Lutte contre la désinformation en temps de covid-19 dans la préfecture de Yoto

Au cours des fora organisés dans les préfectures de Yoto, Zio et Golfe au cours du mois de Juillet 2021 dans le cadre du projet Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid   mis en œuvre par ISCOME avec l’appui technique et financier de l’USAID, les participants avaient souligner, à plusieurs reprises,  l’influence négative des réseaux sociaux dans la lutte contre cette pandémie.

Entre autres  recommandations ils avaient  exhorté les  autorités et  des acteurs  la société civile à  mener un véritable combat pas uniquement contre la maladie mais aussi et surtout contre les fakenews   qui infestent les réseaux sociaux et braquent les populations contre les initiatives  prises pour combattre la maladie.

 Allant dans ce sens,  l’association ISCOME avec l’appui de l’USAID a entrepris une série de formation à l’endroit des usagers des réseaux sociaux, des journalistes, des influenceurs  afin de les sensibiliser, leur enseigner quelques techniques  et stratégies pour faire la distinction entre une fausse information et une nouvelle crédible  surtout en rapport à la covid-19.  

 Ainsi du 02 au 3 août 2021, il a été organisé deux ateliers de formation sur les stratégies de lutte contre la désinformations liées à la covid-19 dans la préfecture de Yoto à l’intention des journalistes, des leaders communautaires influenceurs et administrateurs de groupes des réseaux sociaux. Au total 62 participants venus des trois communes que compose la préfecture ont  bénéficié cette formation.  

Dans son message d’ouverture de la session de formation du  jour 1 le Secrétaire Général de la Mairie de la commune de Yoto 1 a salué l’initiative prise par ISCOME et  l’USAID de s’attaquer à la désinformation.

L’élu local s’appuyant sur les interventions des participants au cours du forum tenue dans sa préfecture, les fakeNews annihile  le travail des acteurs engagés dans la riposte contre la maladie dans la localité. Pour ce faire il a invité les bénéficiaires de la formation à devenir des références en matière d’objectivité et de faire tout pour rompre la chaine de propagation non seulement du virus à travers les mesures barrières mais aussi en prenant le temps d’assainir les plateformes d’échanges et de discussions en ligne.

Pour terminer, Il a partagé un témoignage selon lequel, les trois premières activités menées dans la commune ont donné un ancrage positif où certains leaders intensifient déjà les sensibilisations sur les mesures barrières et la nécessité de se faire vacciner.

Parlant de la formation proprement dite elle a porté sur plusieurs  modules et sessions pratiques  qui sont entre autres, l’histoire de la  désinformation à travers le temps, le Fact checking,   les types de désinformation/infox ;   la législation togolaise et la désinformation, la covid-19 et les fausses informations …

Pour mieux faire passer le message, les formateurs  ont beaucoup eu recours à des séances d’exercices pratiques avec des exemples d’actualités pour  présenter  aux participants, la nécessité de procéder à la vérification d’information avant de le partager autour de soi. 

Pour l’un des participants exprimant à la fin de la formation, c’est une heureuse opportunité qui lui a été offerte de savoir qu’il existe des sites parodiques, des entreprises de désinformations qui font tout pour paraitre aux yeux du lecteur comme des gens sérieux.   Il s’engage dorénavant à faire attention à ce qu’il publie et ce qu’il partage en ligne pour ses amis dans les groupes Whatsapp. Et sur la Covid-19, il se rend compte qu’il y a véritablement une vraie campagne de manipulation des populations contre laquelle tout le monde doit travailler si on espère sortir tôt de cette pandémie.

La même activité s’est déroulée dans la préfecture de Zio les 05 et 06 Août 2021.

ISCOME met en avant la santé des enfants.

ISCOME met en avant la santé des enfants.

Généralement dans nos milieux, se faire consulter par un spécialiste de la santé est un luxe. Pour beaucoup de personnes devenues aujourd’hui adulte, on peut dire que la  majorité d’entre elles n’ont jamais eu l’occasion de se faire examiner par un pédiatre.

Le pédiatre c’est qui ?  C’est d’abord un professionnel de la santé, un médecin avant tout ; mais qui s’intéresse particulièrement à l’enfant et à son développement. « En effet le pédiatre veille à la santé générale de l’enfant, au bon déroulement de sa croissance et à son développement, physique et mental. Interlocuteur privilégié des parents, il les conseille en matière de nutrition, de sommeil, d’hygiène, de prévention des accidents. C’est lui aussi qui se charge du dépistage précoce de certaines pathologies et du suivi de la vaccination. Si l’enfant présente des symptômes de maladies, il l’interroge si possible sur son affection, procède à un examen clinique, et prescrit des examens complémentaires (analyses de sang, d’urine, échographies, etc.), pour déterminer le traitement adapté au contexte clinique et à son âge. » .

On note par-là l’importance capitale du pédiatre dans la vie d’un enfant. Mais pour plusieurs raisons, la majorité d’enfants dans nos contrées n’ont pas la chance d’accéder à un pédiatre au cours de leur vie.  Fort de ce constat, au niveau de l’Association ISCOME nous avons commencé par mettre en œuvre plusieurs activités focalisées sur la santé de la mère et de l’enfant. Nous organisons régulièrement des consultations foraines en pédiatrie dans les zones où la chance de trouver un pédiatre est quasi nulle. Ainsi le 13 février 2021, nous avons mené une activité à Adetikopé plus précisément dans le quartier Dzové (banlieue nord de Lomé).

Il s’agissait d’une séance foraine de consultation des enfants par un pédiatre précédé d’ une mini campagne de sensibilisation des mamans sur la nécessité et l’importance de se rendre dans un centre de santé pour consulter en cas de maladie d’enfant. Un appel fort a été lancé à l’endroit des mamans afin d’éviter l’automédication.  Pour un enfant la prise de n’importe quel médicament pourrait avoir des conséquences fatales.  

Ainsi au terme de cette activité, cent trois (103) enfants des deux sexes ont été consultés par le médecin pédiatre TCHALIM,   président de l’ONG Millénium Chalenge Togo, partenaire d’ISCOME au cours de cette activité. Des pathologies comme les parasitoses digestives, la drépanocytose, l’anémie, les anomalies des yeux / de la vision, les infections respiratoires et d’autres ont été diagnostiquées chez ces enfants. Sur les 103 cas dix(10) mérites cas méritent d’être particulièrement suivis pour éviter des complications. L’activité a eu lieu au sein du Complexe Saint Patrice. Pour les cas méritant un suivi particulier, ISCOME est en contact avec le Directeur de l’Ecole pour une gestion de ces cas.

Pascal AGOURA

Infirmier diplômé d’Etat

Responsable du Centre La Vitalité chez ISCOME

Accès facile aux soins de santé au Togo

Accès facile aux soins de santé au Togo

L’Association ‘’le Coursier d’Hôpital International (CH-I)’’ et l’Association Nationale des Infirmières et Infirmiers du Togo (ANIIT), sont désormais associées pour promouvoir davantage l’usage de l’application « Dokita Eyes » au Togo.

Face à la presse, mardi 16 février 2021 à Lomé, les premiers responsables de ces deux institutions ont procédé à la signature de l’accord de partenariat, officialisant leur entente. À travers cet engagement, l’ANIIT fait la promesse de mettre ses membres au service de Dokita Eyes qui est une application mobile mise en place pour faciliter l’accès aux soins de santé au Togo.

« Dokita Eyes ne remplace pas la consultation médicale. Elle permet plutôt de suivre l’évolution du traitement d’un patient même en étant à distance. C’est une application que le spécialiste de santé et le patient doivent disposer. Ça permet au patient de sauvegarder ses propres symptômes, de faire des prises de notes. Ça permet également au professionnel de santé de bien se documenter sur le traitement du patient. Donc, l’application fonctionne comme un carnet de santé numérique, sécurisé et confidentiel. Désormais, avec l’ANIIT, cette application est au profit des infirmiers et infirmières du Togo », a indiqué à AfreePress, le Directeur exécutif de CH-I, Agbétiafa Koffivi.

Ce partenariat prévoit également la mise en place d’un cadre légal pour que les infirmiers et infirmières de l’ANIIT puissent apporter leur assistance médicale aux patients à domicile. Dans cette optique, les patients ont laSUITE

Le fléau des faux médicaments au Togo

Le fléau des faux médicaments au Togo

L’organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé (OPALS) publie les résultats d’une étude sur le trafic des faux médicaments, étude diligentée entre 2017 et 2019 dans le Yoto en collaboration avec l’ordre national des pharmaciens du Togo et le ministère de la santé afin de déterminer l’impact de l’utilisation des faux médicaments.

Ces résultats vont amener les autorités locales, les acteurs de la santé et de la pharmacie à admettre que c’est un fléau qui menace la santé publique et contre lequel ils doivent unir leurs forces.

Les faux médicaments présentent une grave menace pour la santé publique dans les pays les plus pauvres d’Afrique subsaharienne dont le Togo. Ils représentent 30% des médicaments en circulation et les conséquences sanitaires de ce trafic sont difficiles à mesurer.

Le coordinateur médical et scientifique de l’OPALS au Togo, Dr Abdoul Gbadamassi, a rappelé que sur plus de 400 échantillons de produits suspects récoltés dans les ménages, 90% montrent l’absence ou le surdosage du principe actif et ces échantillons sont essentiellement prescrits pour lutter contre les excès de paludisme (antipaludéens, antipyrétiques, antidouleurs et antiinflammatoires) et leur trafic constitue un double crime (crime contre la santé et crime contre la société).  lire la suite sur le Tempstg

Fin de la maladie du sommeil au Togo

Fin de la maladie du sommeil au Togo

Le Togo a reçu la validation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour avoir éliminé la trypanosomiase humaine africaine ou « maladie du sommeil » comme problème de santé publique, devenant ainsi le premier pays d’Afrique à franchir cette étape.

La maladie du sommeil est causée par des parasites transmis par des mouches tsé-tsé infectées et n’est présente que dans 36 pays d’Afrique subsaharienne. Si elle n’est pas traitée, la maladie du sommeil est presque toujours mortelle. En 1995, environ 25 000 cas avaient été détectés, environ 300 000 cas étaient estimés être passés inaperçus et 60 millions de personnes étaient considérées comme étant à risque d’infection. En 2019, moins de 1000 cas ont été découverts. Le Togo n’a signalé aucun cas au cours des dix dernières années.

Cette réalisation du Togo intervient après plus de deux décennies d’engagement politique soutenu, de surveillance et de dépistage des cas. À partir de 2000, les responsables de la santé publique du pays ont mis en place des mesures de contrôle. En 2011, le pays a mis en place des sites de surveillance dans les hôpitaux des villes de Mango et de Tchamba, qui couvrent les principales zones à risque de la maladie. Depuis, les responsables de la santé publique ont maintenu une surveillance accrue de la maladie dans les zones endémiques et à risque.

Le Togo a introduit une première demande de certification de l’élimination de la maladie du sommeil en 2018 et une équipe d’experts de l’OMS a étudié les données, formulé des recommandations et sollicité une révision par le pays avant de donner son approbation.

« Cette validation fait du Togo le premier pays d’Afrique à avoir éliminé la trypanosomiase humaine africaine ou maladie du sommeil », a déclaré l’honorable Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. « Grâce aux efforts conjoints de tous les acteurs de la santé, la maladie a été éliminée au Togo. Les pays voisins ne sont pas dans la même phase et la surveillance doit donc se poursuivre pour éviter une résurgence de cette maladie. »

Une collaboration mondiale dirigée par l’OMS a soutenu ces efforts en facilitant le don de médicaments et de ressources par les entreprises pharmaceutiques, ce qui a permis de renforcer les capacités locales et d’assurer la disponibilité constante des outils nécessaires pour lutter contre la maladie.

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C’est quoi la maladie du sommeil ?

La maladie du sommeil, aussi appelée trypanosomiase africaine, est due à la présence d’un parasite flagellé (Trypanosoma brucei), injecté dans l’organisme par la mouche tsé-tsé. Elle sévit exclusivement dans 25 pays d’Afrique subsaharienne où l’on trouve les mouches tsé-tsé. Elle peut affecter les humains et les animaux, notamment le bétail. Grâce à la lutte menée contre la maladie, le nombre de cas est en baisse depuis 2009. Actuellement, bien que 70 millions de personnes vivent en zones à risques, on ne compte qu’environ 1500 nouveaux cas par an. Toutefois, le relâchement de la surveillance s’accompagne régulièrement de remontées du nombre de cas, comme observé récemment en Guinée suite à l’épidémie d’Ebola.

Qu’est-ce que la vaccination?

Qu’est-ce que la vaccination?

Qu’est-ce que la vaccination?
Lorsqu’on est malade, le corps produit des anticorps pour réagir contre la maladie et nous permettre de la surmonter. Ces anticorps demeurent dans notre corps, même après que la maladie ait disparu, et nous protègent contre une récurrence de cette même maladie. C’est ce qu’on appelle l’immunité. Il n’est pas nécessaire d’être malade pour développer l’immunité; il suffit d’être vacciné.
Immunité grâce à la vaccination
La vaccination (ou l’immunisation) protège contre la maladie en introduisant dans l’organisme un vaccin qui déclenche la production d’anticorps, comme si l’on était exposé à la maladie naturellement. Le vaccin contient les mêmes antigènes ou parties d’antigènes que ceux qui causent la maladie, mais les antigènes des vaccins sont tués ou très affaiblis. Les vaccins fonctionnent en faisant croire à l’organisme qu’il est attaqué par une maladie.
La vaccination confère l’immunité sans la conséquence de tomber malade et sans le risque d’avoir des complications parfois mortelles. Des cellules à mémoire empêchent la réinfection lorsqu’elles rencontrent la maladie une nouvelle fois. Cependant, tous les vaccins n’immunisent pas toute la vie. Des maladies comme le tétanos exigent une dose de rappel tous les 10 ans pour préserver l’immunité des adultes.
Pas seulement pour les enfants
Peu importe l’âge, la vaccination offre la protection la plus durable et la plus efficace contre les maladies. Les maladies évitables par la vaccination peuvent être graves; dans certains cas, elles peuvent mener à de complications graves médicales qui peuvent entraîner l’hospitalisation. Cela cause de l’inquiétude quand il s’agit des nourrissons et des petits enfants, qui sont particulièrement plus vulnérables. Il est important de faire vacciner les enfants à temps. Cela assure que les enfants reçoivent la protection dont ils ont besoin contre les maladies, le plus tôt possible, afin de les aider à les combattre avant d’être exposés à celles-ci.
La vaccination est importante non seulement pour les enfants, mais pour les adultes aussi – en favorisant un vieillissement en santé. Les vaccins de l’enfance n’immunisent pas toute la vie contre certaines maladies, comme le tétanos et la diphtérie. Les adultes ont besoin d’injections de rappel pour maintenir leur immunité. Pour protéger contre des maladies courantes chez les adultes, comme le zona, la vaccination pourrait être recommandée aux adultes.
De plus, ceux qui n’ont pas reçu tous leurs vaccins durant l’enfance risquent d’être infectés par d’autres maladies évitables par la vaccination. Ils peuvent aussi infecter d’autres personnes. Par exemple, les adultes qui attrapent la rougeole, les oreillons ou la coqueluche peuvent infecter les bébés qui n’ont pas encore reçu tous leurs vaccins.
Depuis l’avènement des vaccins, nous avons réussi à maîtriser de nombreuses maladies graves. Lavaccination peut vous protéger contre les maladies suivantes :
la coqueluche
la diphtérie
Haemophilus influenzae type b
l’hépatite A
l’hépatite B
l’infection sanguine
l’influenza
la méningite
les oreillons
l’otite
la pneumonie
la polio
le rotavirus
la rubéole
le tétanos
la varicelle
le virus du papillome humain (VPH)