’élevage. Les villageois peuvent utiliser cette ressource pour irriguer les cultures, assurant ainsi une sécurité alimentaire accrue et des revenus plus stables.
Développement économique : L’eau issue d’un forage peut également favoriser le développement économique local en soutenant des activités telles que l’agriculture, l’élevage, la pêche, et en encourageant la création de petites entreprises liées à l’eau.
Éducation : L’accès à l’eau potable peut améliorer les conditions dans les écoles en fournissant de l’eau pour les élèves et les enseignants, ce qui contribue à créer un environnement éducatif plus sain et propice à l’apprentissage.
Réduction de la migration : L’accès à une source d’eau fiable peut contribuer à stabiliser les communautés, réduisant ainsi la nécessité pour les habitants de migrer à la recherche de ressources vitales.
Adaptation aux changements climatiques : Face aux défis posés par les changements climatiques, les forages peuvent contribuer à la résilience des communautés en fournissant un accès durable à l’eau, même pendant les périodes de sécheresse.
En résumé, un forage dans un village africain n’est pas seulement une source d’eau, mais il peut également être un catalyseur pour améliorer la santé, l’éducation, le développement économique et la qualité de vie globale des habitants. C’est un élément clé pour promouvoir la durabilité et renforcer la résilience des communautés.
Les membres d’ISCOME sont heureux de vous annoncer que les travaux de construction du forage de Bolou avancent sereinement.

Quelques images :

 

ISCOME distribue de kits scolaires aux enfants vulnérables : un pas vers l’égalité des chances

 

Dans de nombreux pays à travers le monde à l’instar du Togo, de nombreux enfants vulnérables sont confrontés à des obstacles majeurs pour accéder à l’éducation. Les contraintes économiques et sociales auxquelles ils font face les empêchent souvent de bénéficier d’une éducation de qualité. Cependant, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact significatif sur leur parcours éducatif, en leur offrant une chance de réussir malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés. C’est ce à quoi s’attelle ISCOME depuis 2020. En marge de la rentrée académique 2023-2024, l’action sociale de l’Association a touché près d’une centaine d’élèves dans des localités rurales des régions maritime (Mission Tové,Kovié) et des plateaux (Gobé-Vakpo).

Les enfants vulnérables, tels que les enfants issus de familles à faible revenu ou des zones rurales éloignées, sont souvent privés des ressources matérielles nécessaires pour aller à l’école. Les kits scolaires, qui comprennent des fournitures essentielles telles que des cahiers, des stylos, des crayons et des trousses, leur permettent de participer pleinement aux activités scolaires et de développer leurs compétences.

La distribution de kits scolaires offre aux enfants vulnérables une opportunité précieuse de briser le cycle de la pauvreté et de l’exclusion sociale. En leur fournissant les outils nécessaires pour apprendre, ils sont en mesure de suivre les cours, de réaliser leurs devoirs et de participer activement à la vie scolaire. Cela contribue à améliorer leurs résultats académiques et à renforcer leur estime de soi.

En outre, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables favorise l’égalité des chances en leur offrant les mêmes opportunités que leurs pairs plus favorisés. Les kits scolaires identiques pour tous les élèves, indépendamment de leur situation économique, éliminent la stigmatisation et les discriminations. Chaque enfant a ainsi la possibilité de s’épanouir et de développer son potentiel, indépendamment de son contexte social.

L’impact de la distribution de kits scolaires va au-delà de l’éducation elle-même. En recevant ces kits, les enfants vulnérables ressentent un sentiment de soutien et d’appartenance à la communauté. Cela renforce leur motivation à aller à l’école, à s’investir dans leurs études et à persévérer malgré les difficultés. Ils se sentent valorisés et encouragés à poursuivre leurs rêves et leurs aspirations.

De plus, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact positif sur leurs familles et leurs communautés. Les parents sont souvent confrontés à des difficultés financières et ne peuvent pas se permettre d’acheter les fournitures scolaires nécessaires à leurs enfants. En recevant ces kits, les parents ressentent un soulagement et sont encouragés à soutenir l’éducation de leurs enfants. Ils comprennent l’importance de l’éducation et s’impliquent davantage dans leur parcours scolaire.

Cependant, il est essentiel de souligner que la distribution de kits scolaires ne résout pas tous les problèmes liés à l’éducation des enfants vulnérables. C’est une mesure temporaire qui doit être accompagnée de politiques éducatives plus larges, telles que la construction d’écoles, la formation des enseignants et l’amélioration des programmes scolaires. Il est également crucial de promouvoir l’inclusion sociale et de lutter contre les inégalités structurelles qui entravent l’accès à l’éducation.

En conclusion, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact profond sur leur parcours éducatif. En leur offrant les ressources matérielles nécessaires, elle leur permet de bénéficier d’une éducation de qualité et de briser le cycle de la pauvreté. Cependant, il est important de reconnaître que cela ne peut être considéré comme une solution à long terme. Des mesures plus larges et un engagement continu sont nécessaires pour garantir une éducation équitable pour tous les enfants, indépendamment de leur situation sociale.

Eric LAMAK BANASSIMA
Chargé de Projet

Pénurie d’eau potable au Togo : ISCOME et IWERLIEVEN viennent au secours des populations de GOBE-VAKPO et de BOLOU ATIVIME »

La rareté de l’eau est une réalité alarmante qui sévit dans de nombreuses localités à travers notre pays. Le village de GOBE-VAKPO situé dans la région des plateaux, ainsi que le village de BOLOU ATIVIME dans la région des maritimes au Togo ne font malheureusement pas exception à cette situation critique. Les habitants de ces villages sont confrontés à des difficultés quotidiennes pour s’approvisionner en eau potable, ce qui engendre des conséquences désastreuses pour leur santé et leur bien-être.

Les populations de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME sont contraintes de boire de l’eau souillée provenant des rivières environnantes. Cette eau contaminée par des agents pathogènes et des polluants chimiques constitue une menace sérieuse pour la santé des habitants, les exposant à des maladies hydriques telles que la diarrhée, le choléra, dysenterie… De plus, cette eau non seulement est utilisée pour l’hygiène personnelle, mais aussi pour les besoins domestiques aggravant encore la situation sanitaire précaire de ces communautés.

Face à cette situation, l’association ISCOME, avec le soutien financier et technique de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg, a mis en place un projet ambitieux visant à résoudre le problème de l’accès à l’eau potable dans ces deux villages. Ce projet comprend la construction de deux forages d’eau qui permettront d’approvisionner en eau propre et potable les habitants de GOBE-VAKPO et Bolou Ativimé.

La réalisation de ces forages d’eau marque un tournant majeur pour les communautés de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME, car elle leur offre une lueur d’espoir dans leur lutte quotidienne pour survivre dans des conditions difficiles. En plus de fournir de l’eau potable, ces forages contribueront à améliorer les conditions de vie des habitants, l’hygiène et la santé, en réduisant le risque de maladies d’origine hydrique et en leur offrant un accès plus pratique à cette ressource essentielle.

Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des efforts de l’Etat d’atteindre l’ODD6, celui de garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.

Ce projet met également en évidence l’importance de la solidarité internationale et de la collaboration entre les organisations non gouvernementales, les gouvernements étrangers et les communautés locales pour résoudre les problèmes urgents liés à l’eau dans les régions les plus vulnérables. Il souligne également la nécessité d’une approche durable, participative en s’assurant que les ressources en eau sont gérées de manière responsable et que les communautés sont impliquées dans la gestion à long terme de ces installations.

En fin, le projet de forages d’eau entrepris par l’association ISCOME avec le soutien de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg représente une lueur d’espoir pour les habitants de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME. Il démontre qu’il est possible de surmonter la rareté de l’eau et de fournir un accès durable à cette ressource vitale, améliorant ainsi la qualité de vie et l’avenir de ces communautés autrefois privées d’eau potable.

ISCOME engagée pour une agriculture biologique saine au profit des paysans riziculteurs de Kovié

Engagée depuis sa création pour l’amélioration des conditions de vie sanitaire et socio-économiques des communautés à la base, Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui (ISCOME) est convaincue qu’il y a un lien entre ce que nous mangeons et notre santé. Elle travaille donc à amener les producteurs de riz de la préfecture de Zio à opter pour l’agriculture biologique. C’est dans ce cadre qu’elle initie, depuis le 3 juillet 2023, un atelier de formation sur la production de biofertilisants et bioprotecteurs et sur l’entrepreneuriat agricole à l’intention de 70 riziculteurs de Kovié et de Mission Tové, localités situées dans la commune Zio 2.

Cofinancée par le Fonds National d’Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement Professionnel (FNAFPP) et ISCOME-Togo, cette formation, à en croire ses organisateurs, se justifie par la nécessité d’accompagner les producteurs de riz des deux localités ciblées.

En effet, les producteurs agricoles de la commune de Zio 1 en général subissent de plein fouet les effets du changement climatique. Une situation difficile qui n’épargne pas les producteurs de riz de Kovié et de Mission Tové.

« En plus des impacts du climat qu’ils subissent dans leurs activités, les producteurs de riz des localités ciblées s’adonnent aussi à l’utilisation des intrants chimiques. Ces produits non seulement nuisent aux sols et à l’environnement, mais ont également des effets négatifs sur la santé des consommateurs », déplore Koffi Stan Ketor, président de ISCOME-Togo.

Aux difficultés susmentionnées, s’ajoutent celles liées à l’écoulement des produits, ainsi que la mauvaise gestion des microentreprises de riziculteurs et la méconnaissance des principes coopératifs.

La formation, qui s’étend jusqu’au 11 juillet, est donc destinée à accompagner les producteurs de riz à produire bio sans l’utilisation des intrants chimiques pour la préservation de la santé des consommateurs et des écosystèmes.

De plus, cette formation porte sur les fondamentaux de l’agriculture biologie, la production de l’engrais organique (compost), la fabrication des biofertilisants à base de jus de fruits et la fabrication des biopesticides.

L’intérêt de cette formation est d’épargner les producteurs de riz du coût élevé des intrants agricoles chimiques et de réduire leurs effets néfastes sur la santé humaine. L’utilisation des intrants agricoles bios permet d’accroître la production agricole et de conserver la fertilité du sol.

Par ailleurs, la formation est également l’occasion pour les producteurs de Kovié et Mission Tové d’acquérir des connaissances sur les stratégies de commercialisation du riz. Il s’agit de faire d’eux de véritables entrepreneurs agricoles… (lire la suite iciSOCIETE CIVILE MEDIA)

Prévention et lutte contre la propagation des IST dans les centres de formation professionnel au Togo

Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA célébrée tous les 1ers Décembre de chaque années l’association « Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui » (ISCOME), a planifié et organisé une activité de terrain en direction des jeunes des centres/ateliers de formation professionnelle des préfectures de Zio et d’Agoè Nyivé. L’activité de « Dépistage au VIH et à la Syphilis était couplée de séances de causeries éducatives sur la santé sexuelle et reproductives, les maladies sexuelles à l’endroit de trois cent jeunes
Privé d’informations et de centres adaptés à la question de dépistage et de la prise en charge des IST/VIH, la population jeune qui constitue aujourd’hui un grand bassin de partage des infections sexuellement transmissibles se livrent à des pratiques à haut risques.
Malgré les sensibilisations, les débats sur la santé sexuelle et la reproduction et les IST (Infections Sexuellement Transmissible), malheureusement, l’éducation sexuelle atteint très peu de jeunes et adolescents.
De plus les établissements de soins ne sont pas adaptés à l’accueil de ces jeunes pour des causeries éducatives, pour des jeux de rôle pour un changement de comportement. Ainsi il n’est pas surprenant de voir que qu’on continue par enregistrer de nouveaux cas d’infections aux maladies sexuellement transmissible comme le SIDA, la syphilis
L’association ISCOME a saisi l’opportunité de la journée du 1er décembre pour partager avec les jeunes les informations sur ces sujets liés à la santé sexuelle. Ainsi du 01 au 13 Décembre il a été organisé une campagne de sensibilisation de dépistage et de distribution des préservatifs et de gels lubrifiants. Les patients dépistés positifs au teste du VIH seront référés dans les centres de références de la préfecture et ceux positifs au test de la Syphilis seront traités selon le protocole en vigueur selon le département des IST au Togo. Pour les cas indéterminés, on rassure les clients à revenir dans un mois pour refaire le test.
Pour faire autrement, ISCOME a choisi la méthode itinérante pour espérer atteindre un nombre important de jeunes. Ainsi l’équipe des infirmiers et de travailleurs sociaux d’ISCOME a parcouru les ateliers pour rencontrer les jeunes et discuter avec eux.
Un travail en amont a été fait avec les chefs d’atelier pour leur expliquer le bien fondé de notre démarche et l’impact sur le bon fonctionnement de leurs ateliers car comme plusieurs l’ont souligné plusieurs jeunes ne parviennent pas à finir leur formation pour des raisons liées à la non maitrise de leur sexualité. Des cas de grossesses involontaires récurrentes empêchent l’achèvement des formations.
ISCOME a réussi a réalisé 50 tests de dépistage avec consentement des apprentis dont un seul cas indéterminé pas de cas positif. Avant chaque test il a été réalisé le counseling prétest et à la prise de résultat le counseling post test aux jeunes. Toutes les jeunes- apprenties sont revenus prendre leurs résultats
1200 préservatifs et 300 gels lubrifiants ont été distribués par l’association.


Stan KETOR
Infirmier Diplomé d’Etat
Président de l’Association ISCOME TOGO

Enseignant dans une école privée à Lomé pendant 32 ans avec 35 000 F CFA comme salaire mensuel.

Au cours d’une visite ordinaire sur un domaine agricole de l’association ISCOME, nous avons été surpris de constater que, dans une brousse perdue au milieu de nulle part, il y avait une petite cabane. Il y a quelques elle n’existait pas. Curiosité aidant nous nous sommes dirigés vers la cabane pour faire la connaissance des maitres des lieux. Une fois sur place nous avons rencontré un monsieur assis sur un tabouret au milieu de la brousse accompagnée de ses deux fils (5 et 11 ans) en train d’arracher quelques touffes d’herbes.

Visiblement, ils venaient de s’installer à cet endroit, au beau milieu de la brousse, dans les champs. Le père essayait tant bien que mal de désherber une petite superficie pour avoir une cour.  Nous étions en Août 2022. Soit un mois avant la rentrée des classes.  

Très étonnés par cette situation, pas si anodine, c’est-à-dire rencontrer en pleine brousse, un homme âgé, marchant difficilement seul dans la brousse, avec deux enfants mais sans leur maman. Alors nous avons cherché à comprendre comment le monsieur et ses deux enfants se sont retrouvés à cet endroit où tout pouvait leur arriver sans que personne ne puisse  leur venir au secours.  C’est là que nous avons eu droit à un récit de vie très émouvant sur le parcours de ce monsieur et de ce qui l’a amené à se retrouver seul au beau milieu de la brousse.

En effet le monsieur s’appelle Koffi, il a aujourd’hui 62 ans. Il est titulaire d’un BEPC obtenu en 1982. Faute de moyens pour faire des études supérieures, il a quitté très tôt les bancs et a tenté sa vie en exerçant plusieurs boulots.Il a d’abord commencé par faire la cuisine. Il travaillait comme cuisiner quand un bon matin on lui fait savoir qu’il doit se chercher une place ailleurs. Il se retrouve par la force des choses à devoir apprendre la mécanique automobile (avec un CFA obtenue en 1986) et ensuite   magasinier. Mais là aussi les choses ne s’améliorent pas pour monsieur Koffi qui s’enfonce dans la misère. Finalement il choisit d’embrasser la carrière d’enseignant étant donné qu’il donnait des cours de répétition pour gagner quelques sous. Passionné également par la transmission des connaissances il choisi sans trop hésiter à embrasser la carrière enseignante lorsque l’occasion se présenta à lui

C’est ainsi qu’il entra en 1989 dans l’enseignement, notamment dans l’enseignement privé. A l’époque, le phénomène des écoles primaires venait de voir le jour dans notre pays, et on y rencontrait de plus en plus d’école privé à Lomé. Les premiers enseignants nourrissaient un grand espoir que leur situation allait s’améliorer avec le temps.  Alors c’est avec beaucoup d’espoir que monsieur Koffi commence donc à enseigner dans les écoles privées de Lomé avec un salaire mensuel de 15 000 FCFA.  Pour s’améliorer Monsieur se forme au métier de l’enseignement et obtient le CEAP (Certificat Elémentaire d’aptitude pédagogique) en 1995 puis le CAP (Certificat d’aptitude pédagogique) en 1999.

Avec ce dernier diplôme en poche, Monsieur Koffi rêve d’une amélioration de ses conditions de vie et espère vivre de son métier tant aimé.  Mais malheureusement ses différents employeurs d’école privée lui promettent  à chaque rentrée scolaire d’améliorer son traitement. Ce qui n’est jamais fait.  Malgré tout il gardait espoir qu’un jour les choses changeraient positivement et qu’un fondateur bienveillant    l’encouragerait avec un salaire conséquent en tenant compte de son diplôme du CAP et surtout de son dévouement pour transmettre le savoir. Sans oublier le  fait qu’il était à Lomé et qu’avec mois de 35 000 francs comme salaire pour  trente jours de boulot intense c’était impossible de vivre.

Malheureusement les choses n’ont jamais changé pour Monsieur Koffi Epuisé de servir les autres sans aucune forme de reconnaissance, il choisit en 2012 de fonder lui-même sa propre école.   Sans grandes ressources, il parvient à trouver un site à Agoe Nyive-Gnamassigan pour abriter le PARC DES PRINCES, le nom de son école.

Au début, il parvient à recruter des collègues enseignants et à convaincre plusieurs familles à choisir le PARC DES PRINCES pour leurs enfants.

Les premières expériences furent prometteuses et laissaient entrevoir un bel avenir pour le prometteur qu’il était.  Mais c’était sans compter sur l’impact de la concurrence, la concurrence déloyale il faut bien le préciser. A la quatrième année, trois écoles viennent s’installer dans le voisinage immédiat de son établissement avec des frais de scolarité largement inférieur au sien.  Conséquence immédiate, le PARC DES PRINCES perd les deux tiers de son effectif en une année.

Monsieur Koffi se retrouve avec des dettes ! Pour sauver sa tête, il est contraint de fermer l’établissement scolaire.Ne pouvant   rester sans rien faire, il choisit de retourner servir dans une école privée en tant que directeur mais avec 35 000 FcFCA.Il y exerça jusqu’en 2022.  Comme dans la majorité des cas avec les privées, durant les vacances, il n’y a pas de salaires. Et dans ces conditions difficiles de payer le loyer, de s’occuper des enfants et autres.Incapable de payer le loyer, Monsieur Koffi a été mis à la porte par son bailleur qui ne voulait point attendre la reprise des cours pour percevoir son loyer. Excédé par ses 33 ans de galère dans l’enseignement, las de devoir supporter les humiliations, fatigué par le sort que la vie lui a réservé jusqu’alors,  il a saisi une occasion qui s’offrait à lui, quitte à sacrifier l’avenir de ses enfants.

En effet, une bonne volonté ayant remarqué la misère dans laquelle il végétait avec ses enfants lui a proposé d’aller s’installer sur une portion de terre et de payer lorsqu’il aura les moyens. Le seul grand inconvénient est que c’est un milieu très reculé et qui n’est pas habité.  Pas d’eau et inutile de parler de l’électricité.

https://youtu.be/Ksj2qcw6R_0

Sans ressources, monsieur KOFFI a plié ses bagages en une nuit et a atterri avec ses deux enfants au milieu de nulle part. Ils étaient à leur septième jour lorsque l’équipe d’ISCOME a constaté leur présence non loin de son site  situé à une vingtaine de kilomètre de Tsévié. ISCOME a fait dans un premier temps ce qu’il fallait faire pour que les enfants reprennent les cours. Ensuite de commun accord avec Monsieur Koffi, nous avons proposé évoquer son cas par ce petit récit afin de toucher certaines personnes qui désirent faire parler leur cœur. Présentement, Monsieur KOFFI vit toujours en cet endroit.  Vraiment le lieu n’est pas propice pour lui par rapport à son âge et ses deux enfants. Ils sont trop isolés des autres villageois et si un malheur leur arrivait, ce serait très difficile de les sauver. Il faudrait aménager vraiment leur milieu pour éloigner les reptiles qui sont la première menace ensuite de l’eau et de petits panneaux solaires pour aider en attendant.

Monsieur KOFFI demande un soutien peu importe sa nature. Il pourrait prendre la forme d’un appui pour une activité en élevage de poule locales, un petit parrainage pour ses deux enfants afin de leur donner la chance de fréquenter, bref une aide à eux.

Faites parler votre sens de générosité par ce lien vous pouvez donner via tmoney ou flooz ou par carte bancaire.

Cliquer sur le lien pour aider

 

Les membres de l’association ISCOME jouent leur partition pour faire de l’éducation le socle du développement de notre pays

Conformément à l’Objectif de développement Durable (ODD 4) qui a pour but d’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, l’association ISCOME dont les domaines d’intervention riment avec l’éducation a initié pour le compte de cette année scolaire 2022 -2023 une série d’actions sociales au profit de plusieurs apprenants vivant dans la nécessité. Nous sommes d’accord avec Nelson Mandela qui affirmait que   « L’éducation est l’arme la plus importante pour changer le monde » mais cette éducation a un coût parfois difficile à surmonter pour certaines communautés et familles à revenu faible.

Voilà pourquoi ISCOME a bien voulu amortir le choc de ces moments éprouvants (rentrée scolaire et cherté de la vie) en accompagnant directement des enfants devant la charge que constitue les fournitures scolaires.  L’accent a spécifiquement été mis sur les jeune filles dans la mesure où elles constituent des cibles vulnérables, le plus souvent négligés dans les communautés. L’ultime but est de renforcer leur atteinte de l’égalité des sexes par l’autonomisation (ODD 5). Mission Tové, Boloum ALOKPA ont été les  localités où des enfants ont bénéficié du soutien de l’association ISCOME.Il faut noter que ces actions ont été menée avec la collaboration des organisations de développement à la base à l’instar des CVD (Comités villageois de Développement), des CDQ (comité de développement de quartier) des groupements de femmes. Dans les trois localités, la distribution des fournitures scolaires a été couplée d’une causerie éducative sur les clés de l’excellence académique.

Les enfants ont été invité à travailler dur pour figurer parmi les meilleurs de leur école car dans les années à venir, une prime d’excellence sera octroyée à chaque enfant des établissements des localités cibles. Par ailleurs, au village Alokpa situé à l’ouest d’Alokoegbé, l’équipe d’ISCOME s’est entretenu avec les premiers leaders communautés du milieu notamment le Chef et ses notables, les responsables des groupements agricoles, les groupes de femmes, le corps des enseignants sur les défis et opportunités du village. Objectif travailler sur les forces et capacités endogènes pour améliorer la vie des habitants du milieux et surtout de donner des meilleures perspectives d’avenir à leurs enfants et jeunes. Nous remercions les partenaires et les bonnes volontés qui ont pu mettre les moyens à disposition sans lesquels rien ne saurait possible.

ISCOME prend une part active au Forum international Week Eco des jeunes francophones à Défalé au nord Togo

Pour la quatrième fois, après la 3ème édition qui s’est déroulée à Atakpamé, plus de 150 jeunes de différents pays francophones se sont réunis à Défalé dans la préfecture de Doufelgou (Nord Est) du Togo dans le cadre de l’événement Week-Eco 2022. ISCOME (Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui)  dont les domaines d’interventions cadrent avec la protection et la préservation de l’écosystème environnemental (pour une santé saine) était présente au forum au travers de son chargé de projets (Eric Lama Kokou BANASSIMA).
L’édition de cette année, placée sous le thème : «Le rôle des jeunes francophones à la COP 27 en Egypte» s’est déroulé du 16 au 20 Août 2022 avec pour objectif de créer un pont entre les jeunes et les grandes conférences mondiales où le sort de la planète est discuté telles que la COP, regrouper les recommandations des jeunes quant aux questions climatiques et environnementales puis les remonter à la COP 27 en Egypte, créer un événement participatif dirigé par des jeunes pour des jeunes et axé sur les points de vue, les demandes, les expériences vécues et les réussites des jeunes francophones du monde entier et enfin la rencontre vise à contribuer à une génération égalitaire en incluant plus de femmes dans les questions environnementales.
Au terme de ce forum Week-Eco 2022, les différents jeunes participants au travers des diverses activités enrichissantes (Conférences thématiques, ateliers de formation, foire aux projets, simulation cop 27, séance de reboisement dans la communauté locale, Eccojoging, réseautage et visites touristiques) ; ont pu capitaliser un certain nombre de connaissances, compétences et renforcé leur engagement pour une plus grande participation au renforcement de la résilience climatique dans leurs pays respectifs. Dans la même perspective, des recommandations sous forme de propositions politiques et techniques ont été fournies par les jeunes.
Il tient de préciser que le chargé de projet d’ISCOME, n’a ménagé aucun effort pour participer activement aux activités du forum. En l’espèce, il était le représentant des jeunes lors de la simulation de la COP 27 au jour 2. Au cours de la conférence, il n’a ménagé aucun effort pour marteler sur l’importance de l’implication active des jeunes dans la gouvernance locale, à tous les échelons de planification et de mise en œuvre d’initiatives et de programmes de développement durable car les jeunes sont les dirigeants non de demain mais d’aujourd’hui.
Il va s’en dire qu’à la suite de ce forum, nombreuses seront les initiatives que l’organisation ISCOME implémentera pour davantage renforcer la résilience socioéconomique des communautés locales en lien avec la protection et la préservation de l’écosystème environnemental