ISCOME : Promouvoir la paix et la cohésion sociale à travers l’Alliance Sportive Communautaire dans les Communes de Zio 1 et Zio 2

Les activités sportives et socioculturelles occupent une place essentielle dans la promotion de la paix, de l’inclusion et de la cohésion sociale au sein des communautés. Elles offrent un cadre privilégié pour les rencontres et les échanges entre individus d’horizons divers, facilitant ainsi le dialogue, le respect mutuel et la compréhension interculturelle pour un développement durable et harmonieux. En favorisant les rencontres et les échanges entre des individus de milieux divers, elles tissent les fils du dialogue, du respect mutuel et de la compréhension interculturelle.

C’est dans cette optique que l’association ISCOME, avec le soutien de l’Ambassade de France au Togo, a lancé le projet « Alliance Sportive Communautaire pour le renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes Zio 1 et Zio 2 au Togo ». Ce projet vise à promouvoir l’inclusion sociale, la cohésion communautaire et la paix à travers des activités sportives et des initiatives participatives, renforçant les liens sociaux et encourageant la coexistence pacifique entre les différentes communautés locales.

Les activités sportives et socioculturelles organisées dans le cadre de ce projet, telles que l’écojogging, le zumba fitness, les olympiades, les soirées socioculturelles, le handisport, les footings populaires, les ateliers de développement des compétences et les partages, offrent des opportunités d’interaction positive et de collaboration entre les participants. Elles permettent de développer des compétences de coopération, d’entraide et de solidarité, renforçant ainsi les liens sociaux au sein des communautés.

Le projet, qui se déroule de mai 2024 à mars 2025, prévoit l’organisation de 15 activités sportives et événements communautaires visant à favoriser les interactions positives, la collaboration et le respect mutuel entre les différentes communautés locales pour renforcer la cohésion et l’inclusion sociale. Le lancement du projet en mai à la mairie de Zio 2 à Kovié a été marqué par une rencontre le 21 mai, suivie d’une autre rencontre le 28 mai à la mairie de Zio 1 à Tsévié, au cours desquelles les participants se sont engagés à travailler pour l’atteinte des objectifs du projet.

Les représentants locaux ont salué cette initiative, la considérant comme un moyen de favoriser le développement harmonieux de la commune en créant des interactions positives entre les différents groupes et communautés. Le projet bénéficie également du soutien actif des partenaires tels que l’association O’FITNESS, l’Association les Colibris du Togo et des Communes de Zio 1 et Zio 2. À l’issue des rencontres, des comités locaux de gestion ont été mis en place pour appuyer la coordination dans la mise en œuvre des activités.

En conclusion, le projet « Alliance Sportive Communautaire » se présente comme une initiative cruciale pour favoriser la paix, la cohésion sociale et le dialogue intercommunautaire au sein de la préfecture du Zio. En valorisant la participation communautaire et en renforçant les liens sociaux, il contribue à construire un avenir plus harmonieux et pacifique pour tous les habitants des deux communes et de la préfecture de Zio.

Eric BANASSIMA Chargé de Projets ISCOME

Présentation dans la commune de Zio2

Présentation dans la commune de Zio1

L’agroécologie : Une alternative prometteuse pour nos communautés rurales

De nos jours, nous observons tous une utilisation excessive des intrants chimiques agricoles dans nos champs et nos jardins, une pratique qui soulève de sérieuses préoccupations quant à ses conséquences sur la santé de nos populations. Cette tendance est particulièrement alarmante dans le domaine maraîcher, où l’utilisation incontrôlée d’herbicides, d’insecticides et de fongicides menace non seulement la santé des utilisateurs, mais également celle des consommateurs finaux. Les fabricants de ces produits fournissent des instructions d’utilisation que nos paysans, souvent illettrés, peinent à respecter.

Face à cette situation préoccupante, l’Association ISCOME, intervenant également dans le domaine de la santé, s’est donnée pour mission de sensibiliser les paysans aux conséquences de l’usage des produits chimiques dans les champs, ainsi qu’aux alternatives biologiques en matière d’intrants agricoles. Nous militons en interne pour une nouvelle approche du travail agricole, privilégiant les méthodes biologiques et respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, nous avons mis en place un site pilote d’expérimentation d’une agriculture essentiellement biologique à Bolou Ativimé, où nous nous employons à démontrer qu’il est possible de concilier rendement agricole et préservation de la qualité des produits, sans recourir systématiquement aux engrais chimiques.

En 2023, grâce au soutien du FNAPP, nous avons formé des agriculteurs à l’utilisation d’engrais biologiques comme le bokashi, obtenu à partir de la décomposition des matières organiques, et avons également encouragé l’expérimentation d’autres techniques agricoles durables, telles que l’agroforesterie et la permaculture.

Pour étendre cette initiative et susciter un vaste mouvement en faveur de l’agroécologie, nous avons décidé de travailler en collaboration avec les maraîchers des localités de Djagblé et Badja Halè, dans la préfecture de Zio, au sud du Togo. En nous appuyant sur les groupements de femmes maraîchères, nous cherchons à identifier leurs besoins, à comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien et à proposer des solutions adaptées, en mettant l’accent sur les pratiques agroécologiques.

En effet, nos observations sur le terrain ont révélé des rendements agricoles insuffisants malgré l’utilisation de produits chimiques à Djagblé, tandis qu’à Badja Halè, les femmes maraîchères font face à des défis majeurs en matière d’irrigation en raison du manque d’infrastructures adéquates.

Il est clair que des efforts significatifs doivent être déployés pour promouvoir l’agroécologie et soutenir les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agricoles durables. En collaborant avec tous les acteurs concernés, nous sommes convaincus que nous pouvons marquer notre époque de manière positive et contribuer au bien-être de nos populations, tout en préservant notre santé et notre environnement.

Stan KETOR

ISCOME TOGO